sauf que c’est justement ce problème que les blockchains distribuées essayent de résoudre" se passer d’un tier de confiance. Donc une blockchain ayant besoins d’un tier de confiance, c’est un peu une heresie…au passage, si il y a un tier de confiance, alors, plus besoins de coopter les equipeurs, plus besoins non plus de demander aux equipeurs de valider quoi que ce soit
Financement des ouvertures de voie : blockchains et cryptomonnaies
Sachez qu’il existe déjà des registres (de falaises, de voies, d’équipement en place) informatisés ici et là (FFME , Conseil Daux, autres) lesquels permettent (en théorie) de créer des listes de falaises/voies, Nbre de points, qualités des points, dans un annuaire (plus ou moins accessible au public) mais comme ça demande un travail de « clics » considérables…ça patine très fort et cela n’a jamais été lancé résolument sur la toile car: 1 il faut l’autorisation du propriétaire de la falaise, 2 l’autorisation de l’équipeur/ouvreur (cf oeuvre de l’esprit ? Droit d’auteur?), 3 fiabiliser la véracité de l’information. à suivre ?
Exactement : c’est un peu le péché originel sur le sujet une notion de confiance entièrement auto-suspendue et désincarnée. On pose la confiance en principe premier, du fait de l’inviolabilité supposée des enregistrements à partir du démarrage de tout. Mais l’infaillibilité informatique ne suffit pas pour assurer la confiance dans le monde réel.
Comme tout paradoxe, et comme toute solution soit-disant universelle (« une solution à tous nos problèmes (ou presque) »), ça crée une attirance un peu maladive, marquée notamment par l’inversion : partant de la solution abstraite, chaque fois qu’on se rapproche du réel on doit compliquer la solution pour en tenir compte, et on n’arrive pas à raccrocher avec la réalité la plus simple qu’on cherche à adresser : distribuer du financement pour des équipements ou rééquipements, confier le travail à des personnes qui le méritent (bons ouvreurs, rééquipeurs fiables…), ce qui est facile à gérer au plan local dans des relations humaines directes des délégations données et un carnet de chèques, et devient une usine à gaz si on veut le modéliser : cf ci-dessus ce qui concerne la vérification que le travail a été réellement fait ; étape suivante : bien fait, etc.
Faut relire mes messages. Notamment celui sur le constat de départ.
Le problème n’est ni l’argent pour l’équipement ni la base de donnée. On est entièrement d’accord.
Ben si on a un tiers de confiance on n’a plus besoin de la blockchain.
Je focalise pas j’essaie juste de dire que ces sujets ont été évoqués plus haut. Mais bon faut lire 250 messages.
Le problème c’est de faire émerger ce tiers de confiance et qu’il soit accepté par les ouvreurs et les pratiquants.
L’unicité c’est pour la globalisation. Un système. Tel qu’il a été décris ne peut fonctionner que si la masse de données est énorme et si c’est globalisé.
… mon idée de transactions qui « flottent dans les limbes ».
Quand on regarde les transactions en BitCoin, il y a pas mal de transactions qui ne sont jamais agrégées dans aucun bloc. En particulier si elles n’ont pas payé de commission. C’est ce que j’appelle « flotter dans les limbes ».
Ce serait un peu la même chose dans le système que je propose. Si une déclaration d’équipement concerne un équipeur inconnu, au sujet d’un secteur qui n’est associé à aucun autre équipeur, alors, cette déclaration ne ferait pas l’objet d’un vote ou rejetée et ne serait pas intégrée à la chaîne. Ca oblige les nouveaux équipeurs de nouveaux secteurs à faire un peu de relationnel auprès des équipeurs reconnus. C’est contraignant mais peut-être souhaitable, d’un certain point de vue.
Tiens, un article avec un peu de bon sens
(sauf qu’ils parlent d’un hypothétique topo Buoux FFME, qui n’existe pas)
Par contre ils parlent pas de mettre le topo sur une app, genre climbing away, avec le financement qui leur reviendrait.
J’y lis: " Sortir un topo est très chronophage et rapporte peu au vu des frais engagés "
Faudrait savoir…
bah ça me parait logique.
Enfin du moins quand c’est la FFME/CTXX qui sort le topo ça rapporte rien. Par contre quand c’est un particulier ça lui rapporte à mort.
Mais c’est logique que quand tu fais un topo dématérialisé, ça coûte moins cher.
Merci, j’ai bien rigolé.
C’est normal, non ? C’est encore plus de mobilisation de bonnes volontés et de savoir-faire, et au final à l’échelle d’un site comme Hauteroche, que veux-tu que ça rapporte ?
Après les besoins de la FSGT sont apparemment modestes : ils mentionnent un besoin de 400€ pour le loyer… Est-ce que ça vaut le coup de se casser la tête à sortir un topo pour financer 3 points et le bouquin… Ils disent qu’ils vont quand même sortir une édition papier (a minima : ils disent bien: pas de course au plus beau topo…)
Bref, c’est assez cohérent comme approche, non ?
Edit : les 400euros…
Me semble que 400 euros, c’est le coût pour l’entretien du bivouac, pas pour un rééquipement
Oups oui, location… Bon, le fait qu’ils citent ce montant, quelle que soit la destination, ça situe à peu près le niveau des financements.
