Frilosité ?

Voir ne suffit pas, il faut le boire.
Le fait que ce soit diurétique fait perdre de la chaleur par l’urine. Mais il faudrait faire un bilan thermique.
Mais d’après mon expérience personnelle (qui n’est pas forcément transposable) je pense qu’on doit tout de même y gagner.

hum …
je suis tout aussi frileux quand je ne bouge pas, et pourtant j’ai dormi toute mon enfance avec des vitres givrées dés qu’il faisait froid, et souvent sans chauffage dans la pièce …

c’est pour cela que tu fais du trail
l’activité est le meilleur chauffage qui puisse exister

oui, pratiquement on allume son propre poêle interne :grinning:

l’habitude, oui
pas l’entrainement
ma fille est actuellement au Yukon
c’est quelqu’un de plutôt frileux, du genre à disparaitre totalement dans le sac de couchage pour dormir
et pourtant, là bas, les températures sont tout à fait dignes de la Sibérie profonde
mais elle s’adapte
on peut sortir par n’importe quelle température, habillé n’importe comment, à condition d’adapter son niveau d’activité et son temps d’exposition au froid à ces paramètres
et puis un froid sec est beaucoup plus facile à supporter qu’un froid humide

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Ça c’est vrai. J’ai habité une année en Angleterre, il faisait jamais moins de 0 degrés et pourtant c’était bien pire que de supporter du -15 en Valais! :cold_face:

Bon j’ai pas tout lu, c’est peut-être une redite mais voici mon témoignage: il ne fait pas l’ombre d’un doute que l’entrainement au froid est très efficace. Lorsque j’étais jeune (il y trèèèès longtemps) je m’entraînais pour faire des hivernales. A Lyon je sortais toujours en t-shirt pour aller au restau-U et je me souviens très bien de l’incrédulité des copains me voyant en t-shirt alors qu’ils se gelaient dans leur anorak. A partir du moment où on y va progressivement il est clair qu’on s’habitue très bien. D’autre part à l’époque nous suivions les conseils des cadors de l’époque (messner, Desmaisons…) qui conseillaient de dormir sur le balcon ou de prendre des bains de mains en alternant eau chaude eau froide (mais ça je l’ai pas trop fait c’était quand même douloureux)
De même lorsque je faisais des traversées à ski en laponie je m’étais rendu compte qu’au bout de quelques jours seulement une température légèrement négative était devenue tout-à-fait confortable.

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là, tu prenais des risques
à cause de la pollution, pas à cause du froid
cela fragilise l’appareil respiratoire qui, ensuite, supporte moins bien le froid

Une sémantique que j’ai du mal à suivre…
A partir du moment où tu utilises un procédé et des techniques avec lesquels tu permets à ton corps, ton organisme, d’améliorer ses capacités à supporter des conditions de vie ou des performances inhabituelles (que ce soit l’acclimatation à l’altitude, la capacité de nager plusieurs km, de courir un marathon, … ou du résister au froid), j’appelle ça de l’entraînement.
Si un habitant de Sibérie (ou du Yukon) passe l’hiver dans son logement surchauffé sans sortir, sûr qu’il ne s’habituera jamais au froid.

c’est pourtant simple:
un entrainement efficace: tu améliores tes performances
dans le cas du froid, tu augmentes le temps pendant lequel tu peux rester exposé immobile sans subir de gelures (ce qui est bien différent d’avoir une sensation de froid, ça, c’est très subjectif ), toutes conditions étant identiques par ailleurs (température, habillement, humidité, couche de graisse, … )
ça, je n’y crois pas
l’habitude (ou expérience):
tu connais mieux les limites de ton corps, ce qui va te permettre de dépasser et d’endurer les signaux d’alerte qu’il t’envoie (onglée, inconforts divers, … ), de mieux optimiser l’autonomie dont tu disposes, l’intensité de ton activité …

[quote=« vref, post:53, topic:252948 »]
endurer les signaux d’alerte qu’il t’envoie […], de mieux optimiser l’autonomie dont tu disposes, l’intensité de ton activité …[/quote]
C’est bien de l’entraînement !
Par exemple, dans un entraînement de type anaérobie lactique (du fractionné pour du 400 m par ex), tu habitues ton organisme a subir et supporter un effort alors que les muscles sont en train de se charger en acide lactique.

non
ou alors, il faut trouver un autre terme pour l’« entrainement » où tu fais en sorte de modifier ton corps (par exemple: tu augmentes ta masse musculaire pour améliorer tes performances)

