Frilosité ?

Comme vous z’êtes 'achement plus intéressants à lire que mon n’ami Google, j’continue !

Vous savez pourquoi certain(e)s sont plus frileux que d’autres ?

J’crois avoir compris qu’il y a une notion de sexe, vu que les températures des duvets comportent deux catégories distinctes… Pourquoi ? Une histoire d’hormones ?
Il me semblait également qu’il y avait une histoire de poids, ou au moins de masse graisseuse : ce serait logique, ça protègerait… Mais d’où ma question, en fait : j’ai beau faire tous les efforts de la terre plutôt productif pour augmenter ces défenses, j’ai toujours besoin de 2 ou 3 couches supplémentaires par rapports aux coupains…
Une notion de « résistance » psychique, peut-être ? Genre comme la douleur, certains sont plus ou moins « aptes » à résister à la même douleur ? Comme si ça dépendait un peu du fait qu’on « s’écoute » plus ou moins ? M’enfin quand j’ai la chair de poule au soleil en été, c’n’est pô qu’une question d’écoute…!

Et, question subsidiaire, l’« entraînement » servirait ? Genre plus t’habitues ton corps à avoir froid, plus il le vit bien ?
Parce que pour l’instant j’le fais à l’insu de mon plein gré, j’vais dans le froid mais j’le supporte vu que j’y vis des chouettes trucs, mais ça peut valoir le coup d’y aller encore plus exprès pour moins en chier ensuite ? Ou c’est juste s’épuiser pour rien ?
(Pour les « couches » justement, j’ai remarqué que ne pas enfiler la doudoune quand j’ai froid en me disant « je la garde pour quand j’aurai encore plus froid », ça ne sert à rien d’autre de faire qu’au moment où j’l’enfile, mon corps s’est tellement épuisé à me réchauffer qu’elle ne suffit plus, alors que si j’la met d’entrée, je garde un peu d’énergie…)

Bref, j’arrête là mes z’hypothèses, j’attends les vôtres !

Je n’ai pas d’hypothèse. Je gère le truc de façon tout à fait classique : quand j’ai froid, je m’habille; quand j’ai trop chaud, je me déshabille.
Pour l’instant, cette méthode me donne toute satisfaction.

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Mais habillé, immobile dans le froid, t’as plus froid ? Même avé mes habits les plus chauds, j’suis souvent obligée de courir partout pour être bien…
Auquel cas faudrait souvent que je m’habille avec un duvet, ça pourrait être l’occas de lancer une nouvelle mode…

Laisse moi deviner, t’es une crevette un peu ?

J’y connais pas grand chose, mais j’ai quand même des bases. Une personne toute sèche aura bien plus rapidement froid qu’une autre, pour plusieurs raisons. Ben déjà parce que la graisse ça isole bien mieux que du muscle, ou que rien du tout. Et ensuite, car c’est du carburant. Le corps sait se réchauffer tout seul, mais il va devoir cramer du combustible, idéalement du combustible lent quand t’es au repos, donc de la graisse.

Après j’avais regardé l’histoire du mec qui est quasi insensible au froid, y’a le facteur génétique qui joue pas mal, mais de ce que j’avais lu par rapport à ce type, on n’est pas encore tout à fait au point sur ce sujet.

Après, en mouvement, y’a pas photo, tu vas monter en température, mais chacun à sa sauce. Une personne plus massive (encore une fois, pas comme toi ?) utilisera plus d’énergie pour le même effort, et générera plus de chaleur.

Voilà, pour le reste autant laisser la parole aux experts, typiquement ceux qu’ont étudié la bio.

Un point quand même, mais j’imagine que t’es au courant : mettre 12 couches, en particulier si tu transpires, que y’a pas de couche d’air, ben t’auras plus froid que 2 couches avec une belle lame d’air sec qui bouge pas entre les 2

Ya des expéditions qui se préparent au K2 cet hiver. Un pti stage de 3 mois rien qu’au CB je pense que ça fait bien relativiser les choses et peut-être progresser.
Quant à ton histoire de crevette @adri1v il y a sans doute une part de vérité mais Eli Revol n’est pas obèse non plus il me semble et elle a survécu au Nanga en hiver.

ben oui !
c’est physique
il faut plus de temps pour refroidir un grand corps que pour un plus petit
de même pour le réchauffer
c’est comme pour stériliser un bocal plein: il faut plus de temps d’ébullition pour un gros bocal que pour un petit

ça, je n’y crois pas
par contre, l’« entrainement » (mais on devrait plutôt parler d’habitude, voir d’expérience) permet peut être de mieux déterminer le moment où il FAUT remettre ou enlever une couche

huhu !!
alors là, la chair de poule est un signal très volatil, qui peut intervenir dans des conditions très diverses
il est fait pour te réchauffer, mais son apparition peut aussi vouloir dire que tu as un coup de soleil (et ce n’est qu’un exemple )

Bah nan j’transpire pas, pourquoi tu crois que j’mets pas de pof :wink:

Plus sérieusement c’est logique c’t’histoire d’isolant et de carburant, mais j’ai la sensation que j’gagne en frilosité autant qu’en masse graisseuse ces derniers temps : ça perd tout l’intérêt des efforts que j’fais !!

