les basques aussi d’ailleurs. mais par contre les bretons n’en ont que 3, va comprendre…
Gestion du risque d'avalanche : méthodes d'évaluation et vigilance
Ben désolé, je n’ai pas les moyens de MF…
Et je ne compte pas publier sur le sujet, sinon il y aurait plein de monde dans ma peuf, pas fou
…
J’ai pas compris mais fait gaffe à ce que tu dis des bretons.
ben les espèces de croix à 3 ou 4 branches, c’est pas les éléments ?
[quote=« Bubu, id: 1277158, post:112, topic:116832 »]On abandonne l’idée d’éviter à tout prix de déclencher des plaques, on y va en sachant que ce n’est pas sûr, mais on se comporte pour avoir au plus 1 victime.
C’est du même genre que se dire qu’on a droit à 10% de perte (et « au plus 1 victime », quand on est 2, c’est 50%).[/quote]
Non, non, l’idée ce n’est pas ça, c’est plutôt d’avoir le reste du groupe dispo pour sortir l’unique victime fissa et ne pas la faire rentrer dans les statistiques…
Ce n’est pas parce que le modèle de surcharge est valide à l’échelle du massif pour le modèle servant au BRA (c’est toujours MEPRA?) qu’il est toujours valide à l’échelle des quelques m² sous le skieur?
Perso, ce modèle de rupture par effondrement me semble séduisant pour le pratiquant, notamment parce qu’il permet d’expliquer les « wouf » et autres déclenchements à distance, qui font plus partie des éléments disponibles sur le terrain que la résistance au cisaillement de la couche fragile ou le poids de celle sus-jacente.
[quote]
[quote]Que peut on attendre de la science ?[…]
l’impossibilité de faire une prévision d’avalanche à la fois précise et correcte. […][/quote]
Ca fait envie de pleurer.[/quote]
Ben si, la science, c’est aussi voire surtout de bien savoir où s’arrête notre connaissance! Y’a que les ignares pour penser qu’on puisse tout savoir.
Et pour le pratiquant, on peut certes regretter de ne pas pouvoir déterminer la stabilité du manteau neigeux à l’échelle de nos spatules, mais ça me parait malheureusement très réaliste.
Et quand l’unique victime est encore ensevelie (sans connaitre son état à l’arrêt de l’avalanche), c’est quoi la chance de la sortir vivante ? 80% ? 90% ? 95% ? 98% ?
Même à 99%, c’est encore trop faible pour moi. Donc je cherche d’autres méthodes en plus.
Bien sûr qu’il faut minimiser le nb de victimes par avalanche, mais ça ne sufit pas à mon goût.
Tu parles de l’hermine ou de la triskell ? L’hermine n’a rien à voir avec les éléments, c’est le symbole héraldique du duché de Bretagne. La triskell c’est beaucoup plus ancien et effectivement ça peut être interprété comme 3 éléments mais il y a d’autres interprétations.
oui, c’est ça. les basques ont le même avec une branche de plus il me semble.
…
[quote=« ivanb, id: 1277306, post:131, topic:116832 »][/quote]
La conclusion, pas tronquée, de l’article :
[quote]Que peut on attendre de la science ? La justification de nos doutes, des arguments pour tordre le cou à des
croyances dangereuses, des réflexions plus justes et des idées pour améliorer nos pratiques. On retiendra surtout,
l’inclinaison limite de 30° qui se confirme, le rôle du skieur en tant qu’amorce de fissure plutôt que de
« surcharge » et l’impossibilité de faire une prévision d’avalanche à la fois précise et correcte.[/quote]
Voici qui est plus intéressant et pas à pleurer.
Sauf que la science a apporté bien plus que cela : les calculs de Météo France avec son BRA et ses prévis météo etc.
Je trouve également que les propos sur la science sont très réducteurs. Mais, j’imagine que c’est voulu pour le public cible. Ben oui, la science progresse pas à pas et n’apporte pas des solutions miracles à des problèmes complexes. A fortiori quand les moyens/ressources engagés sont relativement faibles.
[quote=« ivanb, id: 1277306, post:131, topic:116832 »]Quand vous lisez : « attention aux exposition d’Est dans le BRA », ca sort pas du chapeau.
Bubu (et d’autres anciens) arrivent aussi à le dire mais ca sort plus du chapeau (ou du casque[/quote]
Euh, sincèrement, quand tu sors régulièrement dans un massif, tu as toujours besoin du BRA pour les infos sur le risque ? (car il y a aussi les infos sur les chutes récentes et la météo).
La plupart des skieurs qui sortent souvent que je connais n’ont plus besoin du BRA au bout de qq sorties quand ils sortent tous les 2-3 jours. Ils arrivent facilement à atteindre la même précision que dans le BRA.
Par contre quand on débarque dans un massif on est content d’avoir le BRA local.
Ce n’est pas du tout un exploit d’évaluer le risque avec la précision du BRA, mais pas pour un département entier bien sûr.
Ah ben si ton problème est de trouver des couches fragiles, pas de problème : au moins 3/4 des pentes en neige sèche qui sont skiées sans encombre possèdent une couche fragile (et c’est souvent plutôt 90%). Une fois que tu sais ça, tu fais quoi ? Tu ne sors plus ? Il faut bien pouvoir séparer les pentes où toutes les conditions sont réunies pour permettre un déclenchement de plaque (car bien sûr la couche fragile n’est qu’un élément nécessaire mais pas suffisant), des pentes où ça ne part pas au passage d’un skieur.
