Faut-il s'encorder?

Posté en tant qu’invité par dam’s:

Merci de nous avoir fait partager ton experience du point de vue du guide.

Posté en tant qu’invité par seb:

c’est quoi un débutant ?
non sans rire c’est pas evident de se situer ! entre ceux qui se la raconte, ceux qui reste modeste ! moi j’arrive pas trop à savoir se que je suis sur neige et glace !
Seb

Posté en tant qu’invité par jc:

Je partage l’avis de Marc Lassalle: le couloir est d’une raideur homogène (sortie à droite permet d’éviter le ressaut terminal) donc techniquement à la portée d’un « faux-débutant », mais il est long (600m de déniv à 45° = 850 m environ) donc il faut

  • avoir une bonne forme physique
  • être habitué au vide qui se creuse
  • reproduire méthodiquement les bons gestes sans accroc
  • trouver des conditions de neige bonnes sur le haut du couloir

Posté en tant qu’invité par Pierre-Jean:

pour definir mon niveau je fais du ski de rando(une fois par semaine mini) et cet hiver nous avons fait quelques couloirs a 45° (epaule ouest de lauranour, les rouies, pointe de vaudaine, aiguille d’olle, combeynots ouest ,couloir nord de domenon,pic de la belle etoile etc).Nous avons marché en crampons quelques fois cette année pour finir des ballades, ou ateindre par exemple le glacier des rouies.je me suis habitué au vide qui se creuse , par contre je pense toujours etre debutant pour marcher en crampons, peut etre faut il avoir manger des km de marche en crampon pour sentir que son pied , malgré l’impression contraire qu’on peut ressentir, est bien ancré dans la neige.Pour le Davin , comme j’assayais d’assurer au max j’avancé beaucoup plus lentement que mon pote, en me fatiguant surement plus, et quand je le regardais monter en voyant seulement le coté amont des dents des crampons mordrent je me disais « j’espere qu’il ne va pas glisser » .
Pour la descente (le dernier tiers sortie de droite) d’ailleur nous l’avons descendu à reculons ( est ce comme ça que l’on descend?) peut etre qu’un montagnard experimenté l’aurai descendu face à la pente , pour nous en neige dure nous ne le sentions pas autrement.
Bref c’est le manque d’habitude de marcher avec des crampons qui me fait dire que je suis debutant en alpinisme (entre autre).
Nous sommes allés crechendo dans nos courses en montagne cette année et pour conclure nous nous sommes dit que le couloir Davin était possible pour nous; ça a été le cas , mais ça a été la course la plus tendu que nous avons faite, on s’y attendait mais en neige dure l’exposition était bien réelle.
Le Davin de cette année restera un moment marquant , j’espere le refaire en ski en bonne condition un jour.
D’ici là je vais faire quelques courses faciles d’alpinisme pour aprendre

Posté en tant qu’invité par jc:

C’est long à decendre le Davin surtout en neige dure. Tu as bien fait de te mettre face à la pente si tu ne te sentais pas de descendre autrement; ce sont des choses qu’il faut faire le cas échéant. C’est mieux que de se vautrer !!
Peut-être pourrais-tu faire de « l’école de glace », exercices sur pentes raides sécurisées, pour te mettre en confiance et intégrer les limites des crampons et du cramponnage; apprendre à descendre face à la pente, ou de biais, ressentir les limites du cramponnage sur pointes avant, etc. Ca met en confiance.

Posté en tant qu’invité par PJ:

c’est vrai l’ecole de glace me permettrai surement d’aprendre mieux et plus vite.
Avec mon pote nous aprenons et evoluons de maniere autodidacte en faisant des courses nouvelles et un peu plus difficiles à chaque fois , mais cette methode d’aprentissage a ces limittes , j’en suis conscient.

Posté en tant qu’invité par Marc Lassalle:

En général le Davin ne se descend pas (sauf à skis bien sûr !).
La voie normale de descente est de l’autre côté, tranquille et débonnaire (à part la pente de départ un peu raide, mais pas longue du tout, après c’est un chemin !!).
Pourquoi être redescendu par le couloir ???

Marc

Posté en tant qu’invité par BC:

« voyant seulement le coté amont des dents des crampons mordrent je me disais « j’espere qu’il ne va pas glisser » . »

ne pas faire mordre toutes les dents dans du 40/45 en cramponage latéral peut effectivement susciter des interrocations.

Posté en tant qu’invité par pj:

on a suivi les conseils des topos lus sur camp to camp , les gars disaient que c’etait foireux par le glacier du Casset et le moins pire c’etait la voie de montée.C’est sur qu’en ski c’est plus sympa; l’année prochaine peut etre!!!

Posté en tant qu’invité par greg:

yes de faverges
toi le nico de gre? alors cette patte?
greg

Posté en tant qu’invité par nico:

ouai c moi !!! lol
ben écoute ça va tout doux, j’ai encore mal, suis allé ramassé des champi dimanche et j’ai encore mal !!! J’ai investi dans des skis roues pour me mettre la caisse, et dans un long skate pour rééduquer mon pied !!! lol
En tout cas je sais pas si je vais pouvoir faire grand chose cette été!!!
Et toi? Lara m’a dit qça progresse?*
A+

A ouai pour parler du sujet, ben on s’encorde suivant le terrain et suivant le niveau de la cordée, perso en couloir de neige, en bonne condi, si de meme niveau ben la corde reste dans le sac. Apres pour le rocher c’est vraiment suivant le terrain.

Posté en tant qu’invité par Marc Lassalle:

En bonnes conditions, le Davin à skis est paraît-il une superbe descente.
Mais les premiers virages là-haut se font justement là où la pente et le gaz sont les plus forts : il ne faut pas se louper !

Un de mes amis l’a fait il y a 2 ans et il s’est régalé.
En ce qui me concerne, mon niveau à skis est bien insuffisant pour me lancer dans une pente pareille, mais cela fait vraiment envie !!!

Marc

Posté en tant qu’invité par XR:

Une petite video sur le Davin : http://denisbarberot.free.fr/montagne/lecture_video.php?id=3

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par SDDDRO:

Si c’est de la neige raide, moi on m’a dit: le premier tient le second corde en tension et très court (1m, grand maxi), et anticipe les déséquilibres (en gros, si l’autre touche le sol , c’est que le premier n’a pas assuré). En cas de déséquilibre du premier, le second, juste derrière, peut essayer de le redresser à la main, ou de le plaquer au sol (ça j’y crois pas trop).
Et du moment qu’on sent qu’on ne peut pas maîtriser un déséquilibre, tirer des longueurs sur corps mort ou broche.

Posté en tant qu’invité par nico:

ouai enfin a un mettre tu as des chances de te prendre un coup de crampons en pleine face !!!

Posté en tant qu’invité par Jean-François:

Qui a l’expérience personnelle de s’être jeté de l’autre côté d’une arête pour enrayer la chute de son compagnon?

Jean-François

Posté en tant qu’invité par Marc Lassalle:

Je n’ai pas vécu cette expérience, mais j’y ai pensé vraiment lorsque j’ai remonté (ou redescendu) cette arête quand j’étais encordé.

Je l’ai aussi parcourue décordé avec un ami (nous avions remplacé la corde dans le sac par nos parapentes) et je me souviens avoir été concentré, mais tranquille et serein sans cette crainte éventuelle d’avoir à enrayer la glissade du copain ou de risquer de l’entraîner avec moi.

Pour ce qui est de se jeter de l’autre côté de l’arête, j’avais vu (il y a très longtemps) un film (de Rébuffat peut-être ?) où il y avait justement une simulation de glissade sur l’arête des Bosses (cordée de 2) avec saut de l’autre compagnon de cordée dans la pente opposée et arrêt instantané de la glissade.

Quand on fait un exercice, on sait bien sûr ce qui va se passer et on s’y prépare.
Autre chose est d’avoir le bon réflexe en situation réelle…

Marc

Posté en tant qu’invité par Jean-François:

Toujours pas une expérience réelle !
Je pense qu’il faut en finir avec ce mythe : soit personne ne le fait, soit personne n’est encore là pour le raconter…

Jean-François

Posté en tant qu’invité par Francois:

Marc Lassalle a écrit:

Pour ce qui est de se jeter de l’autre côté de l’arête, j’avais
vu (il y a très longtemps) un film (de Rébuffat peut-être ?) où
il y avait justement une simulation de glissade sur l’arête des
Bosses (cordée de 2) avec saut de l’autre compagnon de cordée
dans la pente opposée et arrêt instantané de la glissade.

Oui, c’était dans « Terre et ciel » de Rébuffat. Ce n’était pas l’arête des Bosses mais l’arête de Bionassay, et son compagnon était Haroun Tazieff. Ca ne nous rajeunit pas!

Quant à « encordé ou pas », ça dépend de tellement de facteurs, de situations et de cas particuliers que je me garderai bien de donner un avis.

Posté en tant qu’invité par Jean-François:

Qui était versant Nord ?

Jean-François