S’il est abusif de dire que tous les météorologues en 2020 sont des experts des couplages océan/atmo/cryosphère, des forçages naturels et anthropique qui à la fin font notre climat, tous les météos que je connais sont quand même de très fins connaisseurs
Par exemple, quand un météorologue (qu’il soit un agent de MF, d’un labo de glacio/climato ou travaille dans un bureau d’étude, chez un énergéticien ou un simple passionné) analyse le temps de retour d’une température ou d’une précipitation, il a tout un contexte, une « climatologie », en tête.
La plupart des météos d’aujourd’hui ne sont pas prévisionnistes mais tous ont de bonnes connaissances en prévi
De même, beaucoup de chercheurs en glacio/climato et même des gens de l’industrie ne se disent pas météorologues alors que ce sont des pros du domaine (mais certes, ce n’est pas marqué sur leur fiche de poste).
L’ampleur et la rapidité du réchauffement est telle que beaucoup de secteurs sont impactés et ont dû réfléchir et modifier leurs pratiques. Par exemple, les -10°C et les jours dans dégel en plaine sont en train de devenir très rares, rendez-vous compte du nombre de domaines (énergie, agriculture, santé, urbanisme, construction, mécanique, transports) qui sont directement impactés ?
Ne jouons pas sur les mots, les problèmes de (changement de) climat ont un rapport évident
Bien d’accord avec vous sur la disparition des centres MF et d’une expertise sur les territoires, mais bon, il faut faire des économies et virer du fonctionnaire (je m’en fous je suis contractuel ), et si les populations desdits territoires ne se bougent pas pour aller contre, ben tout fermera sauf Toulouse, c’est clairement anticipé et planifié…Le maintient de Chamonix et Briançon n’est dû qu’aux luttes locales et la détermination des populations.
Pour la période 1960-1980, il me semble que la thèse généralement retenue est la rétroaction négative sur les aérosols de combustible pétrole/charbon qui auraient un effet d’ombrage rafraîchissant.
Le truc c’est que l’on a continué à émettre des GES et diminué les aérosols, augmentant le réchauffement (et améliorant probablement notre santé au passage ).
Ce genre d’effet est ultra-problématique et déboulonne généralement les «« solutions »» de géo-ingénierie.