Posté en tant qu’invité par BLANCHON séverine:
Moi aussi je suis atteinte de chondropathie rotulienne, pour bien faire les choses les 2 genoux sont atteints ( en terme médical= bilatéral ), au dernier stade soit IV.
J’ai été contrainte d’arrêter le sport ( devenu ma passion) que je pratiquais depuis l’âge de 4 ans ainsi que mes études sportive à l’UFRAPS de grenoble.
En 1996 j’ai consulté pour la première fois pour des douleurs aux 2 genoux, à l’époque ce medecin du sport n’était pas inquiet, moi j’étais loin d’être rassurée car les douleurs persistées.
Donnant le meilleur de moi même dans mon sport je voyais que je ne tenais plus, mes résultats sportifs s’en faisait ressentir ainsi que le résultat des activités physiques pratiquées dans le cadre de mes études.
En 1998 Grand virage dans ma vie : j’arrête tous ce que j’avais choisi de faire et que j’aimais faire, une nouvelle vie s’est annoncée sans sport et surtout sans objectif professionnel.
Que faire ?
J’ai commencer le parcours du combatant afin de prendre en charge ma santé.
J’ai consulter un premier chirurgien orthopédiste, il m’a parlé d’intervention chirurgicale et de prothése mais qu’avec mon jeune âge ( à l’epoque 21ans ) il ne comptait pas m’opérer et que dans tous les cas il fallait attendre la fin de la croissance osseuse.
J’ai donc pris des traitements afin de renouveler le cartillage et calmer les douleurs ( chondrosulf, injection de liquide synovial dans un genou, prise d’anti-inflammatoires ETC…), sans succés et toujours des douleurs.
A 23 ans, je lui demande si l’opération va pouvoir avoir lieu car je ne vois aucune évolution. Il m’avait répondu qu’il ne me toucherais pas ( sans s’être justifié ).
J’ai perdu patience, je ne savais plus quoi faire pour faire avancer les choses , mes douleurs m’envahisaient et je n’arrêtais pas de prendre des traitements sans aucun résultat.
J’ai donc fais le choix de consulter un autre chirurgien orthopediste qui lui m’a proposé de m’opérer dés l’âge de mes 25 ans.
Il m’avait dit qu’avec cette opération j’allais pouvoir reprendre le sport ( pas tous évidement ) et que mes douleurs allaient disparaîtres à 80 %.
Il y a maitenant un peu plus d’1an que j’ai eu cette intervention ( ostéotomie tibiale de valgisation, recentrage rotulien et athrolyse péronéo-tibilale).
J’ai fait une complication post-intervetion appelée sous le nom d’ALGODYSTROPHIE ( délocalisation de la douleur par une mauvaise gestion du système nerveux ), " un vrai calvaire".
Aprés avoir eu une batterie d’injections difficelement supportable ( nausées et vomissements ) auquelles il a fallu rajouter du repos et bcp de courage mon chirurgien m’a proposé une autre intervention afin d’enlever le matériel d’ostéosynthése qui , pour lui, causait le dérèglement de la douleur.
Aujourd’hui, j’ai 26 ans, je me remets de cette dernière intervention en date du mois de décembre dernier ( réeducation ++++ pour le genou gauche ) et attends de voir le réel résultat de cette intervention avant de faire l’autre genou qui est encore plus douloureux qu’avant du fait d’avoir compenser le poids de mon corps sur la jambe tout le temps de la convalescence.
J’ai perdu 6 Kg idéal pour avoir moins mal et essaye d’aller nager bien que la natation ne soit pas mon sport favoris, j’ai essayé l’aquagym : même pas mal !!!
Actuellement je prends des vacances pour la kiné car tout de même il faut vivre à côté de tout cela.
Pous m’aider à me battre, j’ai fais le choix d’exercer la profession d’infirmière et je suis actuellement en 2ème année encore 1 an et demi à tenir avant de passer le diplôme et bien entendu l’avoir .
Tu vas me dire que cette profession est difficile physiquement, effectivement ce n’est pas facile tous les jours mais en étant optimiste je pourrai certainement trouver un poste adapté à mes soucis : quand on veux on peut !
Bon courage à toi, j’ai de l’empathie et te comprends tout a fait, il faut se battre, beaucoup de personnes sont atteintes de la même chose que nous alors il faut garder espoir.
Le mettre mot de cette histoire est PATIENCE
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