GPS dédié vs GPS sur smartphone

Le 680?? Je dirais plutôt fin 2015… mais je me trompe peut-être.
Evidemment, c’est comme un Canon 5D mark III, c’est sensé tenir quelques années!

Non c’est les 600 et 650 qui sont sortis en 2011. Mais les différences avec le 680 sont infimes.
http://www.gpscentral.ca/products/garmin/montanaseriescomparison.html

GPS avec boutons, pas tactile, la première utilisation que j’en ai fait, dans la tempête avec du vent et de la neige, en gros gants, j’étais content d’avoir des boutons.

Oui mais, je suis plus vieux donc moins bon yeux pour lire sur smartphone surtout en conditions compliquées.Pour aller dans ton sens, à l’ENSA maintenant, c’est GPS et Smartphone avec batterie de secours, la totale. Bonne suite de saison.

C’est justement un des points forts du smarphone par rapport à la carte papier : tu peux zoomer en grand la carte ign. C’est plus pratique que la loupe à l’ancienne :slight_smile:

le regretté JF Hagenmuller est passé par là. C’était un précurseur de l’utilisation d’Iphigénie en montagne.

Je skie moins souvent et moins sauvage que toi. mais j’ai quasiment mot pour mot la même approche que toi…j’avais parfois un peu mauvaise conscience de céder à ce point à la facilité, du coup je me sens moins seul !

Oui, moi j’ai le 650 depuis sa sortie en 2011.
Je ne connais donc pas le 680, mais quelque chose me dit que toi non plus. C’est comme de dire qu’il y a peu de différence entre le 5D mark III et le 5D mark IV… sans doute, et alors? ces appareils font très bien ce qu’on leur demande et sont robustes, pourquoi changer? Juste pour pouvoir zoomer en écartant les doigts?
Comme dit plus haut, je ne cherche pas à convaincre quiconque de faire comme moi, mais j’aimerais que vous compreniez que ces appareils sont EXACTEMENT ce qu’il faut pour plusieurs personnes.

C’est vrai que pour @kciel, si tu t’es habitué au mode de fonctionnement du smartphone, je pense que cela te convient. Mais comme tu te poses la question, rien ne t’empêche d’essayer un GPS (haut de gamme) pendant un ou deux week-ends, par exemple, pour voir les avantages-inconvénients.

Pour les cartes, il y a sans doute un gros inconvénient au GPS utilisé sur de pareilles distances : tu dois préparer tes cartes à l’avance et n’as pas moyen d’en charger de nouvelles au wifi du bistrot du coin à Kiev si tout à coup tu as un imprévu.

Bonjour,

Je ne suis pas sûr que ça suffise. J’en utilise un depuis à peu près une dizaine d’années, il a bien fallu 3 mois avant que j’y sois vraiment habitué. Au début, je pensais que je garderais aussi les cartes papiers. Mais finalement, je ne les sors plus jamais, le GPS me convient mieux. Et il n’est jamais tombé en panne, même pas une seule fois en panne de batterie, en 10 ans d’utilisation, parce qu’avec ses batteries standard AA, j’en ai toujours 2 en réserve au cas où. Alors que pour le smartphone, que j’ai aussi, je trouve très pénible de devoir racheter une batterie spécifique à chaque changement d’appareil, qui dure rarement plus de 3 ans à comparer aux 10 ans qu’a déjà mon Gps dédié. J’ai acheté une batterie externe pour le smartphone, mais ce n’est pas génial, c’est plus lourd, et on n’utilise pas à fond l’énergie qu’on y a mise, on en perd au transfert entre les appareils, ou bien elle ne se vide pas aussi complètement que les batteries placées directement dans l’appareil.

Bernard

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et alors rien :slight_smile:
Je dis juste ça pour montrer que les GPS de randonnée n’évoluent plus depuis au moins 5 ans.

Si j’écris ici sur ce sujet ce n’est absolument pas pour dire qu’il « faut » utiliser tel outil ou tel autre. J’ai de l’admiration pour ceux (peu nombreux) qui maitrisent à la perfection la carte papier et je n’ai aucun problème avec les GPS dédiés puisque je continue à en utiliser un à VTT…

Je réagis juste à l’idée (reçue ?) qu’un smartphone n’est pas une bonne solution pour la randonnée à pied et à ski parce qu’il ne « serait pas fait pour ça » alors que je constate tout le contraire à chacune de mes sorties.
D’autant que le matériel évolue très rapidement sur le plan de l’autonomie et de la robustesse (si on choisi un smartphone adapté)

Si le Montana te convient, parfait.

OK, donc nous sommes d’accord, il en faut pour tous les goûts… et ceci dit, si tu as un appareil « dépassé » à me donner, je suis preneur… par exemple un Leica M des années 60… puisqu’on ne fait toujours rien de mieux.
C’est sûr qu’un GPS n’est pas un appareil qui évolue autant qu’une application smartphone…

Et moi je réagis à l’idée reçue qu’un smartphone fait tout mieux que les outils dédiés. Mais c’est clair que ce n’est pas important, c’est juste pour dire que le fait de tester certains « appareils dédiés » sans a priori peut être très instructif.

Yep, mais je vais peut-être changer d’avis dans quelques années, en fonction de l’évolution à venir… qui sait?

