Fond de sac

Plus efficace que le papier toilette sur une plaie.
(Et a contrario la superglue dans le cucu c’est pratique pour se passer de PQ. #MUL #GestePourLaPlanète)

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Fiche FDS de la loctite super glue

Description chimique générale:
Colle instantanée
Substances de base pour préparations:
Cyanoacrylate ( classé substance dangereuse )
Irritant pour les yeux les voies respiratoire et la peau .

Libre à chacun de prendre des risque pour sa santé. De là à utiliser ces produits sur d’autre personne dans le cadre d’intervention de secourisme ou de conseiller ses produits ici même pour des soins de plaie superficielle en secourisme il y a un pas que je franchirai pas .
Il y a entre autre les strips pour fermer les plaies superficielles.
Et sans parler de toute la procédure à suivre pour traiter correctement une plaie même superficiel ( surtout proche d’articulation ou tendon - main/ pied) dans le but d’éviter une ( sur) infection.
https://www.mercurochrome.fr/product/strips-sutures-adhesives/

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Et allergène.
Mais si on n’y est pas sensible, sur les petites plaies (on ne parle pas ici d’un fémur pété qui ressort par le quadriceps), ça le fait.
Les strips ça colle mal.

Je ne sais pas, mais la glue médicale n’est pas exactement la même (pour les problèmes d’allergie justement).

Pour en revenir au sujet, dans votre trousse de soins de fond de sac, vous avez quelquechose contre les chocs anaphylactiques ?

Il y a 20 ans (comme quoi c’est pas nouveau) ma fille de 3 ans s’est ouvert le cuir chevelu contre une marche d’escalier métallique. Ça pissait fort, donc direct aux Urgences (Amsterdam). Où ils ont collé la plaie. Nickel. Sauf que la glue, une fois la plaie cicatrisée, est restée collée aux cheveux qui poussaient. Au bout d’un moment, on a dû couper une grosse mèche, sinon on avait l’impression qu’elle avait une fiente de pigeon sur le caillou ; résultat pas tip top esthétique…

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C’est un chirurgien -réputé- qui me l’a conseillé (dans l’urgence, le mieux est de fermer correctement la plaie)

Pour les sutures, tu as également le droit de prendre de la super glue chirurgical. Ce n’est pas le même tarif mais certaines sont utilisées pour rester dans l’organisme.

Par ailleurs, en situation d’urgence, on a également le droit/devoir d’utiliser de la non chirurgical. La priorité est d’arrêter de pisser le sang, de fermer la plaie …

Ce n’est pas le tout que de coller à la sauvette une plaie …même classé ( par le secouriste ) superficielle et même avec une colle chirurgicale ou de la colle de supermarché conseillé par un chirurgien fusse-t-il réputé.
Le secouriste n’est pas un médecin.
Raison pour suivre quelques principes simples .
Un site de référence qui traite de ce sujet pour ceux que cela intéresse :

Pour les choc anaphylactique c’est de l’adrénaline injectable en intra-musculaire .
Mais c’est sur prescription médicale.
Sinon il y a ce produit ( non injectable ! ) recommandé par un allergologue réputé dont je tairai le nom :wink:
Dose unique ( 250 ml) à ingurgiter d’une traite avant obstruction définitive des voies aériennes .
Paraît que ça marche .
Les conseilleurs ne sont pas forcément les payeurs :sunglasses:

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Fond de sac: pq (je ne l’ai jamais utilisé), couteau, bougie, briquet, couverture alu.

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Il y a environ 50 ans, j’avais lu sur un tube de colle universelle qu’elle pouvait être utilisée pour fermer une plaie. Je ne me rappelle plus si c’était de la 3M Scotch ou de la Uhu. J’avais constaté quelques années plus tard que cette mention avait été enlevée.

Bernard

Les Anglais (et les Écossais!) les aiment beaucoup. Très utiles en montagne. Toujours au fond de mon sac sur les grandes courses.
« Bothy bag » en anglais. Un « bothy » c’est un petit abri en Ecosse.
2 personnes 265g.
https://www.summitgear.co.uk/product/supalite-bothy-bag-2-person/

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Ah mais c’est drôlement bien, ton truc !

A prendre une bougie autant en prendre des spécifiques qui dure un certains temps et qui ne coule pas .
Sous une couverture de survie avec la méthode du point chaud ( en spéléo ) cela peut aider à passer une nuit pas trop froide ( à l’abris du vent ) dans des conditions supportables .
J’a toujours une paire de chaussette et gant de rechange dans le sac en prévision d’un arrêt forcé et prolongé .

Non mais les médecins qui ferment les plaies aux bords cleans à la glue (potentiellement pas la cyano de M. Brico) sont relativement courants, même quand il y a le temps de traiter.

Ces histoires de glue deviennent chiantes.
Pour en revenir au fond de sac, c’est pas mal de prendre aussi :

  • 1 ou 2 lacets de rechange,
  • 1 à 2 m de cordelette fine (2-3 mm de ø),
  • Lunettes de soleil de rechange,
  • Une tablette de ration de survie ou une nourriture sèche, légère, peu abimable, peu périssable ne nécessitant pas d’eau à faire chauffer.

