La graisse isole du froid, mais elle a aussi l’effet pervers d’empêcher le chaud de pénétrer rapidement dans les tissus: tu vas bouger, ton sang s’accélèrera, mais sa chaleur mettra plus de temps à atteindre les nerfs sensibles à la température.
En gros. (C’est pas de moi, j’ai lu ça dans un magazine style Science et Vie).
Je te cites toi, mais d’autres allaient dans ton sens aussi.
Je suis aussi convaincu qu’on s’habitue aux variations saisonnières. À chaque hiver, j’ai une semaine où j’ai froid, puis après c’est bon je suis à l’aise. Même processus en été, y compris en période caniculaire. Mais par contre, je provoque cet effet, en ne m’habillant pas trop chaudement en hiver, ou en restant habillé correctement en été.
2 semaines « pénibles » (et le mot est trop fort) pour vivre à l’aise les 50 autres semaines.
Juste un exemple plus général : les gens qui travaillent à l’extérieur ou presque sont moins sensibles aux conditions météorologiques que quelqu’un qui reste enfermé dans 4 murs.
C’est généralisable aussi avec la pluie par exemple.
Quand je vois des gens s’affoler quand quelques gouttes tombent, alors que leur seul risque c’est d’être mouillés, je me demande dans quel état d’hystérie ils doivent se trouver quand ils prennent leur douche.
Aucune idée, un jour j’ai bronzé au lieu de rester tout rouge.
Ça doit être la même évolution qui fait que des blonds deviennent châtains en vieillissant.