Fond de sac

Précise, précise! Ainsi que les raisons pour lesquelles les prendre, ainsi qu’un seul marteau

Sauf que les conditions ne permettent pas toujours aux secours d’intervenir, ou en tout cas pas toujours dans des délais rapides - une caravane, ça prend du temps…

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J’ose espérer que son message était ironique.

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Je pense aussi :grin:

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C’est effectivement une réalité de la pratique, notamment dans les Alpes et dans les massifs bien couverts en réseau téléphonique.
C’est logique que ce phénomène soit apparu et s’accroit au fil des décennies. Les premiers téléphones cellulaires sont apparus dans les années 80. Avant, c’est certains que le pratiquant non équipé de téléphone ou de radio ne risquait pas d’appeler directement les secours.
Un service étant disponible, voir étant mis délibérément, et gratuitement, au service des pratiquants, il est logique qu’il soit utilisé. Il est tout aussi inévitable qu’il soit parfois employé à tord à travers.

Après quel est le % de bobologie et de nuit pas sympa traité en appelant le Charles de Gaulle ? Seul les services concernés peuvent répondre.

Mais, il est certains que l’engagement s’est considérablement réduit dans les Alpes. Il est également certains que le rapport à l’engagement, au risque et tout simplement à la mort, n’est pas/plus le même dans notre société d’occidentaux repus.
Mais, un petit stage à l’ukrainienne remettrait aisément les pendules à l’heure.

pourquoi du PQ ? Quelque feuilles font bien l’affaire.

aucun fond de sac pour ma part, je range mon sac complètement vide et je prend uniquement ce que j’ai besoin à chaque fois.

Et quand ta zone d’activité principale est occupée par des Mélèzes ou des Chênes Kermes?

Tu te débrouilles avec ce que tu trouves (même des cailloux).
Pas de quoi m’inciter à prendre du pq…

Je suis le premier à gueuler quand je vois trainer des bouts d’pq moches, je vais pas sciemment en laisser dans la nature.

Tu peux creuser avec ta petite pelle de fond de sac, ou à défaut avec un piton plat et ton marteau de fond de sac (faut être un peu débrouillard, que diable) ?

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oh bah oui, une pelle de fond de sac.
Suis pas fossoyeur moi.
Et vu le nombre de bouts de PQ qui traîne, pas grand monde doit les enterrer…

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Vu la fréquentation de certains parcours il y a très peu de personne ( en France) qui abandonnent volontairement ( ou pas) des déchets.
Mais il suffit que très peu de personnes le fasse pour que cela se voit.
Le problème n’est pas le " recyclage" des déchets mais la production massive en amont de ce qui va devenir des déchets notamment sur la multiplication ( en milliards ) des emballages individuels de ces objets.

Je fais la différence entre engagement ( se mettre volontairement en situation difficile) et autonomie ( prévoir pour agir librement ) .
Le fond de sac influe sur le niveau d’autonomie mais ne conditionne pas le niveau d’engagement.
Autonomie qui ne me rend pas dépendant d’autrui pour gérer certains imprévues jusqu’à une certaine limite .
Limite variable selon les individus et selon la façon dont ils ont organisé et anticiper le niveau d’engagement en rapport au parcours qu’il envisageaient que cela soit pour une simple randonnée jusqu’au parcours dans les milieux les plus extrêmes ( froid altitude isolement )

et encouragé par les service de secours dans des stages de formation professionelle ( accompagnateur entre autre ).
un problème ? demander un avis par téléphone.

On attend ton retour d’expérience pour ce qui est du fond de sac des ukrainiens en première ligne au sens propre du terme.

Donc j’ai un fond de sac en toute circonstance qui me sert et peut servir à d’autre .

PS ici quid du fond de sac ? :wink:
Le facteur ( 3 ? :wink:) engagement / autonomie est à son maximum :pray:t3:

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Il disent aux AMM en recyclage « n’hésitez pas à nous appeller, on préfère venir pour rien que venir trop tard ».

N’hésite surtout pas :
https://fightforua.org/

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Des déchets, oui, mais je pense que beaucoup de monde ne considère pas le pq comme un déchet. Ils se disent que ça va disparaître avec le temps, la pluie. Comme les peaux de banane ou de mandarines.

Sur c2c, l’engagement c’est grosso-modo l’éloignement de la civilisation :

La cotation engagement est une estimation du degré de danger dans lequel se trouverait l’alpiniste si un problème survenait. Elle prend en compte de nombreux critères et reste subjective. Parmi les critères principaux, on peut noter l’éloignement de la civilisation (refuge, vallée, etc.), les possibilités d’échappatoires ou de redescente, le niveau d’équipement de l’itinéraire et l’altitude.
Camptocamp.org

A Chamonix, Téléphonie mobile, 3G et 4G à Chamonix-Mont-Blanc (74), performance des réseaux mobiles à Chamonix-Mont-Blanc et par beaux temps, l’engagement est devenu faible puisqu’il est possible de joindre les secours et de se faire extraire à « tout moment ».
L’engagement redevient plus important qd la météo empêche l’intervention du Charles De Gaulle.

