Les activités humaines sont responsables du réchauffement des 50 dernières années avec un degré de confiance supérieur à 95% (GIEC).
Ce ne sont pas des politiciens qui le disent, mais les observations scientifiques et l’état de l’art de la météorologie et de la climatologie.
Les glaciers fondent et disparaissent aujourd’hui à cause de nos émissions de gaz à effet de serre.
D’ici la deuxième moitié du siècle, les glaciers auront vraiment du mal à se maintenir sous les 4000m dans les Alpes.
Ce n’est pas une question d’opinion, mais un consensus scientifique d’une ampleur et d’une solidité exceptionnelles. On est bien au delà de la relation cancer du poumon tabac/amiante…
Qu’aurait à gagner un météorologue d’aujourd’hui à mentir ou bidouiller les modèles et les observations ?
Croyez-vous que ce ce soit facile, ou juste un jeu, de relever chaque mois des observations qui démontrent un saut dans l’inconnu, d’anticiper des températures proches voir supérieures à 48°C potentiellement sur une grande partie Est de la France d’ici 15 ans?
Perso, mon rapport à la montagne à changé du tout au tout, impossible de faire une sortie sans me dire de bien graver ce que je vois dans mon cœur parce que les couloirs encore en neige aujourd’hui sont condamnés à disparaitre à très court terme (le Couturier à la Verte, au rythme ou on va, je lui donne 10ans max avant d’être en rocher ou en glace bleue en permanence).
Franchement, non, c’est très difficile de rentrer chez soi le soir et de faire l’air de rien, de «prendre du recul», c’est pas un jeu, c’est le réel.
De toute manière Oma, et pour rassurer tout le monde, les budgets alloués à Météo-France (mais aussi au CNRS) sont en baisse continue depuis une dizaine d’années, et MF va encore subir un nouveau plan d’économie drastique d’ici 2022.
Ironiquement c’est une belle victoire de l’opinion politique socio-libéralo-climatosceptique…
Parce que au niveau des lobbys industriels, alors là, il y a des intérêts financiers massifs qui poussent et savent se faire entendre, eux…