C’est un peu ma question : si vraiment ça fait « progresser » why not, mais pas très envie de souffrir « pour rien »…
Par contre s’il s’agit de relativiser, on rejoint le facteur de résistance psychique dont je parlais, et peut être bien qu’un bon entraînement en méditation sera aussi « productif » et bien moins douloureux…

Ca veut pas dire qu’elle a eu plus froid que son pote (lui il pouvait juste plus marcher). Elle était équipée en fonction de sa résistance au froid. Et y’a la part de génétique. En très haute montagne, par temps dégueulasse, pour joindre la pratique à la théorie, j’ai remarqué que beaucoup bouger est indispensable, même équipé correctement, et c’est galère avec l’altitude. Et toujours pareil, vu les kilos que j’ai perdu là haut, sans faire d’efforts extrêmes, j’imagine que le froid y est pas pour rien, en particulier la nuit.

Hop quelques éléments de réponse :

https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/data/20000/reader/reader.html#!preferred/1/package/20000/pub/28744/page/5

L’étude montre que la température de la peau de Hof est régulée volontairement, ce qui est inhabituel et explique la résistance aux gelures ; l’équipe a aussi pu observer que l’activité de son système nerveux lympathique, normalement autonome et non régulé consciemment, a augmenté lorsqu’exposé au froid et que les muscles intercostaux consommaient beaucoup plus de glucose qu’en situation normale. La consommation de glucose se traduisant par une production calorifique, l’air passant dans les poumons se réchaufferait avant d’entrer dans le sang

Ton article en lien répond à quasiment tout, sauf:
Les roux.
Et oui, un roux emmagasine facilement la chaleur et peine à la restituer dans l’environnement. Dès qu’il bougera un peu, il aura chaud. Dès que le soleil dardera ses rayons lumineux sur lui, il aura chaud (sauf s’il y a du vent, et encore). C’est d’ailleurs de ça que vient la légende du roux qui pue, c’est juste qu’il transpire plus rapidement et/ou abondamment qu’un autre.

J’eu été roux, j’en garde certains avantages (ça ne me coûte pas cher en pulls).

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Je n’ai volontairement pas fait la comparaison avec Tomek car je sais bien qu’en ce qui le concerne le problème était avant tout du à une ophtalmie qui a dégénéré+ altitude puis ensuite bien sûr le froid.
C’était juste pour dire que toute crevette qu’elle soit elle a résisté à des conditions de froid extrême. Elle a eu froid bien sûr (elle a eu des gelures je crois) et on est bien au-delà du stade des frissons là :wink:

Le côté génétique peut-être aussi, j’en sais rien.
J’aurais tendance à croire que ça peut se se travailler, et que ça joue autant (plus ou moins j’en sais rien) sur le psychique que sur le physique

Je suis du genre frileux c’est pour ça que j’ai renoncé au K2 cet hiver :wink:

Où ca?

Et comment t’as réussi à en guérir ? L’homéopathie ? Les huiles essentielles ?

Pic Lénine, j’ai perdu dans les 10kg en 3 semaines…

La résistance au froid doit jouer certainement. Mais il y a aussi l’effort physique, j’ai perdu pas mal de kilos’ sur des trucs pas forcément trop froids mais longs (plusieurs jours) et physiques et où on n’'est pas a portée de main du frigo :wink:

moi je pense que c’ est même une question d’ habitude et d’ entrainement: les premiers chauds au printemps et les premiers froids à l’automne sont plus difficiles à supporter car le corps n’a pas l’habitude…
il y a une expérience à faire: dans trois bassins mettre de l’eau très chaude, à température ambiante et froide; mettre une main dans l’eau chaude et l’autre dans l’eau froide et ensuite les mettre tous les deux dans l’eau à la température ambiante:
la même eau, une main la sent froide et l’autre chaude;
il y a beaucoup de temps, l’ hiver je voulais toujours rester au chaud: à la maison beaucoup plus que 20 degrés :astonished: quand je sortais j’avais toujours froid!
maintenant chez moi je garde une température très basse depuis la première chute de température: tout de suite souffre un peu mais après, l’ hiver, je souffre beaucoup moins le froid!
Peter Boardman s’ entraînait au réfrigérateur parmi les surgelés…:grinning:

