Chacun se dėbrouille dėjå comme il peut. . Pour mon cas, aucun soucis, je ne connaitrai pas la fin du ski lå ou je travaille. A l’AGS, il avait ėté estimé que la fin de la station allait coûter très cher å la collectivitė. Les taxes en moins, les aides sociales en plus, le dėmantellement, l’entretien des bâtiments à moins de laisser tout à l’abandon…etc
Après les mines, la fermeture de la seule station de la Matheysine, ne reste plus que le train qui a coūté très cher å la comcom pour ětre remis en marche.
Fermeture de la station de ski de l'Alpe du Grand Serre
Pour avoir traversė le massif central et les Cévennes å pied, c’est le désert dans les villages å part les rėsidents secondaires.
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Tout dėpend des vallees. En vallėe de l’Arve par ex ou j’ai travaillé en station, c’est plus facile que dans d’autres vallėes de montagne plus isolėes et beaucoup moins peuplėes. Quand tu habites å 50 km (Oisans) de la ville la plus proche ou å plus (haute Maurienne) c’est la désertification assurée s’il n’y a pas de travail sur place.
oui mais y a t-il un enjeu de maintenir des villages?
j’ai déménagé x fois pour trouver du travail.
on voit bien à st laurent du pont en isère ou dans la vallée de la maurienne quantité d’immeubles ou maisons abandonnées avec des prix effondrés.
ce qui compte je crois, c’est d’avoir un travail où qu’il soit, ça coute trop cher de maintenir de l’infrastructure et du service publique pour quelques personnes.
C’est probablement terrible pour celles et ceux qui devront bouger. C’est sans doute un peu triste pour ceux qui ne pourront pas profiter de ces lieux pour apprendre les joies du ski. Mais pour les reste… est-ce que c’est si dommage que des lieux soient (un peu) désertifiés ?
Je me demande par ailleurs, peut être naïvement, si une fois le poids d’une station de ski retiré, il n’y aura pas plus de créativité pour développer des activités localement. Comme un nouveau départ pour le territoire.
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Saint Laurent du Pont, je ne connais pas mais la Maurienne, avec le Lyon Turin, il manque au contraire de logements å louer et å vendre. Des aides financięres sont attribuées aux propriėtaires pour qu’ils rénovent et acceptent de louer des appts. Et puis pour l’instant les 17 stations de ski de la vallėe maintiennent suffisamment d’activité en altitude.
Le lyon turin voilå une belle alternative économique et ėcologique qui crée 2000 emplois en vallėe…mais dont personne ne voudrait dans sa vallėe comme pour les camions.
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des emplois permanents? car si il y a besoin d’aider pour réhabiliter les logements, c’est bien qu’il semblait ne plus rien se passer avec des immeubles très dégradés.
C’est peut-être du à une manque de créativité de ma part, mais je reste assez dubitatif quant au sens de garder des stations d’altitude sans ski.
Une station de ski apporte 3 choses: des remontés, une sécurisation contre les avalanches, et des secours si on se casse la gueule (bon, hors domaine c’est le boulot du PGHM). Si on retire les remontés, je ne sais pas si le reste sera suffisant pour attirer du monde. Même en ajoutant l’après-ski sans ski.
C’est sur qu’il y a des pistes (métaphoriques) en faisant travailler plus d’accompagnateurs de montage et guides pour la découverte de la montagne en hiver, mais on n’a pas besoin d’une station pour faire cela, et l’ambiance hors station sera bien meilleure. On peut imaginer que la concentration des gens permettrait d’economiser un peu sur les prix des ces activités, en augmentant éventuellement la taille des groupes, mais il y a aussi des limites imposés par la sécurité.
Et…c’est grave? Pourquoi on continuerait à habiter un endroit s’il y a rien à y faire ?
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Ah non mais pour le coup je ne parlais pas de station. Quand je parlais d’activité, ce n’était pas forcément touristique… cf un texte assez intéressant et toujours d’actualité : Philippe Bourdeau : « Préoccupons-nous d’abord des gens qui veulent vivre et travailler en montagne » Je parlais d’un vrai nouveau départ, où tout reste à inventer… et au pire si on n’y invente rien, comme je l’ai dis plus haut et comme c’est répété par d’autres ici : est-ce que c’est grave* ?
(*) au delà de la souffrance liée à l’arrête brutal de l’activité
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Ah merci pour la clarification - mais ça me parait assez dure tout de même.
Et avec un référendum, ce qui montre que les habitants considèrent que c’est la meilleure ou tout au moins la moins mauvaise solution.
Bernard
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@A_D ne parlait pas des vallées je pense. Mais des 36000 communes rurales de France où il n’y a ni station de ski (ni bord de mer).
Pas de problème si ce sont les habitants qui ont choisi leur avenir. A l’AGS, pourquoi pas aussi un rėfėrendum communal ?
Ont ils eu peur que le ŕésultat soit en faveur de la continuation ?
En 2021, Gresse en Vercors avait aussi organisé un rėfėrendum pour des canons å neige et le rėsultat avait ėtė oui.
Pour connaitre un peu la station du Grand Puy, c’ėst plus un gros stade de neige avec peu de bâtiments qu’une station village comme l’AGS. En plus, la station de Chabanon Selonnet qui fonctionne toujours et qui est å plus haute altitude n’est qu’à une petite quinzaine de kilomètres.
Et qui se désolent de perdre leurs commerces et leur services.
Et pourtant, lorsque les remontées étaient fermées en période de covid mais qu’on pouvait se déplacer, il y avait du monde en montagne, et pas qu’en ski de rando.
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Je pense que ça aurait été bien.
Je pense que au niveau de la communauté de communes ça aurait été mieux. Ou alors, il fallait que la station soit financée au niveau communal.
Bernard
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Je ne sais pas. C’est compliqué.
Il est certain que tout le monde a envie de conserver la station de ski de l’Alpe du grand Serre. Mais est-ce que les gens peuvent apprécier la charge financière que cela représente et les impasses qui cela implique pour d’autres projets, actions sociales et/ou économiques ? Cela demande que chacun ai la possibilité d’être pleinement informé et de prendre la peine de s’informer. C’est pas garanti …
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Et donc ? Il faudrait y installer des pistes de ski refrigérées pour attirer les touristes ? Ou y creuser des lacs naviguables et chauffés avec des plages de sable fin (chauffées aussi, on va pas à la plage pour se les cailler) ?