Fermeture Refuge de la Pilatte

Ben c’est ce que j’essaie de dire plus haut en fait !

A priori les guides des écrins sont joueurs.

Ce qui est joueur, ca n’est pas de passer sur le rognon avec risque d’effondrement, c’est assez fréquent en montagne.
Ce qui est joueur, c’est de vouloir y dormir.

Je suppose que la partie « récente » du refuge est à l’écart de la zone dangereuse, mais qu’elle ne suffit pas pour une activité du refuge normale.
Du coup, j’imagine que ce sera non gardé (?) Mais ds ce cas, pourquoi est-ce réservé aux guides ?
Ils ont financé une partie du bâtiment ?

Certains le sont. Pas tous. Certains guides, les années passées, refusaient d’aller à la Barre quand le sérac surplomblant l’itinéraire menaçait de tomber (et une partie ayant dévalé la pente, tuant 2 personnes il y a 2 ans).

4 Likes

La question c’est de savoir qui est responsable en cas d’accident du refuge non gardé.
J’en ai aucune idée mais a priori c’est celui qui le met à disposition…

Ça me fait rire. Bien malin, celui qui peut dire quelle portion du refuge sera emportée vu la localisation de la fissure dans le bâtiment : approximativement au niveau de la 4ème fenêtre au rdc.

Les Bans depuis le Carrelet… une belle bavante :wink:

1 Like

C’est toute la « plateforme où sur trouve le bâtiment qui est interdite ».
cf. l’arrêté du maire

Et sur le site de la FFCAM, pas d’accès au refuge d’hiver.

Le refuge (bâtiment principal et refuge d’hiver) est totalement fermé au public : aucun accueil, hébergement et abri en cas de secours ne peuvent y être assurés.

Pour ce qui est de la parti récente, on lit ça aussi :

le refuge est bâti en deux parties, l’une de 1954 et une autre édifiée en 1994 », précise Christophe Béchet, conducteur d’opérations de la FFCAM en charge des refuges des Ecrins. « Nous sommes en train d’étudier avec les ingénieurs structure si la partie de 1994 pourrait être conservée, mais les géologues sont perplexes sur les mouvements de terrain. Cela pose encore beaucoup de questions, et demandera des études approfondies avant d’échafauder des scénarios crédibles »

Et s’il y a un abris là haut… il faut lire Alpine Mag cité plus haut :

« Nous avons envoyé une demande au Parc National des Écrins pour pouvoir installer une structure légère (Algeco ou cabane de berger) juste au-dessus du refuge de la Pilatte, au niveau de la zone de bivouacs déjà utilisée [et située en dehors de la zone interdite d’accès par l’arrêté municipal], explique Benjamin Ribeyre. Cet abri serait réservé aux guides et leurs clients uniquement et la gestion serait confiée au bureau de La Bérarde » .

Pourquoi que les guides ?
L’article y répond… enfin, tente d’y répondre, mais on s’approche d’une vaste blague

Car la mairie de Saint-Christophe-en-Oisans ne peut prendre la responsabilité d’envoyer du grand public sur une zone jugée instable et qui menace de s’effondrer.

Donc pour faire simple, la plateforme du refuge, comprenant l’ancien refuge en bois menace de s’effondrer, le maire prend un arrêté d’interdiction d’aller sur la zone.
Les guides veulent créer un abris pour stocker vivre et matos et héberger des clients sur la zone de bivouac qui n’est pas dans la zone interdite par l’arrêté, donc normalement hors de danger. Mais ce ne sera que pour les guides et leurs clients car c’est une zone dangereuse et le maire ne veut pas de grand public là haut…

Ce qui est sur ce que ce n’est pas la cohérence qui va étouffer tout ces gens.
Ou alors c’est un coup de force des guides pour commencer à privatiser doucement la montagne.

Désormais… étant donné que la zone est interdite d’accès, que l’information a été passée et est normalement clairement affichée sur site (j’irai pas vérifier - chacun son métier), celui qui serait victime d’un accident dans la zone ne pourrait s’en prendre qu’à lui.

De ce que je crois comprendre on est encore loin d’un accord sur la proposition des guides?
Et perso ça m’étonnerait pas que ça capote.

Oui sauf si un refuge provisoire est mis à disposition des guides par la commune, le caf, le parc…Mais c’est pour ça sur j’y crois pas. Personne ne voudra endosser la responsabilité. Les guides rêvent.

