Posté en tant qu’invité par localcharente2:
Je suis tombé sur un article paru dans un Grimper de 97 je crois (peu importe la date d’ailleurs) et qui concerne un entretien avec Rouhling.
Dans cet article, Rouhling parle notamment de la voie L’autre coté du ciel. Suite à cette lecture qui m’a fait bondir et le mot est faible, je me suis entretenu avec des grimpeurs locaux (charentais) qui m’ont conseillé d’aller sur le site de camp to camp.
Après lecture des ces différents échanges, je me suis senti obligé d’apporter mon témoignage car concernant les méthodes Roulhing, je pense pouvoir dire que je fus le premier à les dénoncer non pas par l’intermédiaire d’articles ou autre mais de grimpeur à grimpeur si je puis dire. A l’époque, ce qui fut l’objet de mon altercation avec Rouhling qui à cet époque était un de mes meilleures potes, fut justement ce qu’aborde cet article à savoir , pour résumer, le respect.
Extrait de cet article
- Grimper: Dans l’autre coté du ciel, tu as taillé des prises, mais surtout tu as garder l’équipement originel de la voie d’artif qui passait par là. Ça aussi c’est paradoxal, non?
- Rouhling: A ce stade, la question est de savoir si je voulais respecter cette voie d’artif ou pas? J’ai estimé que ça pouvait passer sans rien changer. Alors par respect des premiers équipeurs, j’ai tout laissé en place. Enfin j’en ai arraché quelques-uns en tombant, mais les autres on tenu.
Dans ce même article, Rouhling parle de « cornière », c’est une grosse connerie il n’y en a jamais eu dans cette voie, à moins qu’il est dit cela pour se donner bonne conscience.
La vérité sur l’équipement de cette voix est tout autre.
A l’époque ou Rouhling travaillait cette voix qui s’appelait « le grand toit » (passage très prisé des amateurs d’artif facile car elle permettait d’apprendre le maniement des étriers) l’équipement était tout à fait sûre.
Pour mémoire, les clous utilisés à l’époque étaient fait avec du carré d’acier de 10x10 rentré à force dans un trou de Ø 10 sur une longueur de 10 cm. Ça fait 25 ans que je grimpe dans la région, et jamais je n’ai vu un clou de ce type correctement posé s’arracher. Les clous du grand toit étaient tous très bien posés.
Revenons quelques années en arrière.
Quand un certain samedi après-midi j’ai appris que Rouhling venait de ré équiper le grand toit, je suis allé le voir pour lui dire que ce qu’il faisait était irrespectueux pour les amateurs d’artificiel, que c’était dégueulasse de sa part et que c’était un gros connard. Il n’a pas aprécié, s’est surement beaucoup retenu pour ne pas me balancer une pèche en pleine gueule (allusion faite par localcharente il y a quelques article de cela) et la seule réponse qu’il a donné, devant témoins, c’est que « l’artif était dépassé et qu’il fallait savoir évoluer » en clair ferme ta gueule vieux con,l’avenir de l’escalade c’est moi.
La démarche de rouhling est maintenant bien connue. Dans le cas du grand toit (l’autre cote du ciel) le but est clair. On taille, on travail la voie avec un équipement rapproché (c’est beaucoup plus pratique) on enchaine et une fois que tout ça est fait, on la dé équipe pour la ré équiper de tel façon que les pas durs deviennent intravaillable facilement. Preuve en est, combien de fois cette voix à été répétée?
En conclusion, force de constater que pour son plaisir, Rouhling a priver des dizaines de grimpeurs du bonheur de se promener dans un toit avec des étriers.
Pour info, cette voie a été refaite en artif, une seule fois je crois, avec crochets à goutte d’eau et donc réservé à certains grimpeurs.
Certains vont me dire « t’as qu’a la ré équiper ».
Et bien non, car j’espère qu’un jour Rouhling s’apercevra de son erreur et le fera. Très honnêtement je n’y crois plus beaucoup.
Dans le pire des cas, si je devais retourner dans le grand toit, ce serait pour boucher les prises taillées et remettre les clous à leur ancienne place. Vu que ça représente beaucoup de travail, il y a peut de chance que je le fasse.
Comment se fait-il que Rouhling soit devenu tricheur voir malhonnête et dont l’éthique relève de celle de la hyène.
Le pire dans cette triste constatation, c’est que tu es très fort Fred et que tu triche avec toi même.
Fred, tu n’as peut-être pas su maitriser tes relations, je pense aux sponsors, les photographes, la presse spécialisée enfin tout ce qui a fait qu’aujourd’hui tu es devenu un show biz.