Fonte des glaciers

oui c’est une conspiration :lol:

mais non, en fait en regardant dans ISI je me suis fait avoir vu que les memes ont publies 2 articles coup sur coup a GPC …
my bad on this one :wink:
Faut que je jette un oeil au papier de 2012 du coup …

Posté en tant qu’invité par Joss:

Oui, oui…Je suis sûr que les auteurs attendent avec impatience. :lol:

cette phrase est quand meme incroyable quand on la lis bien! J’aime particulierement le « font qu’il est difficile de ne pas conclure que » :lol:

Dans son message du 21/12 à 00:12

Le diagramme qui accompagne ce message permet effectivement de constater que les émissions entrantes de CO2 dans l’atmosphère dues aux dégagements d’origine anthropiques sont de 7Gt/an, alors que la masse des émissions naturelles est de 300Gt/an, ce qui est effectivement modeste.

Mais il y a une toute autre façon de considérer les données de ce diagramme :

                             [b]Unités    en   Gt/an[/b]
                              Émissions      Absorptions 

Naturelles 300 301

Le bilan n’est pas tout à fait équilibré (incertitudes, valeurs approchées).
Étant donné la stabilité de la quantité de CO2 avant l’ère industrielle sur de longues périodes, on peut affirmer qu’en fait le bilan est nul.

Si on fait l’état des lieux avec le forçage anthropique, cela donne :

                             [b]Unités    en   Gt/an[/b]
                          Émissions      Absorptions 

Naturelles 300 300
Anthropiques 7 1,5
Bilan annuel + 5,5

Or le CO2 a un temps de résidence dans l’atmosphère beaucoup plus long qu’une année, de là son accumulation.

Ce diagramme indique de plus que l’atmosphère contient 750Gt de CO2. À raison de 5,5Gt par an il suffirait de seulement 68 ans pour en augmenter la quantité de 50%.
On n’est pas du tout me semble-t-il dans le négligeable.

Il y a plus de 200 ans que l’ère industrielle a commencé.
Bien sûr les émissions anthropiques de CO2 étaient nulles au début de l’ère industrielle. Mais quand même.

Ainsi finalement ce que je retiens ce n’est pas du tout la faible part des émissions anthropiques dans les émissions totales, mais bien le déséquilibre actuel dont ce diagramme illustre la réalité.

Par ailleurs cela ne démonte, certes, en rien l’affirmation ci-dessous (message ibidem) :

Mais convoquer un diagramme, qui sur un point important montre le contraire de ce que l’on soutient, est tout à fait, comment dire, dommageable quant à la suite.

D’autant que le CO2 étant effectivement un gaz à effet de serre, je n’arrive pas à comprendre comment son augmentation très significative et bien documentée dans l’atmosphère serait sans conséquence sur l’augmentation de la température moyenne de La Terre.

Moi ? Faire une erreur ? Jamais. Ça ne va pas, non !

:wink:
Bon, on n’est pas au bistrot ici, que diable ! Donc, un peu plus sérieusement,

j’admets une erreur, dans le sens où les quantités de CO2 dans l’atmosphère ne sont pas rigoureusement stables, il y a donc nécessairement des périodes pendant lesquelles les bilans sont positifs du point de vue de l’atmosphère et d’autres négatifs, mais j’ai retenu que ces variations sont relativement lentes et qu’à l’échelle de quelques siècles elles s’annulent, tandis que les émissions d’origine anthropique, illustrées par ce diagramme que l’on peut facilement retrouver sur la page Les nouvelles, bien que modestes à l’échelle annuelle s’accumulent. Il est vrai qu’il ne s’agit pas d’un diagramme dynamique, mais je crois qu’il est intéressant de le replacer dans un contexte évolutif.

[quote=« gunkskid, id: 1460780, post:258, topic:127200 »]Ah! on revient à Salby :slight_smile:
oui, mais quel est le poids de cette accumulation par rapport aux sources naturelles dans la grande lessiveuse?[/quote]
Là, je ne sais pas qui est Salby.
Pas encore.

Si je me rapporte au diagramme posté par Hugues705 le 21:12 à 00:12 le poids de cette accumulation est d’environ 0,7 % /an .

La période de référence est la décennie 1980:1989 (source du diagramme http://www.grida.no/graphicslib/detail/the-carbon-cycle_a224). Depuis les quantités annuelles de CO2 d’origine anthropique relâchées dans l’atmosphère ont continué de croître.

Le CO2 a un temps de résidence long dans l’atmosphère vis à vis des durées qui nous intéressent ici, c’est à dire de l’ordre du siècle. Il n’est donc en rien abusif de remarquer qu’un tel rythme conduirait à une augmentation de 50% du CO2 dans l’atmosphère en seulement 70ans.
D’autant qu’on peut remarquer que d’après les données issues des carottages glaciaires sur 400000 ans les variations naturelles ne sont ni aussi rapides, ni aussi fortes que celles dues aux émissions d’origine anthropiques (cf. par ex. le diagramme p. 10 de cette discussion le 18/12 à 23:36).

tu peux pousser jusqu’a 800000 ans

et la concentration en CO2 dans l’atmosphere n’a jamais ete aussi elevee sur cette periode, constat que l’on peut prolonger au moins j’usque vers le milieu du Miocene (10 Millions d’annees)

Mais a part cela l’augmentation de CO2 n’a rien a voir avec les activites humaines … que ne faut il pas entendre (enfin lire dans ce cas) :o

D’autant plus que cette histoire qui consiste à dire que le l’augmentation du co2 atmosphérique est due aux sources naturelles comme
conséquence de la hausse de la température globale moyenne rencontre un léger problème:

  • on sait quelle est la quantité de co2 émise par l’homme durant l’ère industrielle
  • on sait quelle est la variation du co2 atmosphérique durant la meme periode
  • on sait que la seconde est positive et inférieure à la première

durant cette phase, les ressources naturelles ont absorbé du co2 nonostant la hausse de température.

