Pour le vieil alpiniste et « expéditionneux » que je suis, « pronostic vital » peut aussi être synonyme de dégager d’urgence d’un secteur potentiellement dangereux (chute de séracs par ex), d’où l’obligation de traiter le blessé au plus vite et hors toutes règles académiques de prise en charge, afin de pouvoir le (me) mettre dans une sécurité au moins relative pour envisager la suite.
Mais comme le précise justement @Gros, à chaque sortie ou activité son fond de sac spécifique.
Fond de sac
Et ne pas oublier que @mollotof a réactivé ce fil de discussion (sérieux, 21 ans !) uniquement pour lui donner matière à mettre à jour les articles « Le contenu du sac » si nécessaire. S’il manque un truc ou deux c’est pas dramatique.
Merci à lui !
(Allez, au boulot. Tu me remercieras plus tard)
Il ne manque plus (peut être) à Mollotof qu’une courye formation de 10 h ( ça pèse rien dans le sac) de base en secourisme pour traiter avec le matériel minimum la « bobologie » ( sans attendre et dans les règles ) et apprendre les conduites à tenir dans les autres situations plus grave sans avoir sous la main une trousse d’urgentiste complète ( et non requise) comme il le dit .
Sinon on peut juste potasser l’Auerbach (la ‹ bible › de la médecine en contrée sauvage). Idéal pour s’occuper pendant son prochain vol vers le Nepal.
Attirer les trolls
Personne n’a d"hydroclonazone dans son fond de sac?
Remarque à la journée non.
Hormis la couverture de survie + PQ, je n’ai rien de standardisé dans mon sac. Le fond de sac dépend du sac et donc de la sortie.
La perfection est atteinte, non pas lorsqu’il n’y a plus rien à ajouter, mais lorsqu’il n’y a plus rien à retirer. Antoine de Saint-Exupéry
Certains messages semblent indiquer la préparation d’une expédition en autonomie complète sur Mars. Pourquoi pas. Mais, revenez sur terre, le fond de sac qui pèse plus lourd que le sac …
La plupart des formations de secourismes ne sont pas adaptés à une pratique montagne. La plupart du temps, ça se résume à « protégez-vous, stabilisez et appelez les secours qui traiteront le problème ». Ca fonctionne très bien en ville, au boulot, à la maison, dans les zones bien couvertes par le réseau téléphonique, et avec la météo qui va bien pour permettre l’intervention rapide des secours.
Dans la vrai vie, et dans le cadre d’une pratique sans vérification de la couverture téléphonique, ce genre de formation, c’est podezob à utiliser sur le terrain. Herry de l’ENSA est un des rares médecins à donner des vrais astuces à utiliser qd on ne peut pas se faire secourir.
D’une manière générale, les français sont relativement mal formés, peu formés aux gestes de premier secours. Ce serait donc étonnant que cela soit mieux pour les pratiquants français de sport outdoors. A fortiori parce que la plupart des formations secourisme ne sont pas adaptées à la pratique des sports outdoors en autonomie (sous-entendu sans se reposer sur l’intervention du Charles de Gaulle).
Dans certains fond de sac, je ne serais guère étonné qu’il y ait des amphétamines. Ca doit bien le faire qd ça devient moisi et qu’il faut s’en sortir sans les Saint-Bernards.
Et non. Mais mon afps date un peu. Je passerais le psc1 un jour. Le pghm de l’isère en propose parfois. Comme le mentionne @Pointe_Puiseux avec son tact habituel, les formations généralistes sont peu adaptées, celle ci est sûrement mieux pour nous.
Mais sinon, le topic ne se limite pas à la trousse de secours, mais au fond de sac multi activités (donc ni fart ni pitons) et à la journée (donc pour moi, y’a pas besoin de trousse de secours de fou, le bobo peut attendre deux heures d’être rentré, ou sera soigné par les secours parce que de toutes façons on n’aurait pas pu faire grand chose).
Et a propos de super glue, dans le film spin-off de la série « Luther » sur Netflix (*) le héros referme une plaie ainsi.
