GPS ou Carte IGN

Carte dans la poche. Ca use un peu mais c’est pas grave.

Et je pronostique que les tenants de la carte papier seront de moins en moins nombreux inversement aux pratiquants du smartphone/gps.
La mer a pour ça quelques années d’avance sur la montagne : en dehors de quelques puristes ou inconditionnels de la carte papier (que je ne critique absolument pas, si c’est leur plaisir il ne faut surtout pas qu’ils s’en privent !), des Glénans et dans une certaine mesure la Marine Nationale, la plupart des autres pratiquants n’utilisent plus que le traceur GPS ou le PC embarqué.

Certes une belle navigation à l’estime avec des points par relèvements c’est amusant et gratifiant, sans parler du point d’étoiles, magnifique à tous points de vue.
Mais il faut aussi reconnaitre que ce n’était pas toujours rose (souvenir d’une longue traversée de 5 jours dont 3 jours de violente tempête, sans voir le soleil et dans un coin à courants, côte basse et bancs de sable => en gros à 60kms près on avait aucune idée de là où on était…! un peu stressant.)

Maintenant quand on a un outil fiable et pratique sous la main, la tendance naturelle est de s’en servir… c’est probablement ce qu’il est en train de se passer pour les randonneurs et les montagnards.
C’est certainement dommage par certains aspects, mais c’est inéluctable à mon idée.

Ca fera hurler certains mais en ce qui me concerne, en secours j’emmène plutôt un deuxième smartphone (avec les bonne cartes offline) que la carte papier :slight_smile:

Ne pas oublier qu’en hiver il doit être dans le sac et coupé à cause de son incompatibilité avec les DVA. Pas si pratique et sous la main que ça donc.

Si ça vous intéresse j’ai développé ça en 2020, Pour le coup il n’y à pas à choisir entre la carte IGN (ou autre) et le GPS.

https://ludovic.cool/?p=37
https://ludovic.cool/?p=256

J’ai aussi pour projet d’en faire une version amélioré sur un autre modèle mais j’ai pas encore trouvé les finances pour lancer le boulot !

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Dans le (génial) roman de MH c’est plutôt la carte Michelin…mais je chipote, je suis bien d’accord avec toi (fallait juste que je défende mon employeur chéri !).

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ça devrait être gerable

A part que (sauf erreur de ma part, je ne suis pas un pro de l’électronique) il est fortement conseillé de mettre son téléphone en mode avion, pour ne pas que l’appareil passe sa journée à chercher du réseau et vidé la batterie et donc il ne doit pas y avoir d’interférences avec les DVAs

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Je le croyais aussi mais dans l’article cité par guiguit, il est écrit

Par ailleurs, le « vous êtes ici » sur le tel portable utilisé comme GPS mais en avion ne fonctionne pas bien. :wink:

Si, si… Il suffit de réactiver la fonction GPS après avoir mis le natel en mode avion.

Et ne plus bouger ? :rofl:

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J’ai bien évidemment la carto embarquée dans la mémoire du mon téléphone pour ne pas dépendre d’un accès au réseau 4G pour me sortir du brouillard. Et de toutes façons je n’ai pas de forfait data, ni l’envie ni les moyens.

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Il n’a jamais été dit qu’il était « incompatible avec les DVA », il est dit que le smartphone peut perturber les DVA dans certaines conditions.

Je ne suis pas spécialiste de la question (sur laquelle il n’y a aucune unanimité claire, si ce n’est celle des fabricants de DVA dont la motivation est d’avoir ceinture et bretelles et surtout pas le moindre risque qu’on leur reproche quoi que ce soit)
mais tout ce que j’ai lu de « raisonnable » c’est que le problème se pose en mode recherche, si le DVA est trop proche du smartphone (on parle en général de 30-50cm)

Donc il faut idéalement que celui ou ceux qui se lancent dans une recherche aient le réflexe de couper leur smartphone ( ou plus rapide, de le confier à un autre membre du groupe si il y en a)
Les choses se compliquent si tu est le seul non enseveli et que tu as assez de réseau pour appeler les secours… mon réflexe serait de laisser le smartphone allumé pour passer l’appel et se faire rapeller.

Maintenant dans toutes les recherches que j’ai fait lors d’exercices ces 8 dernières années j’ai toujours eu le smartphone allumé dans la poche du pantalon, souvent en mode avion mais pas toujours => j’attends toujours d’avoir les fameuses perturbations qui vont planter ma recherche et pour l’instant ça n’est jamais arrivé (je ne dis pas que ça ne puisse pas arriver)

En mode émission les recommandations que j’ai retenu c’est d’avoir le DVA à plus de 20cm du smartphone et je n’ai jamais entendu parler de cas de smartphone de la victime ayant perturbé notablement la recherche, mais peut-être suis-je passé à coté de l’info ?