Et suivant l’activité, 2-3 pitons et quelques câblés, cordelette standard et sangles, Escaper, fart et colle, batterie/piles pour les objets qui en ont besoin …

Les bons conseils de Mike Horn.

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Les medecin ne sont pas des secouristes et agissent en professionnel avec les moyens qui sont à leur disposition.
Le rôle d’un secouriste ( et pas de survivaliste tout poil ) qui ne fait pas parti des professions médicalisé c’est d’agir avec très peu de moyen à sa disposition dans le but de stabiliser la situation d’une victime sans lui nuire en attendant les secours médicalisé qu’il a alerté si cela est nécessaire .
Les colles spécifique dont certains parle ici ne font pas parti des moyen mis à disposition des secouristes pour soigner des plaies que l’on qualifie de superficiel ( et pas une plaie grave ) .
On peut comparer le prix d’un strip ou d’un pansement adhésif au prix d’une colle spécifique réservé au professionnel médicalisé .
image

Si on ne veut pas perdre le fil de l’intitulé initial du sujet « Fond de sac », il me semble, pour ce qui me concerne en tout cas, que l’objectif est de pouvoir faire face à une situation d’urgence (pour soi ou pour autrui) pour laquelle il va falloir agir rapidement, sans aide extérieure (pas de téléphone, premier village à plusieurs heures ou jours de marche, météo problématique, risques objectifs, etc.).
Dans ce cas l’utilisation de moyens pas forcément académiques (colle cyanoacrylate que Mike Horn mentionne également) n’est même pas à discuter. Dans le même ordre d’idée, j’ai souvenir d’un cours à l’ENSA ou le médecin de l’époque (Dr Herry) donnait toute sorte d’astuces du même genre que l’on peut qualifier de médecine de guerre, comme par exemple décontaminer une eau douteuse avec quelques gouttes de Bétadine lorsqu’on n’a rien d’autre.
Quand le pronostic vital est potentiellement engagé, la « prise de risque pour sa santé » est tout de même secondaire.

Je ne vois pas non plus l’intérêt d’une telle colle pour nos pratiques. J’ajouterai un autre inconvénient et pas des moindres à mon sens : ma trousse de secours, bien qu’étant destinée à la montagne, aux sorties avec les gosses, à mes déplacements sur chantier ne sert en fait que très peu = tous les produits avec date limite d’utilisation partent à la poubelle tous les ans. Et avec les crèmes et autres produits que j’ai trainé en plein cagnard, je transige pas, poubelle (enfin, retour pharmacie)

Ce n’est pas le cas du stéristrip ou d’autres pansements. Ils ont aussi une date, évidement, mais ça me paraît plus appréhendable de les dépasser. Attendu qu’on sort entre 12h et 3-4 jours maximum d’une zone hyper civilisée dans les Alpes européennes, l’emballage et la désinfection suffisent amplement. Les soins peuvent attendre.

Pour les plaies, je n’utilise que des pansements, du stéristrip, du strappal, de l’omnifix, des compresses que j’ai dans la pharmacie (en plus d’autres choses). Mon fond de sac varie en fonction des activités … dans le pire des cas (ski de rando en raid) : un pansement israélien, couverture de survie, briquet, ficelle, microlampe frontale, scotch d’électricien 3M, fil d’alu (« fil de fer » en alu !), couteau opinel, un carré de savon, une microserviette, un buff, pince multi-tool, bloc de fart, patch de colle double face, un bob.

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Quand je lis les fonds de sacs de certains, je n’ose même pas imaginer le poids du sac.
Personne n’a mentionné les bâtons lumineux/cyalumes.
Ca pèse presque rien, ça dure des années au fond du sac tant qu’il n’est pas craqué, pas besoin de piles, résiste à l’eau…
Et quand on est une gonzesse, on a aussi serviette hygiénique et/ou tampon.

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Pour revenir au sujet et rester dans le raisonnable la betadine dans un fond de sac c’est une solution ( mais il y a un risque d’allergie) pour désinfecter une plaie superficielle .

PS1 Je ne raisonne pas en « survivaliste » ( ni en zone de guerre) comme je l’avais précisé . Je raisonne en tant que secouriste ayant préparé un fond de sac pour une randonnée classique dans un pays possédant des secours médicalisé connecté à un réseau de téléphone.

PS2 Pour un pronostique vital « potentiellement » engagé ( étouffement , saignement abondant , perte de connaissance et respiration ) sans téléphone sans aide extérieure , premier village à plusieurs heures ou jours de marche, météo problématique, et des risques objectifs il ne reste pas grand chose au secouriste de base que la prière et a se mettre en sécurité pour éviter le sur-accident .
A l’impossible nul secouriste n’est tenu .
Et le tube de colle à M. Horn ne sert plus à grand chose .:wink: