[Glyphosate] Empoisonneurs

Pas surtout : seulement !
Les abeilles sont dégommées par beaucoup de choses mais pas par le glyphosate.

Du savon noir par exemple ?
En bio, c’est couramment utilisé comme mouillant, on utilise aussi des huiles comme surfactant.

Bonsoir,

Merci, j’ai appris quelque-chose. Vu que je n’utilise aucun produit ni contre les plantes, ni contre les insectes chez moi, je n’y connais pas grand-chose. Sauf que je vois bien qu’il y a beaucoup plus de variétés de plantes, et d’insectes, et de petits animaux, chez moi que dans les champs autour. Donc ça me donne vraiment l’impression que quand on veut, on peut garder de la nature sans la détruire.

Bernard

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Ça tombe bien
C’est le sujet de ce post

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Ce n’est pas vraiment ça. Les moissonneuses batteuses actuelles trient plutôt bien ; les graines de coquelicot, par exemple, ne sont vraiment pas un problème. Il existe quelques difficultés de pureté pour certaines récoltes, mais principalement en cultures de semences.
En général on utilise le glyphosate juste avant de semer, pour assurer la bonne implantation de la culture et éviter une concurrence qui nuirait au rendement (et éventuellement à la récolte si c’est vraiment trop « sale », car la machine est conçue pour du sec et n’est pas forcément adaptée pour gérer trop de verdure).

Voici un champ de colza semé juste après une coupe à blanc d’épiceas (on voit les andains de souches etc), sans engrais ni traitement, travail du sol réduit au strict minimum. Le rendement était d’environ 50% de ce qu’il aurait été normalement (sachant qu’habituellement sur la ferme : il n’y a pas ou très peu d’engrais sur colza, les traitements consistent en 1 passage de glyphosate et 1 à 2 insecticides).

La moissonneuse est passée sans trop de souci, la récolte etait tout à fait bien triée.

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Je sais mais ils ne doivent pas être efficaces avec le glyphosate !

On parle toujours de Monsanto mais quid des autres produits à base de glyphosate ?

Ok merci de ces précisions
Donc au final
pas de glyohosate = moins de rendement = farine plus chère = baguette plus chère pour le consommateur

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Ça me paraît logique. + D’engrais et + de machins-cide = + de production (et/ou - de pertes).
Probable qu’on produit trop par chez nous (en Occident), il n’y a qu’à voir les surplus, mais rapporté à la population mondiale je n’en ai aucune idée.
Certainement, c’est mal redistribué à cette population.
Moins protéger les cultures (et les cheptels) c’est avoir moins de nourriture globale, donc moins de population viable (ce qui ne serait pas forcément une mauvaise chose, mais là on sort du cadre glypho = mephisto et il faut s’attendre encore à des conflits éthiques et religieux sur la natalité etc…).

Selon pas mal d’études, en répartissant mieux, et surtout en élevant moins d’animaux uniquement pour leur viande, il y a laargement de quoi nourrir la population mondiale en bio.

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Théoriquement, théoriquement …
Et tient-on compte des millions d’ha perdus chaque année, en érosion, lessivage, latérisation des sols, en désertification, en contamination, en artificialisation …? Tient-ton compte de toutes les conséquences du réchauffement en cours, des 2 milliards de plus qu’on sera bientôt?

Et cela se ferait-il sans anthropisation supplémentaire des espaces naturels?

dans un élevage de canard indus, le principal cout c’est les medocs … en culture c’est les traitements.

du coup dans le prix de la baguette ce n’est pas le travail de l’agriculteur que l’on paie mais la rente des chimistes.

Un peu excessif, non? Tu connais le prix d’un tracteur et ne parle pas des autres machines agricoles, très nombreuses.

un investissement comme les bâtiments.
et tu ne rachète pas ton tracteur tous les ans.

Un investissement, mais même à ventiler sur 15/20 ans, c’est tout à fait considérable le coût annuel.

Une liste des machines pour se donner une idée: On n’a besoin que d’une partie pour son segment (blé, maïs, pommes de terre …), mais de toute façon, c’est beaucoup d’engins.

1 kg de bœuf > 13 000 l d’eau !

Oui mais c’est justement la que le glyphosate est néfaste. (bien plus que les interminable histoire de cancérigène).

Le vrai constat qui devrait être fait c’est que le modèle promu par le glyphosate (mais pas uniquement par lui) est une fuite en avant qui finis par un mur (ou un précipice) : que ferra-t-on quand les gisements de phosphate s’épuiseront ? Que les terres arables, mortes et peu productive sans engrais et insecticide mettront des dizaines d’années à se régénérer (et auront in fine de toute manière des rendements moins important en agriculture plus raisonné) et qu’en parallèle le modèle intensif aura permis d’augmenter considérablement la population ?

C’est bien pour ces questions que l’on devrait questionner le glyphosate, mais pas uniquement, c’est tous le systeme d’agriculture industrielle qui devrait l’être. Celui-ci répond à la question habituelle : « Demain on prévoit une hausse de la demande, que fait-on ? » la réponse classique néfaste :« Cherchons à comment nous allons y répondre ». Sans même réfléchir à savoir si c’est souhaitable de manière générale, si il n’y a pas d’autres réponses plus intelligentes et plus souhaitables (faut dire que les autres réponses elles produisent moins de croissance il est vrai, voir sont décroissantes… vade retro satana).

Ce qui est d’un ridicule sans nom, c’est que tous ces trucs apporté par notre savoir comme le glyphosate mais tous plein d’autres trucs auraient pu se révéler des atouts redoutable dans la gestion de situation critiques passagères (par exemple dans un monde parfait en agriculture raisonné, une année plus dur que les autres en termes climatique ou d’invasion d’insectes ou autre, on peut imaginer l’utilisation de produit plus violent localement dans le temps et l’espace), se révèlent nos fossoyeurs en nous empêchant de nous poser les réels questions et en nous laissant fonctionner en mode : « si on peut, on le fait tous azimuts… until death »

(bien sur on peut se pauser la question si dans un monde raisonnable ces trucs auraient vu le jour ? )

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Les Monsanto, Bayer et cie ne se posent pas de question. On produit pour vendre, point final. Et le plus cher possible. Et les politiques suivent vu que c’est le paradigme actuel et qu’ils sont plus ou moins macqués avec les multinationales. Alors si tu parles de décroissance, tu passes pour un doux dingue ! Mais on y viendra, contraint et forcé. C’est inévitable.

Oui on y viendra un jour mais dans combien de temps? Et ça ne paraît tout de même pas évident de nourrir 10 milliards de gens uniquement avec du bio, permaculture … quoi qu’en disent des études, sans anthropiser davantage les espaces naturels.

Par ailleurs une telle révolution ne peut se concevoir qu’avec d’autres transformations radicales: Urbanisme, transports, mode de production et de consommation, mode de vie et mentalités.