Sinon, si tu pouvais éviter de revenir à la ligne au milieu des phrases, ça rendrait tes posts plus lisibles
Posté en tant qu’invité par nietzsche:
Et quand tu va dans massif isolé et nouveau pour toi…tu consultes ton routeur… :lol:
Tiens, il neige, tu va pouvoir nous montrer ton savoir f(l)aire…in vivo.Go ,grand sachem…go :lol:
Modération Forum: merci de ne pas changer de pseudo au cours de la même discussion.
Bien évidement, en fait ta question me semble tellement absurde que je ne sais pas trop par où aborder une réponse. Le BRA te donne des infos au jour le jour.
Prenons l’exemple du temps actuel sur les Alpes du Nord, temps bâché et pluie en bas depuis quelques jours, j’ai juste aperçu le bas du Parmelan qui était blanchi à partir de 1000m mais je suis bien incapable de dire si dans les combes des Aravis il y a 10cm ou 50cm à 2000m, ça c’est le BRA qui va me le dire ainsi que le risque.
C’est comme si tu demandais si un marin ne prend pas la météo avant de partir en mer parce qu’il navigue toujours dans le même coin ou si un pilote d’avion ne faisait pas de même parce qu’il fait toujours le même trajet.
[quote=« Bubu, id: 1277080, post:103, topic:116832 »]je me contente d’aller dans les pentes où je maitrise, c’est tout.
Comment vous faites ? Vous ne savez rien sur une pente, mais vous y aller quand même ? C’est du suicide.[/quote]
Attention aux mots. Suicide est l’acte de se donner la mort.
Affronter un risque inconnu n’est pas la même chose.
Faut-il rappeler que l’alpinisme (et toutes ses variantes à ski, chaussons, raquette, crampons…) a toujours été un chemin vers l’inconnu ? Sortir de la civis confortable et sûre pour affronter la nature inconnue hors le murs de la cité.
Quand j’ai commencé l’alpi (à ski ou pas) il n’y avait pas de BRA dans mes montagnes. Ce n’est pas ça qui m’empêchait d’y aller. Quand je suis allé dans des massifs lointains sans prévision météo ni BRA et sans connaître en rien les particularités de ces massifs, ça ne m’a pas dérangé non plus.
Je te parle d’expérience perso, mais ils sont légion ceux qui pourraient témoigner la même chose: que l’inconnu, la manque de maîtrise total, fait partie de ce jeu. Ici ou ailleurs; aujourd’hui, comme dans le passé; parmi les meilleurs, comme parmi les moins bons.
C’est récemment que la foule à débarqué en essayant d’amener en montagne le confort et la sécurité de la civis. Ce n’est pas par hasard que on retrouve ce phénomène surtout dans les activités faciles, plus « démocratiques », comme la randonnée à ski. Rien à dire pour ceux qui préfèrent la sécurité total et ne pas s’aventurer s’ils ne maîtrisent pas. Mais sans bousculer.
Posté en tant qu’invité par nietzsche:
Ben , « on » peut tout de meme donner raison à Bubu .Si tu connais bien un terrain : en toutes saisons, depuis plusieurs hivers, avec des conditions très diverses;tu connais aussi les zones ou il y a déjà eu des accidents…liés au terrain , ou au comportements de ceux qui se sont fait prendre…Avec la prudence et la vigilance ( et aussi la modestie peut etre) indispensable…alors « on » peut. estimer que le bulletin ne viendra que confirmer ce que tu « connais » déjà.
Restera à maintenir une vigilance décisive sur le terrain, pour déceler les nouveautés…anomalies…curiosités locales…qui ne doivent normalement pas manquer dans une nature complexe et toujours étonnante.
C’est à mon avis ce qui explique que certains « locaux » se sont bien tirés d’aventures fatales à d’autres ( col des Ayes )
Mais également que certains « locaux » moins …vigilants se sont fait prendre là ou d’autres sont restés …à la maison.
Je crois à cette dualité des connaissances, qui permettent d’éviter certains pièges…mais aussi d’émousser sa vigilance vitale.
PS eh les modo, cette fois ci j’ai gardé le meme pseudo…le bubulascience se voulait juste un clin d’oeil :rolleyes:
Bien sûr, vu que tu n’as toujours pas sorti les skis !
Mais je ne parle pas de cette situation, mais du cas où tu sors tous les 3 jours depuis 1 mois. Tu as peut être besoin du BRA pour avoir les infos nivo météo, mais pour le risque (« risque accidentel en E au dessus de 2500m », …), tu pourrais t’en passer.
De toute façon, actuellement en Isère il n’y a que 2 bulletins par semaine, on est bien obligé de s’en passer et d’extrapoler à partir du dernier bulletin disponible. Et le résultat n’est pas sorti du chapeau, contrairement à ce que raconte ivanb !!!
Posté en tant qu’invité par TDM:
Allez, y 'a un paquet de neige qui tombe en ce moment, Bubu et J2 vous allez pouvoir aller faire des TP dans le mètre de poudre qui s’accumule actuellement.
Perso ce WE je vais sortir… mais sur une classique bien plate et plan plan, sans calculs à la noix, pas besoin d’etre un gros malin pour comprendre que ca va être tendu