Non non, le modèle n’est pas archi faux, ça fonctionnait bien dans certains cas. Ca signifiait bien sûr qu’on se trompait complètement dans la valeur de la force d’adhérence de la plaque sur la sous-couche. Mais comme en pratique cette valeur était mesurée indirectement à partir des déclenchement de plaque, ça recalibrait le modèle au mieux avec la réalité.
Sauf qu’on arrivait à des contradictions. Selon le modèle, l’augmentation de tel paramètre devrait engendrer un déclenchement plus facile, mais en réalité c’était le contraire.
Mais pour une certaine plage de certains paramètres, ça marchait bien. Mais impossible d’augmenter la précision pour que ça fonctionne bien dans une large palette de situations, il n’y avait que des exceptions qui fonctionnaient bien.
Oulala t’inquiète, je ne me risque pas dans les pentes que j’estime trop risquées ! Enfin si, mais rarement, et je le sais avant de m’y engager. On apprend beaucoup, mais ce n’est pas une méthode utilisable à grande échelle.
Mais pas de problème, tous ceux qui disent que « n’importe qui se serait fait prendre, c’est impossible d’améliorer l’évaluation du risque, etc », et qui implicitement acceptent de faire partie des 30 sacrifiés chaque année pour la communauté des skieurs, vont dans ces pentes, et me permettent de vérifier mes prévisions.
Ce n’est d’ailleurs pas toujours productif, car ils se font souvent peur dans des pente où mes prévisions sont précises, bien validées depuis longtemps, et où c’est inutile d’aller vérifier. Alors qu’à côté il y a d’autres pentes où c’est beaucoup moins précis et où se serait bien que qqun ait la bonne volonté d’aller y faire un tour