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Une chose est sûre, c’est qu’il est plus facile à un fabricant de dire que d’autres signaux (il ne doit pas y en avoir des dizaines) peuvent perturbé leur appareil que de fiabiliser leur système !!!
Quand on regarde le prix qu’ils nous vendent quelques petits composant électronique, ils pourraient faire un effort de recherche en terme de fiabilité

Mais là c’est encore un autre débat

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Carte IGN ou GPS, voilà un débat d’arrière garde qui va se résoudre de lui même avec la disparition progressive des randonneurs allaités au lait de l’orientation.
Quoique il faudrait être plus précis dans l’intitulé en indiquant « carte IGN ou smartphone ». Le GPS « à l’ancienne » qui donne uniquement les coordonnées que l’on reporte sur la carte n’étant pas l’ennemi de la carto.

Ce que je regrette surtout, c’est l’utilisation extrême du smartphone dont la lecture déconnecte totalement du terrain. Lorsque le suivi d’une ligne directive occulte toute appréciation des reliefs et observation de l’environnement.Et je crains que de plus en plus d’utilisateurs de smartphones perdent la capacité de lecture du terrain en s’asservissant à cette facilité.

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Bah si, que ça soit un smartphone ou une tablette améliorée ne change pas grand chose : la carte papier est « passive » et ne tombe jamais en panne, le seul risque est qu’elle s’envole.
Ta tablette, aussi intéressante qu’elle puisse être a besoin d’une batterie et peut tomber en panne.

Et je suppose qu’elle donne aussi ta position sur la carte, ce qui, pour certains, est « tricher », fausser le jeu ou supprimer un des attraits de la rando :slight_smile:

Tu as testé ton Nook par -20° ?

Perso ça ne m’intéresse pas pour la rando à ski ou à pied (pour des tas de raisons qu’il serait trop long d’expliquer).
Par contre pour le VTT ça m’intéresserait d’avoir une tablette compacte (±6 pouces) et endurcie tournant sous Android et ayant une grosse autonomie avec l’écran allumé en permanence ( ce que ne permettent pas les smartphones)

Mais il me semble que ce n’est pas uniquement un pb GPS smartphone/carte papier. Je me souviens d’une discussion lors d’une descente à ski pour un couloir ou le gars me disait : « on voit bien que cela passe » en regardant sur la carte papier (les GPS n’étaient pas utilisés à cette époque) , alors que j’étais dubitatif en regardant le couloir sous mes skis. Je lui avais répondu comme quoi moi je ne skie pas sur la carte mais dans le couloir -)

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Salut Thierry,
Sympathique petite histoire, mais ce n’est pas vraiment de cela dont je parlais. Je voulais dire que l’étude d’une carte oblige à une observation du terrain que n’impose pas le suivi d’une ligne ou d’une flèche sur un écran de smartphone.

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En tant qu’accro à la navigation sur smartphone je confirme ce risque et je suis aussi le premier à le regretter :slight_smile:
Mais je ne pense pas que ça soit si grave (j’ai l’impression de me perdre moins souvent que les anti-GPS… et je suis sûr que je me perds moins que quand je n’avais que la carte papier !)

Et ça n’empêche pas de travailler l’art de la lecture du terrain pour se perfectionner et pour le plaisir, la différence c’est qu’avec la carte papier c’était une condition impérative pour s’en sortir alors qu’avec le GPS ça n’est indispensable que dans certaines conditions rares et compliquées.

Et à ski la maitrise de la lecture du terrain (pas seulement sur la carte d’ailleurs) est impérative si on veut pratiquer hors des itinéraires traditionnels.

Autre argument pro-GPS qui n’a pas encore été cité : pour faire une bonne navigation à l’ancienne il faut être sur la carte en permanence et il vaut mieux avoir bien préparé.
Avec le GPS il est beaucoup plus facile (au moins dans sa tête) d’improviser de façon libre puisqu’on a pas l’angoisse de « perdre le fil » de la navigation, en gros : ne plus savoir où on est.
Enfin c’est mon impression perso, les « pros » de la navigation à l’ancienne me démentiront probablement (mais ils ne sont pas nombreux…)

J’utilise le gos intégré au smartphone pour localiser (via l’application Naturalist) mes obs de piafs ou crottes de lièvres variables. Mon smartphone est en mode avion pour économiser les batteries, et la position est plutôt bonne :
Je le vois si j’ai auparavant enregistré la partie locale de carte openstreetmap.

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ça va être chaud avec un ecran aussi grand… le garmin map66s tient 8h avec ecran allumé (sans retroeclairage), mais l’écran ne fait que 3".
Pour les ecrans e-ink, le mode et la fréquence de rafraîchissement me paraissent incompatible avec du vtt (mais en rando ça doit être succulent)