Fond de sac

Pour cela, j’ai 2 autres objets : mon réveil pour partir tôt (je suis très chiant pour cela), ma montre pour vérifier que je tiens l’horaire et rebrousser chemin si j’explose l’horaire.

Bien évidement, ça va dépendre de la course (longueur, difficulté, engagement) et de la période de l’année. Au solstice d’été, on y voit sans frontale pendant quasiment 18h. En partant tôt, on peut donc déjà faire des belles bambées en ayant une très grosse marge sur la nuit.
Parfois, je me rate. Ca partie du piment de la pratique outdoors.

Au solstice d’hiver, on peut y voir sans frontales pendant quasiment 9 h.

Ah mais si il y a pas d’imprévu pas la peine de fond de sac effectivement
Parfois rebrousser chemin c’est plus long que de terminer…

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Quand on y voit 18h dans la journée, on peut déjà gérer un paquet d’imprévus sur une sortie de 8h démarrant tôt. Si ces 10h de rab ne sont pas suffisant, il est probable que l’imprévu est grave et que la frontale n’y change pas grand chose. Si ce n’est pas grave, on est quitte pour passer la nuit dehors : ce n’est pas un drame.
8h d’effort physique, c’est déjà une très belle journée.

C’est bien pour cela que j’ai évoqué l’engagement. L’engagement c’est la possibilité de rebrousser chemin, l’éloignement de la civilisation …

Camptocamp.org La cotation engagement est une estimation du degré de danger dans lequel se trouverait l’alpiniste si un problème survenait. Elle prend en compte de nombreux critères et reste subjective. Parmi les critères principaux, on peut noter l’éloignement de la civilisation (refuge, vallée, etc.), les possibilités d’échappatoires ou de redescente, le niveau d’équipement de l’itinéraire et l’altitude.

On est d’accord, mais je pars du principe que quand on parle de fond de sac, c’est que l’on a un sac, et que cet élément (la frontale) a un poids négligeable par rapport à son utilité. Je ne parle pas d’aspect vital ou autre, bien évidemment que l’on s’adaptera à la situation si on en a pas ou si on l’a oublié, je suis toujours revenu, mais j’ai parfois bien galéré !

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Effectivement quand je pars seul d’autant plus j’ai tendance à prévoir quelques trucs au cas où je reste coincé quelque part, blessé ne pouvant plus avancer. Bon avec le portable c’est pus tout à fait pareil mais on sait jamais.
D’où la couverture de survie notamment.

en même temps un réveil plus une montre ça fait plus lourd qu’une frontale, non ?

Et tu as vraiment besoin d’une montre pour savoir si tu es dans les temps ?

Mon principe à moi, est simplement qu’il n’y a pas de principes, hormis pour le PQ et la couverture de survie. :slight_smile:
Je fais tjrs au cas par cas, avec ou sans sac. Une frontale, c’est l’équivalent de 2 pâtes de fruits.

Un peu plus dur sous la dent néanmoins.

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:stuck_out_tongue_winking_eye:

Oui mais ça c’est pour le vulgum pecus. Quand tu es le meilleur alpiniste de ta génération et que, pour ne pas risquer un accident (ta disparition priverait le monde de tes lumières ce qui serait une catastrophe), tu ne fais plus que du très facile pour toi (à savoir moins que TD+/ED-), tu as une telle marge technique que tu es absolument certain de courir dans la voie et de sortir bien avant le crépuscule, quelles que soient les conditions. Donc tu n’as pas besoin de frontale et tu peux prendre une demi-pâte de fruit à la place (la maîtrise du poids du sac …).

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Ca dépend vraiment de comment est ta nyctalopie …

Mais ça se discute, aussi ça ! Ca dépend aussi de l’activité et son intensité et si tu es sensible aux hypoglycémies.
Exemple : à pied je prends rarement des aliments de type pates de fruit, alors qu’à vélo sur des parcours montagne c’est systématique, et pour les bambées à ski aussi.
Dans ce cas j’ai vraiment du mal à choisir entre lampe/pate de fruits,…du coup je prends les 2 :wink:

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Vélo et skis ? C’est quoi le modèle de ton sac ?

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Je pense qu’un cyalume ne pèse même pas 26g…

Un cyalume au fond du sac, tu ne l’as jamais craqué ? Généralement au fond c’est souvent la quincaillerie que je mets, puis globalement le sac est souvent « posé » de manière … dynamique.

J’en ai gardé un 10 ou 15 ans dans le bidon de mon sac canyon, tu sais, le truc que tu balances régulièrement… Il était intact et a très bien fonctionné quand je l’ai craqué volontairement dans une grotte dans un canyon pour epater mon beau-fils.

oui mais dans un bidon, faudrait un tuperware à cigare au fond du sac pour ranger le cialume dans un sac d’alpiniste

Dans la poche à eau le long du dos ça doit marcher aussi.
Je crois que je l’avais aussi trimballer dans la poche du haut (sur le rabat) un paquet de fois.

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Question intéressante. Est ce qu’un fond de sac est forcément au fond du sac ? :slight_smile:

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tu penses bien :

Dimensions et Poids (individuel non emballé)
Longueur: 155 mm
Diamètre: 17 mm
Poids: 20 grammes

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L’éclairage en fond de sac va tout de même beaucoup dépendre de l’activité et de la sortie.

La demi douzaine de fois où j’ai bivouaqué sans rien, c’était avant tout parce la complexité du terrain faisait qu’il était moins dangereux de s’arrêter et de passer la nuit à l’arrêt à avoir froid que de continuer à progresser, y compris avec frontale. C’était toujours en alpinisme et en escalade.

En VTT et ski de randonné, en France et dans des sorties à la journée, on redescend toujours beaucoup plus vite qu’on ne monte. Si on part tôt, qu’on sait gérer son horaire et qu’on a pris de la marge, il y a tout de même peu de raisons d’avoir besoin de frontale car la civilisation est tjrs proche. Au pire, on finit de nuit sans frontales (ça m’est arrivé régulièrement) dans un terrain qui n’est généralement pas très difficile (ce n’est pas de l’escalade ou de l’alpi).
A pied, ça m’est egalement arrivé de finir de nuit sans frontale. Ca ne m’a jamais laissé des gros souvenirs. Ca ne devait donc pas être très compliqué.
Se déplacer la nuit sans un phare sur la tête, c’est également une question d’habitude. Bien sur, il n’y a pas toujours la lune, la forêt peut être dense … Dans ce cas, on se pose et on repart quand on a de la visibilité (pas besoin de stresser ou d’appeler le Charles de Gaulle parce qu’on va passer qlqs mauvaises heures).