Et curieusement, aucune expression d’un besoin que ces 400€ soient en crypto-monnaie, ni que quoi que ce soit soit chaîné (à part les relais ?), ou distribué (à part les remerciements aux bénévoles)
J’en profite pour rappeler que camptocamp a mis en place un système de lien direct vers les appels à don pour l’entretien/équipement
Il suffit de les signaler à la modération, et je vous invite à les créer sur votre site d’escalade favorite…
Oui, mais pour Buoux y’a un financement participatif par aptitude escalade.
Le CT84 va encore pas être d’accord…
Un dump sera forcément mis en place un jour car il y a pas mal de demandes d’opérateurs de type collectivités publiques qui font des demandes auxquelles l’API ne réponds que partiellement. Je n’y connais qued’ mais si, @jpm31, tu pouvais te lancer dans un tel sujet : mettre en place un dump journalier, ce serait super pour les parcs, départements, OT et le reste.
Ce n’est pas du tout la raison : C2C n’avait pas et n’a pas à trouver cette solution (et ne souhaite pas la responsabilité de la solution). C2C n’existe que pour la liberté d’expression des contributeurs, pas pour autre chose. Sinon, c’est que tu parles d’une autre association que C2C. J’avoue être assez rebuté par ceux qui fantasment un agenda secret de C2C qui n’a jamais été celui de l’association. Ceux qui disent en plus comment vous faire confiance ? As-tu lu les statuts ou l’historique de l’assoce ?
C’est fait pour moi, dans le cadre d’ITA à l’époque, à la bibliothèque de l’ENSA, du CAF de Grenoble, du CAF de Paris, de certains particuliers, … La base d’information produite sur les vielles voies TA de l’Isère et de Savoie avait servi à C2C ensuite. Mais il n’y a pas que le CAF de Paris à avoir publié des choses intéressantes. Depuis de nombreuses années, certains des écrits consultés sont disponibles gratuitement sur Gallica, ça m’aurait facilité la recherche !!! Je n’ai aucun conseil à te donner, mais moi, ça m’avait beaucoup plu ce travail.
Ce n’est pas justement le seul intérêt de ces cotations ? L’escalade serait carrément moins amusante sans ces débats de bout de comptoir ! Perso, j’avais peur que C2C ne gomme cet écart. Après 20 ans de participation, je suis rassuré : les cotations sont toujours au centre de nos discussions enflammées autour d’une bière.
Je ne suis absolument pas défavorable à un projet de ce type. Mais je pense comme @Baltringue : vu le milieu de l’escalade en général et les ouvreurs en particuliers, ce projet me semble vouer à le rester faute d’adhésion des acteurs (inhérent aux acteurs, pas au projet).
Et enfin, je ne partage pas ton constat de départ : l’argent n’est pas le problème profond de la crise qu’il y a eu précédemment, ce n’en était qu’un symptôme parceque plus facile à appréhender que d’autres notions qui animent ceux qui ouvrent. Pour avoir fait un paquet de réunion en tant que représentant C2C avec des acteurs de l’ouverture, le problème principal pour les ouvreurs un besoin d’existence (qui se traduit par la reconnaissance, mais aussi tous les états d’esprit liés aux processus créatifs qui sous-tendent l’aventure d’une ouverture, un panel sans doute aussi large de motivations que d’ouvreurs !) bien avant le reste. Les problèmes de maintenance n’intéresse que ceux qui sont un tant soit peu institutionnalisés… contrainte qu’ils acceptent sans doute car c’est un moyen de continuer à ouvrir.
Autant te dire que c’est à ce titre que certains modes de financement participatif évoqués par C2C avaient été rejetés par le collectif des ouvreurs dans les réunions au nom de : nous souhaitons ne pas avoir de compte à rendre de nos ouvertures. Il s’agirait d’une starisation (les étoiles des votes) des ouvertures que personne ne souhaite au fond. Cette like-isation serait aussi une mise en compétition de la popularité des ouvreurs. Crois-tu vraiment qu’ils le souhaitent ? Les problèmes financiers n’étant qu’un symptôme, je vois mal comment se produirait une adhésion à une système qui ne semble pas avoir pour volonté de résoudre les problèmes ressentis par les ouvreurs sur la reconnaissance, l’indépendance, l’aventure, le sentiment d’exception (du lieu, du moment, ou de sa place parmi les autres) ou encore l’égo (et il en manque un paquet des ressorts de l’ouverture !). Je ne pense pas qu’ils soient nombreux ceux qui accepteraient de transiger sur ce qu’ils estiment être le fond pour obtenir la forme (l’argent).
Il fallait bien que ça sorte un jour. On le savait quand on a rajouté le champ. On verra bien ce qui en sort !
Merci !
J’ai envie de te faire un Gros câlin !
pas si sur, je vais me renseigner…
Sûr.
Concernant PM, il topographie un grand nombres de voies qu’il n’a pas équipé. Nul n’est parfait.
Et bien vu que ça fait 4 ans que son « financement participatif » est lancé, il n’a pas l’air d’en être « sortie ».grand chose
Et je vous rappelle qu’en guise de « financement participatif » il ne s’agissait que d’acheter un t-shirt …( j’ai le mien)
Je ne sais pas s’il lui en reste encore.
Voire de donner un peu d’argent . Mais j’ai pas l’impression que Aptitude soit devenu millionnaire avec ça …
Et quant à savoir si ça avait dérangé le ct84 que aptitude vende des t-shirt pour acheter un peu de matos après avec le bénéfice, très clairement le CT n’en a eut strictement rien à f…tre.