Il se trouve que je partage ma vie avec un secouriste du PGHM…
Fond de sac
Et donc pour les chiffres ?
J’ai eut plusieurs amis, compagnons de cordées, dans les secours. On avait abordé le sujet mais il n’avait pas de chiffres.
J’en étais resté au rapport de la cour des comptes de 2012 https://www.ccomptes.fr/sites/default/files/EzPublish/58_2_organisation_secours_montagne_surveillance_des_plages.pdf
De toute façon, tu en sauras toujours plus que tout le monde…
Il faut surtout lire le rapport de la cour des comptes :
Au regard des 4,5 millions d’interventions annuelles effectuées chaque année par les services départementaux d’incendie et de secours (SDIS), les secours en montagne sont très peu nombreux : ils ne sont que de 5 000 à 8 000 par an en moyenne selon les sources1 . Le coût total du dispositif d’Etat mis en place peut être évalué à 60 M€ (hors formation). Les interventions des SDIS dans ce domaine sont sensiblement moins importantes que celles des services d’Etat ; la Cour n’a pu évaluer leur coût.
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Le secours en montagne au sens strict reste une activité limitée : en 2011, on comptait 52 000 interventions sur le domaine skiable (piste et hors piste) contre 5 000 à 8 000 interventions spécifiques de secours en montagne, soit environ dix fois moins.
Mais, je n’ai pas trouvé la proportion des secours pas top. Est ce que tu l’a connais ?
Ou comment, à partir du fond de sac, arriver à la cours des compte. Les voies du seigneur sont impénétrables.
Le sac dépend de l’engagement, et donc notamment de la performance et de l’organisation des secours.
Il suffira à tout en chacun de pratiquer dans des endroits sans secours structurés pour s’en rappeler.
Si quasiment tout le monde a ajouté un téléphone portable dans son sac, c’est avant tout pour pouvoir déclencher les secours ! L’organisation des secours et la capacité à déclencher des secours ont donc une incidence sur le sac.
La couverture téléphonique et l’hélicoptère expliquent pourquoi le téléphone est progressivement devenu un élément quasi généralisé dans le sac.
Moi je sais, y’en a une intervention de trop!
Et moi et moi et moi !
J’ai pas encore dit ce que je mettais en fond de sac !!!
Ben ça dépend…
Dans le temps j’avais des « cachets magiques », à savoir de la coramine glucose, j’ai été bien contente d’en avoir pour moi et mes coéquipiers lors de 2 bivouacs non prévus en haute montagne.
Maintenant j’ai des comprimés de sporténine, mais ils sont plutôt en « dessus de sac », bien utiles pour un petit coup de fatigue.
De plus une pharmacie minimale : pansements, compeed, désinfectant, doliprane, petit bandage.
Pour le bricolage : de la cordelette, un opinel, un briquet, un bout de bougie
Et puis une couverture de survie, une frontale.
En fait ça dépend bien sûr du type de sortie, quand j’emmenais un groupe j’avais la totale, et même plus
… et maintenant parfois : rien (sauf du PQ quand même)
0%.
Mon petit doigt me dit que le Charles de Gaulle n’a jamais été appelé pour un bobo en montagne. Ni de nuit ni de jour d’ailleurs.
De rien c’est tout naturel.
Ça file grave la gerbe. Et, de mon point de vue, si la douleur est suffisamment forte pour nécéssiter ce niveau d’antalgique, je rentre chez moi.
On m’annonce dans l’oreillette qu’un porte-avion est coincé sur l’Arve.
Appelez les secours!
Pareil ! J’en ai pris une fois… Pas deux !
Ça se vend sans ordonnance ce truc ?
Je connais depuis hier, ya une substance pas catholique dedans
Non.
Héhé t’es gentil : c’est l’objectif final, « rentrer chez moi », mais parfois la route va être longue et le retour se fera plus volontiers si la douleur est moins extrême !
D’où la 2ème proposition : molécule salvatrice pour beaucoup qui ne supportent pas la 1ère.
Nop, faut passer par la case « avoir déjà eu des douleurs justifiant une prescription » pour en avoir au fond du placard, ou avoir un médecin conciliant (les gars que j’accompagne sont très forts pour se le faire prescrire…)
Lamaline c’est la même composition ?
Sinon, le sken’ c’est bien… Mais ça tend tout mou… Faut avoir une sacré marge technique, et y’en a qu’un ici qui pourrait l’utiliser vu son niveau de fou…
non rien…
S’il faut avancer pour sauver sa peau … les amphétamines peuvent aider. Buhl carburait à la pervitine. L’Annapurna des français, c’était le maxiton. Compte tenu des risques liés à l’utilisation de ces molécules, c’est important de faire un point préalable avec un ami médecin ou pharmacien.
Si on est déjà chargé avec d’autres molécules, par exemple en altitude (dexaméthasone, acétazolamide, sildénafil, nifédipine …) le cocktail médicamenteux peut devenir encore plus compliqué à gérer, très dangereux. C’est essentiel d’avoir fait le point au préalable avec des vrais experts du sujet.
Je ne suis pas médecin ni du genre à pousser à la consommation de médocs.
Je crois juste de ma propre expérience que pour continuer à marcher avec un membre cassé ou autre douleur intense, de la chimie peut être un soutien (au Badile, je crois que si le téléphone n’avait pas fini par capter à la moitié de la descente, je serais probablement tombée dans les pommes de douleur (ou de vidage de mon sang ?) avant le refuge…).
Je stoppe là, étant juste dans un partage d’expérience : le conseil serait trop individuel et hors de mes compétences.
les sous marins nucléaires dans le léman vont le remorquer, pas de soucis
ça doit être embêtant avec le baudard.
Déjà que les boules se coincent parfois, si en plus y’a la tige de travers…