Pour ma part, l’engagement a bien évidement un impact significatif sur la constitution du sac. Je ne prends pas la même chose pour réaliser en VTT la traversé des Vosges (massif très urbanisé où on sera rarement à plus d’1 heure d’une boulangerie) et la traversé de l’Islande.

Bonjour,
Un certain nombre de messages HS portant sur la couverture du réseau téléphonique en montagne on été déplacés ici.

:cold_sweat:

Eh bien pas tant que ça… (en proportion)

Tout à fait.

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En vrai j’ai eu différents « grigris » en fonction des activités (et des suites d’accidents !), mais jamais de PQ : au pire t’as les fesses sales, c’est grave Dr ? (je n’suis pas concernée, ça m’fait toujours chier de rentrer).

Perso, sûrement que mon optimisme me perdra, mais il n’y a au fond de mon sac rien de commun à TOUTES les sorties…
Y avait même pas de sac dans la plupart des sorties gv, la petite bouteille d’eau et les deux habits s’accrochant volontiers au baudard, les clés de la bagnole et le téléphone restant volontiers dans ladite bagnole.

Y avait, parce que maintenant j’ai une clé à molette + une clé de 12 + de la crème + un chiffon + un outil de secours dans un sac à pof en « fond de sac », mais je conviendrais que ce soit difficilement généralisable :wink:

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De quoi arrêter de saigner / réduire une douleur violente peut-être pertinent ?
Mouchoir - strap - Ixprim ou Izalgi quoi…

J’ai eu 3 accidents « notables » qui me donnent une légère idée du non-nécessaire (ou l’inverse ?)

  • Un doigt coupé en 2 au pied du Pilier Sud de Barre Noire : le mouchoir + strap permet de ne pas avoir fait l’approche pour rien et de profiter de la voie à 9 doigts (toujours 4 de plus qu’aujourd’hui, un luxe !)
  • Un plateau tibial explosé au bout du bout de Taghia : la couverture de survie était pour la forme, c’est l’endurance du copain et les bricolages de fortune de tous les motivés rameutés qui ont fait le job, à coup de jambe emballée dans le tee-shirt du grimpeur et d’attelle en fond de sac de hissage…
    Les antalgiques de type II étaient bienvenus au gîte (quelques 6h après) pour réduire la douleur jusqu’en France (quelques 5 jours après) : j’en ai mis en quasi-systématique en fond de sac dans mes sorties suivantes…
  • Un bras sectionné au pied du Badile : là le plus utile était l’estomac bien accroché du copain, et une fringue quelconque pour garrotter au max, et descendre, viiiitttteee ! Même pas souvenir d’avoir pensé aux antalgiques, tellement le stade de douleur et le rapport à la vie/mort étaient autres…

Donc, je dirais que le meilleur kit de survie qui vaille (parce que ça ne rentre pas au fond du sac), c’est d’embarquer SYSTEMATIQUEMENT avec soi un pote en or.
ça remplit toutes les missions pré-citées, ça éclaire et réchauffe le cœur dans la nuit, ça rassure, console et court vite… Absolument recommandable.

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J’imagine que tu fais donc parti des services concernés pour savoir.
Quel est donc le % de bobologie et de nuit pas sympa traitée en appelant le Charles de Gaulle ?

Il faudrait déjà se mettre d’accord sur la définition des interventions « de trop ». Une chose est certaine 100% des interventions du Charles de Gaulle en montagne ne se faisait pas avant la généralisation des communications et des secours aéroportés.

Ne faisant pas parti des services concernés, je n’ai pas accès aux chiffres comme toi. Néanmoins, j’imagine bien que les coûts fixes (infrastructure, matériel, rémunération, entrainement …) sont prépondérants dans ce genre d’organisation et que les coûts variables (carburant, entretien, matériel consommable …) sont faibles (hormis pour l’hélicoptère). En conséquence, ça coute grosso-modo ce qu’on décide d’y mettre en terme de dimensionnement et le coût n’est guère diffèrent qu’il y ait, ou pas, interventions. En France, il y a juste un soucis sur l’organisation avec 3 intervenant qui ne doit pas aider à rationaliser les coûts.

C’est un point de détail. Mais, c’est une évidence que les secours ne peuvent pas dire qu’il ne faut pas les appeler. La raison d’exister de ces services/métiers/emplois est le secours. Ils ne vont donc pas dire qu’il ne faut pas les appeler.

Le sac a nécessairement évolué au fil des décennies. Par exemple, les petites fusées de détresses seront moins utiles depuis la généralisation des communciations.