À l’écoute du chant des glaciers qui fondent.
Je cite : « Depuis 2010, la vitesse du Kongsvegen est passée de quelques mètres par an à plus de 40, soit une multiplication par un facteur dix. Cela ne concerne pour l’instant que la partie supérieure du glacier, mais nous constatons une progression d’année en année vers les zones inférieures. Cette dynamique pourrait mener à une déstabilisation du glacier, et si cela survient, ce glacier, de 15 km de long, de 2 km de large et de 300 mètres d’épaisseur, pourrait plonger dans l’océan et engendrer des dommages majeurs sur l’ensemble du fjord. Et le Kongsvegen n’est qu’un cas parmi des milliers à travers le monde…/…
Le plus léger des mouvements d’un glacier génère une vibration qui contient des informations cruciales sur ses dynamiques.
Le son des glaciers est primitif. Il voyage de nos oreilles à nos tripes. On y perçoit notre désir d’exploration autant que notre impact sur l’environnement. Est-ce qu’ils pleurent, chantent ou rient ? Difficile à dire, en tout cas ils ne restent pas silencieux. Cette année, mon ami Clovis Tisserand, est venu avec moi enregistrer ces voix d’Arctique »
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