L’éclairage en fond de sac va tout de même beaucoup dépendre de l’activité et de la sortie.
La demi douzaine de fois où j’ai bivouaqué sans rien, c’était avant tout parce la complexité du terrain faisait qu’il était moins dangereux de s’arrêter et de passer la nuit à l’arrêt à avoir froid que de continuer à progresser, y compris avec frontale. C’était toujours en alpinisme et en escalade.
En VTT et ski de randonné, en France et dans des sorties à la journée, on redescend toujours beaucoup plus vite qu’on ne monte. Si on part tôt, qu’on sait gérer son horaire et qu’on a pris de la marge, il y a tout de même peu de raisons d’avoir besoin de frontale car la civilisation est tjrs proche. Au pire, on finit de nuit sans frontales (ça m’est arrivé régulièrement) dans un terrain qui n’est généralement pas très difficile (ce n’est pas de l’escalade ou de l’alpi).
A pied, ça m’est egalement arrivé de finir de nuit sans frontale. Ca ne m’a jamais laissé des gros souvenirs. Ca ne devait donc pas être très compliqué.
Se déplacer la nuit sans un phare sur la tête, c’est également une question d’habitude. Bien sur, il n’y a pas toujours la lune, la forêt peut être dense … Dans ce cas, on se pose et on repart quand on a de la visibilité (pas besoin de stresser ou d’appeler le Charles de Gaulle parce qu’on va passer qlqs mauvaises heures).