GPS ou Carte IGN

J’enregistre ma trace, mais pas pour me la péter sur les rézo socios (je n’ai jamais publié une seule trace), juste pour savoir ou je suis, ou je suis passé, comme revenir sur mes pas, etc…
Apparemment, vous évoluez dans des environnement très « simples », vous !
Mais essayez d’imaginer que tout le monde ne randonne pas dans vos régions bien balisées… (et je ne parle même pas pour toi @mollotof, dans le Parc du Vercors, où t’as un panneau jaune gravé tous les 20 mètres ! Et j’exagère à peine tellement y’a de panneaux !).

Allez un peu voir « ailleurs » que sur vos sentiers ultra connus et ultra balisés, et on en reparlera…

Moi de chez moi, je fais à peine 5 km dans les bois, et j’ai déjà besoin du GPS ! (si je veux suivre un itinéraire précis).

1 Like

Et donc d’où tu viens, quel chemin tu viens d’emprunter, comment revenir sur tes pas…
Çà sert à ça aussi, une trace…

Viens chez moi, sans GPS, et en 20 minutes je te promet que tu seras incapable de revenir sur tes pas… (je suis prêt à tenter l’expérience).

Rappel : je n’ai jamais publié aucune de mes traces, y compris sur C2C !

J’espère que tu n’as pas besoin d’un GPS pour ça.

Non mais on est super balaises en orientation. Enfin pour ce qui me concerne, parce @mollotof j’en doute (et là je me demande si quelqu’un va le prendre au 1er degré)

Tu sais que bien avant que n’existent les GPS les gens randonnaient dans ces coins et étaient en mesure de s’y retrouver.

2 Likes

Mais ils ne prenaient jamais le sentier que j’avais prévus !
D’ailleurs je les mets au défi, « tes gens » !

Et il ne s’agit pas de « s’y retrouver » (tout le monde va bien entendu rentrer à la maison le soir, moi y compris et même sans GPS !), mais de suivre un itinéraire bien précis…

J’ai vécu 15 ans en Haute-Tarentaise (Savoie, 73), puis 20 ans en Haut-Grésivaudan (Belledonne, Isère, 38), et je n’ai jamais ressenti le besoin d’un GPS.
Une bonne carte papier IGN Top 25 me suffisait largement pour m’orienter sans aucun problème.

Par contre, en Ardèche, Vaucluse, Gard, Lozère, Drôme Provençale, là c’était une toute autre histoire !

On parle de randonnée et d’autres activités de montagne, un randonneur a-t-il besoin de suivre un itinéraire précis ? Randonnée a la même origine étymologique que l’anglais random.

1 Like

En l’occurence, pour le coup, c’est souvent à VTT (donc rapide !)…
Mais même à pied, je me paume facilement par chez moi, et j’ose l’avouer ! (aussi à cause de la multiplicité (j’ai bon ?) des sentiers qui se croisent et s’entrecroisent…)

Dans un labyrinthe, vous vous y retrouvez facilement, vous ?

Si j’en ai la carte même approximative, une boussole, éventuellement un altimètre si l’altitude peut être une information pertinente alors je pense que oui.

Ok, et à VTT, à disons, 20 km/h, tu sors ton « sextant » tous les combien de croisements ?

Parce que moi, j’en ai 3 en 5 minutes, de croisement, et où il faut que je choisisse…

En parlant de VTT tu introduis un paramètre nouveau il me semble. Bien qu’il soit bien évidemment possible de s’orienter sans GPS en VTT je ne doute pas qu’il s’agisse d’une aide intéressante, plus intéressante qu’en marchant. A quelle fréquence sortir la carte ? Tout dépend de la capacité de chacun d’enregistrer les informations de la carte à chaque fois qu’il la regarde.

Oui, et quand c’est tous les 50 ou 100 mètres (carrefours, croisements de sentiers), chacun comprendra rapidement l’intérêt du GPS et de la « Heatmap » de chez Strava !

Mais c’est vrai qu’en montagne, on a pas un carrefour ni un croisement de sentier tous les 100 mètres…
Donc, pas besoin de GPS ni de « heatmap » Strava…

Chacun randonne où il veut, fait du VTT où il veut, et nos besoin ne sont pas du tout les même, en fait !

Moi en haute montagne, je n’ai pas besoin de GPS, même en plein brouillard, car je sais toujours où je suis (y’a pas 50 solutions, et j’ai des repères avec le relief !).
Et quand j’écris ça, je pense aussi au dramatique accident en Suisse (GPS gelés ou inutilisables)…

La capacité de mémoriser la carte et toutes les particularités pièges repères points singuliers distances altitudes l’attention en éveil etc permet d’éviter de sortir son papier à tout bout de champ
Et ça marche et ça rajeunit les neurones

Les cartes reportent de loin pas tous les chemins/sentiers/sentes surtout en forêt quand il y a exploitation/gestion de la forêt. et pas besoin d’être en Gard/Ardèche/Lozère pour ça. Ca vaut même dans les Alpes les plus « civilisées ». Me suis un peu perdu au Veyrier, ma trace gps m’a permis de comprendre où j’étais passé exactement.

C’est bien pour ça que je parle de carte approximative, il n’est pas nécessaire que tout soit correctement représenté pour qu’elle soit suffisante pour s’orienter.

Et bien tu ne dois pas habiter proche de la forêt et des bois, toi, je pense…

Au fond des bois, dans la forêt, ta carte IGN Top25 ne te servira à rien pour t’orienter :!
Mais ton GPS et ta trace si !

Il y en a à proximité, c’est par exemple là que j’organise des formations en orientation pour de futurs encadrants

Bien sûr que si, il y a tout un tas de techniques pour s’orienter en forêt avec carte et boussole mais tu ne dois pas les connaitre c’est tout.

pourrais tu nous faire un petit listing?

Rien de plus classique :

  • Relever l’azimut d’un chemin pour le comparer avec la carte
  • Erreur volontaire
  • Marche à l’azimut
  • Lire les petits reliefs et les retrouver sur la carte (on va supposer que les reliefs sont trop peu marqués pour utiliser un altimètre)
    etc.

de la course d’orientation quoi. faut pratiquer.
pour moi le gps comme beaucoup de techno, c’est un piegac.
sans pile tu es mort.

1 Like

C’est une question de logistique et de prévoyance. Et comme pour la carte et la boussole, c’est aussi une question d’apprentissage et de prise en main.

Comme je disais plus haut