Je n’ai jamais été confronté à ce genre de difficultés. J’opte pour une carte donnée (toujours des cartes Open Source, par exemple Hiking Topo Map que j’apprécie particulièrement), je télécharge depuis chez moi la carte pour une vaste étendue de territoire — de quoi couvrir 800 km en ligne droite, dans la direction prévue —, avec une large latitude de zoom (de 1/12 500e à 1 / 250 000 e), et en avant… Une telle carte pèse entre 2 et 3 Go dans la mémoire de mon téléphone. Elle comporte quelques erreurs (sentiers imaginaires ou disparus, d’autres manquants) et une toponymie souvent fantaisiste, mais ce n’est pas grave : je m’adapte.
Concernant le wifi pour télécharger de nouvelles cartes, si le besoin s’en faisait sentir, au contraire, l’Ukraine est très bien positionnée. Le wifi public y est beaucoup plus développé que chez nous, toujours gratuit (et sans inscription bidon), souvent rapide. Il est arrivé que nous parvenions à nous connecter dans un petit café au milieu de nulle part, en pleine forêt. Les Français ont du retard, dans ce domaine !

Le véritable enjeu, c’est effectivement l’autonomie et la batterie. Ma batterie externe assure trois charges complètes environ de mon téléphone. Ce n’est pas mal, mais insuffisant pour traverser les déserts qui nous attendent ! Le chargeur solaire, dans des conditions optimales (2 heures en plein soleil, à midi, en Italie du nord, orienté sous l’angle idéal) peut recharger 20 à 30 % de la batterie du téléphone, guère mieux. Il se trouve que, sur mon modèle de téléphone (LG G5), la batterie est facilement amovible, ce qui permettrait d’en emporter plusieurs. Mais bon : chargeur solaire + batterie externe + 2 batteries amovibles pour le téléphone… on dépasse déjà le kilo.
Nos appareils deviennent de plus en plus gourmands. Il y a beaucoup de progrès à faire dans ce domaine.

POG parlait du GPS dédié je pense…

Oups ! Pardon !

Pour info, en testant le Garmin 64st, j’avais installé quelques cartes Open Source via l’application Base Camp. Possible, mais ça reste un peu compliqué, comparé à un smartphone.__

Oui oui, je me suis mal exprimé, je voulais dire que le fait de télécharger une nouvelle carte sur un smartphone est facile grâce au wifi, mais plus compliqué sur un GPS, puisqu’il faut passer par un smartphone ou un ordinateur!

Tu as un lien? ça m’intéresse…

Pas vraiment de lien.
« Open Hiking MapHD » (et non « Hiking Topo Maps » que je citais de mémoire) fait partie des formats de cartes proposés en standard sur l’application Gaia GPS, parmi beaucoup d’autres (Open Cycle Map, Open Topo, Gaia Roadmap…). Il suffit de la sélectionner pour télécharger les cartes correspondantes.
Après une rapide recherche sur Internet (pour importer le même format de carte sur mon Garmin 64st, justement), je n’avais pas trouvé de site qui mette ce type de cartes à disposition. Et, n’étant pas expert, je n’en ai pas trouvé la source. Désolé…

Ah oui merci, celles-ci, je les connais… elles sont pas mal, certes.

Avec Oruxmaps (entre autres), tu peux tout faire sur le smartphone = ajouter de nouvelles sources de cartes et les télécharger pour un usage offline.
Donc pour ce qui est des sources « universelles » type Google Maps, OpenTopoMap* et de nombreuses autres, une simple connexion wifi suffit à ajouter de nouvelles zones offline.

Par contre si il faut passer au scan papier ou jongler avec des formats de carte c’est une autre histoire…

@kciel : à noter qu’on trouve facilement de nombreuses cartes topographiques russes (soviétiques) à télécharger gratuitement. Ce que j’ai vu était en format oziexplorer, je ne sais plus trop quelles applis sont compatibles mais au pire il y a moyen de convertir dans des formats plus « universels » type mbtile.
Vu la taille des fichiers j’imagine qu’il faut un logiciel sur PC pour les conversions (j’utilise MAPC2MAPC pour géoréférencer et convertir), je vois mal comment on pourrait faire ça en ligne.

*OpenTopoMap est de loin la meilleure variante de OpenStreetMap pour la rando. Grace à l’action rapide des dev de C2C elle vient d’être mise à dispo sur les cartes qu’on peut visualiser ici même.

Pour prolonger ce que disait POG bien bien plus haut…

Le GPS peut être utile justement parce qu’il n’y a pas un écran fragile tactile zoomable avec deux doigts. J’ai toujours un smartphone dans le sac, et un GPS à portée (eTrex). Un GPS pèse entre 100 et 150g avec batterie, ça ne me semble pas insurmontable.

  • En plus, l’ergonomie fait que je peux l’utiliser pendu à une petite ficelle, à une bretelle du sac -> je peux jeter un œil en une fraction de seconde, sans devoir le sortir de quelque part, dans le cas d’un itinéraire méconnu.
  • L’étanchéité (souvent > IPX7) rend possible son utilisation par temps pluvieux/neige.
  • Je peux le manipuler très facilement avec de gros gants, très pratique voir vital en hiver.
  • Et au final, la redondance me semble intéressante. En cas de perte/chute/dysfonctionnement/panne de l’appareil qui te sert à donner la direction et appeler les secours, je trouve rassurant d’avoir une solution de rechange (surtout à <150g). Et pareil pour l’autonomie des batteries (deux pilés AA dans le sac sont plus légères - pour l’instant - qu’un accu de recharge USB)… Et je préfère que mon GPS, souvent hors sac ou poche ou protection, se prenne un caillou, plutôt que mon téléphone.

Donc parfois je fais tout au smartphone, avec le GPS en fond de sac. Parfois l’inverse. Et parfois j’ai simplement une carte papier… :sunglasses:

Fragile comme celui de mon smartphone ? https://youtu.be/cgTyOfo7L70?t=263 :smiley: