Du monde en montagne il y aura surement.
Mais en ce qui concerne les stations, pendant la période covid, certaines pistes étaient tout de même damées, les domaines sécurisés et il y avait de la neige. Et il n’y avait pas grande chose à faire ailleurs non plus.
J’ai découvert le désastre l’année dernière 
Il n’y a pas que les stations sans neige qui périclite sous perfusion de subvention publique ( la dette …).
Il y a aussi certains aéroports sans avions comme celui de St Etienne .
1 400 000 euros de subvention publique en 2024 pour moins de 5000 passagers en 2023.( source le Canard enchaîné du 14 août 2024 ).
280 euros de subvention par passager.
Pourrait-on suggérer à Wauquiez , à l’horizon des JO d’hiver de 2030, de fermer cet aéroport pour ré-investir plutôt dans des canons à neige sur pistes couvertes et climatisés sur les pentes du Pilat ?
C’est à dire ? A part les remontées fermées, qu’est-ce qui était différent de l’hiver prochain dans les activités sportives extérieures ?
Ce que je vois surtout, c’est qu’avec la fermeture de l’Alpe du Grand Serrer, on retrouve un super spot pour de l’initiation ski de rando.
Car un bon itinéraire d’initiation au ski de rando est un itinéraire où quel que soit le point où l’initié abandonne, tout ce qu’il a monté représente quand même du bon ski à la descente.
Donc, autour de Grenoble, tous les itinéraires avec des border-cross en forêt (béton à la montée), des kilomètres de route/piste forestière qui génèrent des ampoules, des passages étroits obligatoires tout rapés qui nécessitent les couteaux et parfois les crampons, ne sont pas de bons itinéraires d’initiation. Ca signifie que le Grand Som, le Charmant Som, Chamechaude, le Moucherotte, la Jasse, le Grand Colon, le Grand Eulier et Grand Van, la Crête de Brouffier, en gros toutes les grosses classiques, ne sont pas adaptés à une initiation permettant de faire quand même du bon ski quel que soit le point où on abandonne (même si on ne fait que 400m).
Les bon spots pour l’initiation autour de Grenoble en hiver quand les stations sont ouvertes et que la neige est bonne avec une sous-couche, sont la crête du Saint Eynard depuis le Sapey (anciennes pistes), la Scia depuis Saint Pierre de Chartreuse (anciennes pistes), et donc le Grand Serre et le Pérollier depuis la Morte (anciennes pistes), et éventuellement le Pic Saint Michel (mais il y a quand même 1km de plat et un peu de forêt).
Tu n’as surement pas tort. Mais je ne sais pas si ça attirera autant de monde que le ski alpin. Ce qui n’est pas forcement très grave pour certains.
Ce que je voulais dire par « il n’y avait pas grande chose à faire ailleurs » c’est que tout les restos, commerces, bars etc. en ville étaient fermés pendant cette période. Je me méfie des extrapolations de la période covid, qui était très anormal au-delà la fermeture des remontés.
Et alors ? Est-ce qu’on est obligé de faire du ski de piste ou du ski de rando ? Si en hiver, certains préfèrent randonner/courir/faire du VTT en dessous de la limite de la neige en versant S (au soleil dans des prés ou des forêts de feuillus sans feuille), quel est le problème ? D’autant plus que le terrain de jeu des randonneurs ne fait qu’augmenter d’hiver en hiver, alors que celui des skieurs ne fait que rétrécir.
Tout å fait d’accord.
Dans certaines stations, ou c’ėtait possible, il y avait même des navettes de bus pour monter les skieurs alpins au sommet de la station afin qu’ils puissent redescendre en ski. Les stations avaient proposer des activités de plein air, crėer des parcours sécurisės de ski de rando sur le domaine, et même attirer une nouvelle clientèle pour qui cela avait ėté l’occasion de découvrir la montagne en hiver. Mais ėgalement, beaucoup de skieurs alpins avaient prėféré aller en Suisse où les stations étaient restées ouvertes et la Suisse n’avait jamais accueilli autant de skieurs français.
C’ėtait une saison exceptionnelle en particulier au niveau enneigement, du « quoi qu’il en coûte », de la fermeture des frontières et de lignes aériennes, quoique les Dom Tom ont aussi particulièrement bien travaillė cet hiver là…
Evidemment il n’y a aucun problème et tout le monde peut s’amuser en montagne, été comme hiver, comme il ou elle veut. La question c’est est-ce que la fréquentation engendrée par ces activités permettra à la station de survivre, même si c’est de manière plus restreint.
Dès lors qu’il n’y aura plus de ski (nécessitant des remontés mécaniques), qu’est-ce qui pourrait inciter les gens (touristes, locaux, etc, …) à pratiquer leur activité dans un secteur donné plutôt que n’importe ou en montagne ?
Empathie ou pas, ça ne change rien. Le réchauffement climatique fait que les stations de basse altitude vont toutes fermer. Mieux vaut qu’elles le fassent avant d’être endettées à millions.
Des logements et locations pas chers. Beaucoup de gens partent en station en été.
A l’Alpe du Grand Serre, il y a eu des erreurs politiques , des querelles de clochers depuis des annėes. Sa fermeture n’est pas que la consėquence du rėchauffement. D’autres stations à son altitude ont ėté mieux gėrées et continuent de fonctionner.
Enfin, aux dernières nouvelles, il semble que tout ne soit pas encore fini, du moins pour cet hiver. Il reste une mince lueur d’espoir ou même la Sata serait prête å faire un geste financier…réponse dans quelques jours.
Une autre fermeture :
(avec referendum)
Puis celles en haute altitude c’est juste une question de temps. Du moins sauf si on s’attaque aux causes du réchauffement ce qui n’est pas le cas aujourd’hui . Même si pour les stations et le ski c’est déja probablement trop tard.
Après paradoxalement, non ces stations ont un bel avenir, la clim naturelle va devenir un luxe…
Oui je suis largement d’accord avec toi. C’était le but de ma première intervention sur ce fil.
Tiens ç’a même fait les journaux anglais… Pas sure que ce soit vraiment « Large » mais bon.
ah oui quand même
(sauf s’il y a des zéros en trop)
C’est 280€ par passager.
Oups .
280 pas 280 000.
C’est pas Dubaï l’aérodrome de St Etienne
Mais 2 fois moins que le prix moyen par tête de pipe d’une agape à la table du Wauquiez
C’est toujours ça de pris dans la poche du contribuable qu’il ne reverra pas.
Restera-t’il une remontée mécanique pour l’été afin de monter VTT, parapentiste? Luge d’été aussi? (coté Pérollier)…La rentabilité pose problème sur ce seul usage estival.
Elle en pose aussi sur l’usage hivernal.