Sachant que mon niveau max après travail en ce moment est 6c, j’estime coter correctement (marge d’erreur = demi-lettre, c’est à dire un « + ») entre le 5c et le 6b.
En dessous, je ne vois pas toujours les nuances de difficultés, et préfère me fier à des personnes pour lesquelles le 5 n’est pas une évidence.
Au dessus, je manque et d’expérience et d’objectivité pour donner un avis pertinent, et je me fie donc à des grimpeurs plus forts.
Je me fonde sur mon expérience de 15 années de grimpe sportive régulière, et sur la comparaison aux voies de référence, autrement dit celles qui semblent faire l’unanimité sur leur cotation.
Je précise que c’est un sujet sur lequel j’ai un peu réfléchi, puisque comme co-auteur du topo des Vosges-du-Nord, j’ai coté ou affiné les cotations de plusieurs centaines de voies de ma région.
Bon, ça ne va pas nous aider à coter Salamandre…
Mais toi, arm13… va falloir que tu répondes aussi !
Et à ça au passage…
Et puis ne nous leurrons pas… la cotation des voies « au niveau max » sera toujours sujette à caution… pas pour des raisons d’honnêteté, mais simplement de recul. Il faut du recul pour coter. Et pour l’objectivité, un nombre suffisant d’avis.
En cela la venue d’Ondra dans notre petit monde de l’escalade est une bonne chose, car avec une trentaine de voies dans le 9ème degré, il commence à avoir le recul pour juger objectivement de certaines voies.
Et nul doute que les grimpeurs des années 2010, qui évolueront peut-être dans le 9b/c, pouront réviser avec plus de justesse les actuelles voies de 9a, 9a+ et 9b.
Il aura fallu plus de 10 ans et quelques répétitions pour définitivement mesurer Action Directe 9a.