Il y a une histoire de circulation sanguine et donc de tension aussi, non ? Sans parler des hormones et de la génétique qui évidemment jouent un rôle.
De mon expérience personnelle :
La fatigue est un facteur important de froid.
Impératif de couvrir la tête et les extrémités.
Plus on est affûté plus on a froid
Un froid sec se supporte plutôt bien…
Étrangement quand tu es concentré sur qq chose, tu ne ressens pas le froid.
Juste après manger, grosse sensation de froid. Il vaut mieux manger de petits trucs très régulièrement
On peut s’habituer psychologiquement au froid,mais pas physiologiquement (à part prendre du gras)

C’est bien mon souci !
J’ai pris ces fameux 6-7 kgs dans les 6 derniers mois (sans l’mac do contre ma religion, ni la bière : j’arrive toujours pas à aimer malgré mes tentatives…!), et ça n’a rien changé :pensive: !

Moi c’qui m’intéresse, hormis l’histoire de l’habitude ou de l’entraînement, c’est la notion de « ressenti » (une sensation bien subjective, comme disait @vref) .
J’m’en fiche un peu d’avoir moins de gelures ou ci ou ça… J’aimerais juste être plus confort, dans le froid…
J’ai lu un super bouquin qui étudiait les aspects physiques et surtout psychos de la douleur, « Vivre sans la douleur » ça s’appelle, il n’existe pas le « Vivre sans le froid » ? Sinon j’signe d’entrée :wink: (quoique, s’il n’y a plus de froid, reste-t-il du chaud ? Parce que ça, faudrait pas qu’ils s’avisent de me l’enlever !)

Mince, tu m’aurais dit que c’est les grands qui avaient plus vite froid, j’aurais eu une bonne excuse, mais là j’reste toujours aussi chochotte !

A mon sens il n’y a pas forcément de relation de cause à effet entre avoir froid et tomber malade… Clairement ne pas te polluer l’organisme avec du chauffage doit être sain yep, mais si j’faisais ça, c’est juste en dépression que j’tomberais, moi :relaxed: !

Yep j’fais pareil, j’tourne à 4 litres par jour, mais j’pense que l’effet réconfortant est juste sur l’instant : ton organisme dépense par mal d’énergie à mettre cette eau chaude à la température de ton corps quand il caille (dans les pays chauds, le thé c’est cohérent quand il fait chaud, moins de différence thermique avais-je cru comprendre).
Quand t’as pas de douche chaude à proximité, clairement courir partout ça marche bien aussi, hin ! (mais après tu perds des calories. Et donc de l’énergie… Arggg c’est insolubleeeeeeee)

Rassure-moi, pas en grande voie quand même ??? Sinon explique-moi quel est ton secret pour ne pas être chochotte et emmerdante à la fois ? C’est très sérieux, je suis vraiment intéressée.

Sinon, mon copain m’appelle la bouillote. J’ai rapidement chaud dès que je fais de l’effort (avec transpiration), mais je surchauffe également la nuit (pas forcément lorsque je me couche, plus tard et sur le matin). En revanche, je crois que j’ai un peu le syndrome de Raynaud (mains, mais aussi les orteils).
Du coup, je ne suis pas vraiment frileuse, mais c’est pas la panacée quand même.

et puis le thé est un excitant
cela te fait il ressentir plus fortement le froid ?
c’est une hypothèse saugrenue qui me vient à l’esprit

donc, cela supposerait que l’on est plus sensible au froid quand on prend trop d’excitant, parce qu’on aurait épuisé ses réserves de graisse brune ??

On peut le voir comme ça.
J’avoue que c’est pas archi clair.

C’est un peu l’souci !
D’où l’idée des techniques de méditations et de visualisation : si j’m’imagine en train de courir partout, peut-être que ça finira par me réchauffer ?
Bon, logiquement, entre temps, j’ai grogné au pote « nan mais c’est bon là, avance, c’est pas si dur » ! (mais je m’excuse dès que je suis réchauffée hin, promis ;-))

Sur le café qui réchauffe en faisant brûler des calories, c’est comme de courir partout, nan ? Ok c’est bien sympa, mais après t’en as perdu des calories, et c’n’est pas mon but ultime ces derniers temps…
Tout ce qui réchaufferait ferait maigrir, et il faudrait donc manger 4 fois plus quand on est frileux et qu’on cherche à se réchauffer tout l’temps, pour réemmagasiner toute la chaleur brûlée ?
Ou j’ai compris à l’envers ?

@POG Tu noteras que j’ai transformé « sauter » en « courir », la perche était trop grande, sinon (stopppppp n’attrape pas celle-ci !)

Oui, clairement, on bouffe beaucoup plus en hiver après une journée de ski de rando à se cailler les meules qu’après une journée de rando en plein cagnard.

par contre, on boit beaucoup moins …