(*) [edit mod: Mollo fait pas semblant qu’on ne t’a pas déjà averti à propos de l’encouragement aux liens de téléchargement illégaux…]
Deux trois miettes voire un bout de sauc oublié.
Il pleuvait, j’mennuyais. Tu préfères que j’aille troller Marimo et message sur leur topic
(Le chantage ne marche pas sur camptocamp.)
Dans ce cas tu vas au bistrot !
Bon j’ai appris des nouveaux trucs sur mon propre fond de sac, qui évolue de rien à quelque chose de proche de ce que proposait @Gros selon que je suis en rando à pied, en grimpe, ou à ski à la journée, au froid ou au chaud sur plusieurs jours…
Un truc que j’aime bien avoir ce sont des épingles à nourrices,…
Punk !!!
Et une lampe non ? De nuit, même en rando tranquille, ça peut devenir une vraie galère…
Je préfère les nourrices sans les épingles.
Pour revenir au source le basique des débuts de l’alpinisme moderne .
Le poids est « l’ennemi » en 1960 .
Le matériel s’est bien allégé depuis cette époque et mon sac et quelques autres ustensiles ont perdu quelques kilos tout en gagnant en efficacité !
La question serait de savoir, avec ce que la technologie a apporté en 60 ans, qu’est ce que je pourrais rajouter à masse constante ( voir bien moins ) pour mieux parer à certains imprévues ?
Pour ce qui est de l’évolution de mon fond de sac en 40 ans je trimballe en plus :
- un sac modulable deux places type couverture de survie
- une bougie type UCO 9 h qui ne coule pas
- une trousse minimaliste de secourisme ( gant non stérile , 1 bande, 1 compresse, bout de savon, 2 petit pansement, 1 dosette désinfectant ,1 triangle tissus, 2 épingle à nourrice, 1 tir-tique, 1/2 m scotch et « strapal » )
- une petite frontale bindi
- un sifflet
- un mini filtre Sawyer et son système de récupération d’eau
- un bout de matelas isolant,
- un poncho-tarp ( l’ancêtre : la « Sdarsky » ) MUL équipé ( ficelle sardine )
- un kit gamelle minimaliste ( réchaud Esbit et gamelle avec cube Miso et thé ) et briquet .
- Le téléphone couplé avec la carto GPS et l’appareil photo .
PS :
La formation en secourisme permet d’acquérir les compétences permettant d’effectuer un bilan efficace et rapide ( et pas un pronostic réservé au secours médicalisés ) et de choisir sans délais la conduite à tenir pour stabiliser la situation d’une victime.
Bilan à transmettre le plus rapidement possible ( alerte ) au secours médicalisé.
Tenter de stabiliser ( sans nuire ) l’état de la victime pour l’accompagner jusqu’à l’arrivée des secours médicalisés.
Cette formation peut être étoffé en fonction des milieux des diverses pratiques en environnement hostiles ou l’isolement est un facteur aggravant.
Les milieu du canyon et de la spéléo ( par exemple ) propose des compléments de formation mais uniquement sur la base d’un pré requis à savoir la formation de secourisme tout public .
Pour le reste je laisse Mollotof à ses techniques de secourisme déployés par ces héros de fiction et ses fantasmes de « trousse de secours de fou » qui ne serve à rien
Pour ma part ma trousse de secours à uniquement servi à autrui et notamment deux fois à des enfants ayant fait des chutes fort heureusement sans gravité .
Non.
Ca ne fait pas partie de mon fond de sac systématique, à fortiori sur des sorties à la journée.
Ahem ahem grasseilla il :
Moi, c’est le point commun des fonds de sacs…et même sur des sorties qui devaient être à la journée et qui ce sont finies de nuit pour des raisons diverses et variées.
C’est d’autant plus vrai, depuis que la taille des frontales a bien diminué, c’était moins vrai il y a 20ans. Comme quoi dans l’analyse d’un fond de sac, il y a toujours le compromis utilité/poids qui intervient
Oui mais toi et moi ne sommes que des pauvres humains faillibles…
26 g pour la mienne (avec le sifflet).