Et oui je me souviens parfaitement qu’on le prenait pour un con (ainsi que l’homme au bonnet rouge, bonnet oublié pour l’émission , mais qui pour le coup était bien trop optimiste) tout comme René Dumont dont la quasi totalité des français se gaussaient en 1974 lorsqu’il s’est présenté à l’élection présidentielle en parlant d’écologie: on parlait plus de son col roulé que de ses idées. Il ne fait pas bon d’avoir raison trop tôt …
Fermeture Refuge de la Pilatte
L’attitude de Cousteau caractérise bien l’état d’esprit de l’époque je trouve. « On peut faire tout ce qu’on veut en toute impunité. La nature régule tout »
On sait aujourd’hui que ce n’est pas vrai
Oui, tu as raison. Cousteau était un peu bisounours, et a beaucoup évolué au cours de sa vie (cf les massacres de requins dans ses premiers films), mais parfois il voyait juste, par exemple pour la caulerpa taxifolia.
A court terme oui.
Pour le (très) long terme, on ne sait pas.
Attention, je ne dis pas qu’il ne faut rien faire pour « limiter les dégâts » actuellement, je dis juste qu’on a, comme toujours une vision, très anthropocentrée (il y a quelques millions d’années on n’était pas là, tout comme si ça se trouve on ne sera plus là dans quelques millions d’années sans pour autant que la Vie ait disparu sur Terre)(et faut pas se leurrer, les mesures qu’on prend et qui ont un impact significatif sont plutôt là pour notre « confort », si la biodiversité en profite tant mieux).
Bon ça digresse très fortement par ici.
Ce que tu dis peut se résumer à « la vie continuera sûrement, l’humanité c’est moins sûr ».
On se gaussait aussi du fait qu’il ne se déplaçait qu’à vélo… Son bouquin Pour l’Afrique, j’accuse m’avait beaucoup marqué. Je l’avais rencontré dans un débat dans un resto végétarien alternatif (1988 !) ; un grand bonhomme !
Ben, si, c’est vrai ! Penser au retour des animaux sauvages dans les villes lors du 1e confinement. Mais ça, c’est vrai uniquement en cas de disparition de l’homme. Tant que l’homme sera là, la Nature aura du mal à tout réguler. En revanche, si nous disparaissons, il y a des chances pour qu’en quelques mois on ne reconnaisse plus notre planète…
Exactement. Donc c’est faux pour qu’il y ait impunité il faut bien qu’il y ait quelqu’un.
Ouhlala j’arrête si ça continue je vais me mettre à philosopher. Allez zou je sors
Des nouvelles de la Pilatte : Repenser les refuges pour s’adapter au dérèglement climatique – Alpine Mag
Les position du guide Ribeyre mises en avant par l’article sont inquiétantes …
Créer des petites cabanes pour les guides et leurs clients uniquement
Prendre ce modèle de cabanes privatisées et l’appliquer aux vallons sauvages où il n’y a jamais eu de refuges. J’espère qu’on n’arrivera pas à ses hérésies pareilles.
Ça fait franchement peur quand même.
Je n’ai pas l’impression que c’est ce qui est évoqué dans l’article. Le projet de cabane provisoire est porté par les guides et se trouvant dans une zone sensible elle sera pour cette année une expérimentation. Dans le futur si l’expérimentation est concluante, peut être que d’autres bouts de cabane verront le jour dans le massif mais dans un autre cadre. Sûrement ouvert au grand public. En tout cas c’est ce que je comprends et puis faudrait déjà qu’ils aient l’autorisation de faire ce genre de chose dans le cœur d’un parc national !
Sans accès à article difficile de savoir de quoi on parle. Quelque chose sur le modèle des bivouacs italiens ?
Qu’est-ce que tu entends par « modèle italien » ?
Les tôles rouge six places je pense ?
https://www.camptocamp.org/waypoints/113825/fr/bivacco-guiglia
@AntoineM : c’est pas 9 places le standard ?
la version moderne du bivouac italien, genre bivouac Gervasutti, est quand même pas mal. C’est confortable.
Les versions genre yourte hexagonale comme la cabane des pantalons blancs ou la cabane des bouquetins, c’est bien aussi.
Si c’est un peu sur le modèle italien qu’@antoineM et @bulubuluplopplop ça peut être pas mal. 5-10 places, gestion libre et premiers arrivés premiers servis
Ce qui risque d’aboutir à des refuges ou on est serré comme des sardines, les derniers n’étant pas tjrs prêt à dormir dehors. Si on doit porter du matos de bivouac « au cas où », l’intérêt du refuge devient plus limité…
tu peux faire un peu plus grand, la cabane des bouquetins fait 20 places par exemple. Gervasutti 12 places. Pantalons blancs 15 places.
Niveau place, pas de soucis puisque la réservation est obligatoire.
Ça « trierait » automatiquement, beaucoup de gens montent en fait juste au refuge pour y manger et passer la nuit, puis redescendent le lendemain.
Si c’est un bivouac donc sans la demi pension, ils ne viendront pas.
Je n’ai pas tellement d’avis si c’est bien ou pas bien. Mais perso si j’ai le choix je vais dans un truc non gardé, je sais qu’en général je serais tranquille.
Au moins c’est économique, moins de 20 euros la nuit. Parce que les énorme refuges à 80 euros la demi pension…
Je n’ai pas l’impression que c’est ce qui est évoqué dans l’article.
Et pourtant. Il est bien évoqué en citant Ribeyre : « cet abri serait réservé aux guides et leurs clients uniquement et la gestion serait confiée au bureau de La Bérarde » … du stockage de petit matériel et à manger … des couchettes et des tentes pour une quinzaine de personnes.
Et ça couronne le tout avec le « projet ultime » du père Ribeyre d’installer des abris Heliportables dans des
« des vallées ne sont pas équipées comme le vallon de la Mariande, le glacier Noir ou Lanchatra ».
Alors si le projet ultime serait de faire de l’ouverture au public … et non privatisé … pourquoi ne pas partir justement sur ce modèle dès le départ en tout cas l’ouverture publique n’est pas mentionnée dans l’article. Quoiqu’il en soit, ça se veut écolo en parlant de dérèglement climatique mais ça continue la fuite en avant de l’anthropisation des milieux en voulant créer des aménagements là où il n’y a rien aujourd’hui et donc en assumant les potentiels appels d’air créant une hausse de fréquentation de ces milieux (impact sur les habitats naturel avec l’extension de l’emprise humaine, le dérangement, accélération de l’érosion). Mais y’a t’il réellement ce besoin ? Y’a une concertation avec les autres acteurs ? Bon courage quand je vois la difficulté d’entretien des cabanes non gardées (refuges ou cabanes de bergers ou autre) et la fermeture une à une de ces dernières par manque de civisme.
Peut être que l’explication arrive là où tu as tronqué ta citation.
Effectivement l’article dit : "cet abri serait réservé aux guides et leurs clients uniquement et la gestion serait confiée au bureau de La Bérarde » … du stockage de petit matériel et à manger … des couchettes et des tentes pour une quinzaine de personnes.
Mais il continue par "Pourquoi un usage professionnel exclusif ? Car la mairie de Saint-Christophe-en-Oisans ne peut prendre la responsabilité d’envoyer du grand public sur une zone jugée instable et qui menace de s’effondrer.
Pour la suite de ta réflexion, les zones mentionnées sont en cœur de parc, donc ce dernier sera en toute logique seul décideur. Et dans les Écrins, le Parc expérimente déjà ça : Cabanes d'appoint en alpage : un prototype à l'essai | Parc national des Ecrins