Si un téléphérique montait au sommet du Gioberney depuis le chalet homonyme, avec un pylône au-dessus des Touisses et un autre sur l’Aiguille de la Vache, ça résolverait tellement de problèmes d’un coup…

2 Likes

Ben tout dépend de l’accident.
En tout cas s’ils y arrivent ils auront intérêt à être présent la haut tous les jours, … les gens en montagne sont pas spécialement des exemples de respect malheureusement. Et un Algeco c’est assez facile à ouvrir :sweat_smile:

C’est celui qui aura mis à disposition le refuge et/ou permis qu’il existe donc pas les guides.

ça résoudrait

5 Likes

Je crois qu’on n’arrive pas à se comprendre.
Le refuge de la Pilatte est interdit d’accès par Arrêté municipal. Si accident dans la zone interdite, le contrevenant aura du mal à se retourner contre la mairie ou la FFCAM.

A cause de cette interdiction, la compagnie des guides oisan ecrins a fait une demande au Parc National des ecrins l’autorisation d’installer un abri. Benjamin Ribeyre dit « nous avons fait une demande » je comprends que le « nous » c’est la compagnie des guides.
C’est donc, selon l’article d’Alpine Mag, bel et bien les guides des ecrins qui ont fait cette demande et qui prendront donc les responsabilités qui iront avec.
Je n’ai lu nulle part que cet abri serait installé par la FFCAM, la mairie ou même le parc national (le PNE n’est pas un gestionnaire de refuge contrairement au PNV ou au PNP par exemple).
Il n’y a à ce jour aucun acte administratif du PNE autorisant quelconque abris dans le secteur.
Par ailleurs, une autorisation du Parc National ne suffit pas. Une autorisation du parc ne dispense pas des autres autorisations à obtenir aux titres des codes de l’urbanisme et de l’environnement notamment.

1 Like

Néanmoins nous pouvons applaudir l’utilisation du verbe résoudre bien plus joli que le barbarisme « solutionner »

4 Likes

OK j’avais plus ces détails en tête cependant en matière d’urba si le maire autorise une construction en zone à risques et qu’il y a accident c’est bien lui qui est responsable. Donc ici je dirais pareil si le Parc et autres autorités donnent leur autorisation en connaissance du risque. Et donc m’étonnerait que les guides obtiennent cette autorisation; Mais sait-on jamais, sous la pression…

Hein ? Quoi ?
Ça n’est pas la pression qui est en cause mais la dé-pression causée par la diminution de charge due à la fonte du glacier. Tu bois trop de pressions avant d’écrire.

Tout dépend de l’accident et des données transmises par le maître d’ouvrage pour l’obtention de l’autorisation d’urbanisme.
Le plus gros problème d’urbanisme c’est que St Christophe en Oisans n’a aucun document d’urbanisme opposable. Donc :

  • Les dispositions de l’article L111-3 : « En l’absence de plan local d’urbanisme, les constructions ne peuvent être autorisées que dans les parties urbanisées de la commune ».

Pas contre la zone où les guides veulent mettre leur abris n’est aujourd’hui pas concerné par le risque d’effondrement.

Il doit bien y avoir un truc pour solutionner le problème. Faut faire confiance aux juristes, aux « cependant « et aux « toutefois « sans toutefois oublier les « néanmoins «.

Pour ma part, j’ai toujours pas bien compris le problème. Le refuge qui donnait accès au secteur de la Pilatte risque de partir avec la montagne (conséquence du dérèglement climatique). Du coup, l’accès au public y est interdit (déconseillé) mais les guides voudraient une dérogation car ça limite leur business.
Est ce que la gardienne, pour qui ça supprime carrément le business, a demandé l’autorisation d’ouvrir une buvette au niveau du front du glacier de 1923 ?

5 Likes

Tout ça laisse rêveur
Des guides qui sont traînés au tribunal qd leur client a le moindre problème dans des circonstances généralement imprévisibles et extraordinaires …
Vont accueillir du public sur un terrain, ou à proximité immédiate où un risque majeur est identifié et dont l’importance est quasi impossible à cerner sur le terrain …
Sans oublier - j’espère qu’ils ne seront pas aux abonnés absents …
Le PNE si restrictif pour tout aménagement dans le parc, même marginal
Le code de l’urbanisme
Le code de l’environnement
L’autorité qui délivrera le P de Construire ou d’exploiter
La Préfecture qui a un droit de regard sur tout ça
Les associations qui ne manqueront pas d’exercer des recours
J’ai dans l’idée que tout le quartier aura rejoint le fond du glacier que ça discutera encore
Non ??

3 Likes

Y’aura plus de glacier.

5 Likes