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L’article explique comment les femmes sont plus frileuses en moyenne (différence hormonal), mais pas pourquoi l’évolution a favorisé cela.
Une hypothèse est qu’en s’auto-chauffant moins, les femmes conservent mieux leur graisse, permettant de la réserver pour l’allaitement.
Bien sûr ça implique une isolation ou un chauffage extérieur. Mais depuis l’invention du feu et des vêtements on se débrouille pas trop mal.

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41 messages ont été déplacés vers un nouveau sujet : Digression sur la frilosité

Voire d’adaptation. Personnellement je ressent mon corps s’adapter aux différences de température chaques années. Surtout quand il commence à faire chaud . J’ai constaté cela au fil des ans pendant mes années de grandes activités sportives. J’ai appris à bien appréhender mon corps et ses sensations. Et j’ai constaté que chaque années, quand les grosses chaleurs arrivent, je suis complètement crevé, épuisé pendant une semaine. Le temps que le corps s’adapte à l’effort sous la chaleur. Le temps que la thyroïde joue son rôle. Pis ça repart en pleine forme. Je peux grimper sous la chaleur sans être accablé. jusqu’à un certains points quand même …
Le passage à des températures basses n’est pas épuisant mais clairement je sens mon corps « s’habituer au froid » .

Cela dit rien à voir avec le thème de la frilosité…

Bizarre ça.
Moi c’est le contraire. Les grosses chaleurs je les supporte un jour, deux jours, trois jours.
Mais au bout d’une semaine, deux semaines je fatigue.
J’ai bien ressenti ça en 2003 à Grenoble. Plus le temps passait moins je supportais.
J’ai fini en Bretagne où il faisait 20 degrés :wink:

Mais on parle pas de la même chose.
S’habituer aux températures extrêmes en s’y exposant régulièrement, ça me paraît logique, mais que ce soit en froid ou chaud extrême on est forcément plus éprouvé si l’exposition est plus longue.

C’est marrant, je me posait la même question aujourd’hui ? :wink:
en général j’ai 2 couches de plus que mes binômes (et en plus j’ai pris du poids…!)
cet aprèm’ j’avais 4 couches (dont 2 dites thermiques) + 1 doudoune alors que mon partenaire est resté en t-shirt ! :grin:
il m’a donné une réponse : c’est un t-shirt Decathlon avec de la laine mérinos. Faut que j’essaie !!!

Ah ? Alors sûrement que je manque d’expérience, mais enlever une couche quand on a chaud ou qu’on va très bientôt avoir chaud et en mettre une dans le cas inverse, ce ne serait pas la meilleure technique ?
(Ou alors tu voulais dire qu’on connaît mieux ses limites et degrés de tolérance avec l’expérience ?)

J’n’y crois qu’à moitié : jusqu’à mes 12 ans j’n’ai jamais eu besoin d’enfiler un pull (genre les instits croyaient à de la maltraitance :smirk:), et bim d’un coup d’un seul, virage de bord ! Pourtant j’n’ai pas dans l’idée qu’on change de gènes ado…
(Ou alors j’avais épuisé mon quota de résistance ?)

Carrément d’accord avec toi, même s’il est dur de jauger si c’est le froid ou l’effort au final… Y a même pas besoin que ce soit très long, la moindre pitite course en montagne me fait perdre 3 kgs sur le week-end si j’fais pas gaffe… Énergie perdue à me réchauffer ou effort intrinsèque ?

L’est peut être là la différence entre les frileux et les autres : moi je m’épuise à l’arrivée du froid, clairement, alors que l’arrivée des chaleurs est juste un doux moment (parfois un peu physique, mais toujours agréablement vécu…).
J’me trompe en imaginant que plus t’es frileux mieux tu résistes au chaud (et vice versa) ?

Je sais que quand j’suis confort, autour z’ont tous chauds, et quand ils sont confort, moi j’me caille… Ça vous parle, c’est généralisable :thinking: ?

@adel13 Cherche pas, le tee shirt n’y changera rien… Il grimpait en petites manches longues quand j’avais collants sous pantalons, guêtres, polaire, doudoune, gore tex et bonnet… Et j’ai quand même réussi à râler en 1er :innocent: