Posté en tant qu’invité par nico:
Moi je l’ai fait… mais me suis vite réveillé dans mon lit douillé !!!
Posté en tant qu’invité par nico:
Moi je l’ai fait… mais me suis vite réveillé dans mon lit douillé !!!
Posté en tant qu’invité par Gruyere:
Jean-François a écrit:
Qui a l’expérience personnelle de s’être jeté de l’autre côté
d’une arête pour enrayer la chute de son compagnon?Jean-François
C’etait mon compagnon de cordée qui s’est jeté de l’autre coté pour enrayer ma chute.
Eric
Posté en tant qu’invité par Richard:
Si le terrain est vraiment foireux, que les grimpeurs sont de la même force, alors je préfère me décorder. Cela m’est arrivé plusieurs fois de faire 200 m décordé dans du 4+ dans les Dolomites (terrain tout à fait non équipé, et c’était avant l’invention des camalots).
Dans les autres cas, je préfère m’encorder.
Il m’est aussi arrivé une fois de mettre la corde à double en simple et ainsi de faire une longueur de 100 mètres qui m’a permis de franchir une zone non protégeable et d’arriver à un relais valable pour assurer mon second qui avait un moral moins bon.
Posté en tant qu’invité par l’immense chieur:
Francois a écrit:
Quant à « encordé ou pas », ça dépend de tellement de facteurs,
de situations et de cas particuliers que je me garderai bien de
donner un avis.
C’est pourtant très simple à mon avis.
La montagne étant - encore pour quelque temps, la preuve, j’ai le droit d’y aller - un espace de liberté, on s’encorde, ou pas, à condition de savoir ce qu’on fait, donc ce que ça implique.
Posté en tant qu’invité par Francois:
l’immense chieur a écrit:
Francois a écrit:
Quant à « encordé ou pas », ça dépend de tellement de facteurs,
de situations et de cas particuliers que je me garderai bien
de
donner un avis.C’est pourtant très simple à mon avis.
La montagne étant - encore pour quelque temps, la preuve, j’ai
le droit d’y aller - un espace de liberté, on s’encorde, ou
pas, à condition de savoir ce qu’on fait, donc ce que ça
implique.
Bon sang! mais c’est bien sûr!
Comment n’y ai-je pas pensé plus tôt?
Posté en tant qu’invité par Zoom:
Sur une arète, meme foireuse, la corde me semble etre plus qu’utile, comme sur un glacier crevassé aussi. En rocher, il y a toujours des becquets, des reliefs qui peuvent arréter la corde.
J’ai vu (de mes yeux vus) un copain partir vers la crevasse juste avant Durier, après la traversée des Miage, et son second n’a pas hésité à sauter de l’autre coté de l’arête malgré les rochers: beau réflexe qui a empéché l’autre de tomber dans un hall de gare !! Sur l’arête des Bosses, je me verrais mal décordé: l’arête elle-même est facile, mais de chaque coté çà file ! Sur des pentes de neige, c’est quand même plus facile de sauter !
Dans une face sans point d’assurage, en neige ou rocher, la discussion reste ouverte. Elle tient surtout au « rapport de force de la cordée »: si il y a un leader indiscutable et un second de cordée moins experimenté, difficile de se décorder, c’est au premier d’assurer « au sens figuré ». S’il ne se sent pas, autant faire demi-tour que de jouer chacun pour soi.
Dans le cas de compagnons de cordée de force équivalente, on peut effectivement faire du solo ensemble, si tout le monde est d’accord. Il y a quelques années, il y a tout de même eu un procès qui a condamnné de tels alpinistes, pour avoir laissé seul l’un des leurs qui voulait redescendre seul après avoir perdu un crampon (et en était mort): c’était au Couturier, je crois…
Posté en tant qu’invité par tchao:
J’étais dans la cordée qui a dévissée sur le glacier du milieu (aiguille d’argentière) (voir post de p’tite étoile). On était 3 à niveau à peu près egal et on avait l’encordement tendu (mais surement un poil trop long). Malheureusement, c’est celui de derrière qui a glissé en haut du passage etroit, il est arrivé droit sur moi les crampons en avant et je n’ai que pu essayer de les éviter, sans pouvvoir m’assurer. Résultat, je me suis fait emporter et le 3ème n’a pas pu faire mieux.
Ensuite a chaque fois que quelqu’un a réussit à s’arrêter avec son piolet, il s’est fait décrocher par les autres jusqu’à ce qu’on prenne trop de vitesse. Puis on a sauté la rimaille et on s’est arrêté lorsque la pente est devenue moins raide et la neige plus mole…
Résultat, une belle peur et quelques brûlures là où les vêtements s’étaient soulevés. Grâce au ciel, il n’y avait pas de rochers en bas et personne ne s’est pris les crampons des autres. (on a dégringolé pas loin de 200m de dénivelé.). Et un pincement au coeur quand les 5 alpinismes sont morts 2 jours plus tard.
…