Ne vous inquiétz pas, la hausse de la température aidant, elles le relacheront, ainsi que le méthane d’ailleurs.

Les glaciers des Alpes françaises ont perdu en moyenne le quart de leur surface en 40 ans (270 km2 contre 375 km2 en 1971). Le massif des Écrins est particulièrement touché avec une perte de -37%. http://www.ecrins-parcnational.fr/actus/51-patrimoines/1261-la-nouvelle-carte-des-glaciers-ecrins.html

« La fonte accélérée des glaciers des Alpes […] est beaucoup plus rapide que ce que pensaient jusqu’alors les scientifiques. C’est la conclusion d’une équipe de glaciologues français, allemands, autrichiens et suisses dans une étude qui vient d’être mise en ligne sur le site des Geophysical Research Letters. […] Ils se sont penchés sur six glaciers particuliers, étagés entre 2 400 et 3 500 mètres d’altitude : Sarennes et Saint-Sorlin en France, Gries et Silvretta en Suisse, Hintereisferner et Vernagtferner en Autriche. Ils ont traité, avec un modèle statistique, les mesures in situ réalisées depuis cinquante ans sur ces six formations, en se focalisant sur la langue, c’est-à-dire sur la partie en aval des glaciers. […] Ces travaux confirment la débâcle annoncée par les glaciologues : avant la fin du siècle, les géants blancs culminant à moins de 3 500 mètres auront disparu du paysage alpin Il s’avère surtout que la fonte actuelle s’opère à un rythme nettement plus soutenu que le donnaient à penser les études antérieures. […] les nouvelles mesures montrent que la fonte a augmenté en réalité de 1,9 mètre de glace par an. Soit, sur la décennie 2003-2012 toujours, une fonte supérieure de 65 % à ce que l’on croyait. […] Ces travaux ne font que confirmer la débâcle annoncée par les glaciologues : avant la fin du siècle, les géants blancs culminant à moins de 3 500 mètres auront disparu du paysage alpin, seuls subsistant les plus altiers, comme la mer de Glace, les Bossons, Taconnaz et, bien sûr, le mont Blanc. »
http://wwww.lemonde.fr/climat/article/2017/02/16/les-glaciers-alpins-fondent-a-tres-grande-vitesse_5080829_1652612.html

« Okjökull se meurt, Okjökull est déjà mort. Mais des chercheurs islandais et américains refusent que cette agonie demeure silencieuse. Ce dimanche 18 août, ils vont donc dévoiler une plaque commémorative en lettres dorées – le genre qu’on appose là où a eu lieu un crime qui ne doit surtout pas tomber dans l’oubli. Voilà ce qu’elle dit : »« Tous nos glaciers devraient connaître le même sort au cours des deux cents prochaines années. Ce monument atteste que nous savons ce qui se passe et ce qui doit être fait. Vous seuls savez si nous l’avons fait. »"
La suite ici :

Le tourisme toujours plus haut

Daudet s’emporte : «Cette pelle mécanique ici est une vision ultraviolente. Elle est l’allégorie de notre monde de goinfres, d’un capitalisme qui ne sait évoluer sur la planète autrement qu’en détruisant, qu’en pillant. Sommes-nous incapables de changer de direction ? Allons-nous sucer jusqu’à la dernière goutte de la dernière langue de la mer de Glace ?»
La mer de Glace «Un milieu que l’on croyait immuable...» - Libération

:cry:

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Je suppose que l’alpinisme va entrer au patrimoine mondial etc. au titre de curiosité historique.

on peut même naviguer dessus !
le port de la mer de glace va bientôt voir accoster des navires. le délire devient réalité

Les trous dans la glace ont été creusés volontairement en dépensant de l’énergie par les Chamoniards. Et ces escaliers en béton superjolis, ils ne sont pas arrivés là tous seuls.

C’est sûr que c’était mieux avant:
https://www.camptocamp.org/images/1134926/fr/vue-de-la-mer-de-glace-depuis-la-flegere-en-1856
https://www.camptocamp.org/images/979202/fr/mer-de-glace-source-de-l-arveyron-xixe

Attention toutefois : le réchauffement climatique a commencé avant l’apparition des automobiles. On a bien la preuve avec ces photos du Glacier du Rhône que le problème est ailleurs, contrairement à ce que disent des politiciens manipulateurs, (en particulier les Verts et leurs alliés):
https://www.camptocamp.org/images/974905/fr/glacier-du-rhone-par-braun-en-1860
https://www.camptocamp.org/images/987430/fr/glacier-du-rhone-en-1900-par-wehrli
https://www.camptocamp.org/images/883352/fr/glacier-du-rhone-en-1930
Après 2000: http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/d/db/Rhonegletscher_Furkapass_15092011.JPG/1280px-Rhonegletscher_Furkapass_15092011.JPG

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Je ne comprends pas en quoi ces photos sont des preuves de quoi que ce soit.
Vous pourriez développer s’il vous plait ?