Posté en tant qu’invité par patrick:
quels fartes utiliser pour que les peaux colle toujours sur les skis… ?? avec du toko systeme3 non fluoré ?
Merci pour vos conseil.patrick
Posté en tant qu’invité par patrick:
quels fartes utiliser pour que les peaux colle toujours sur les skis… ?? avec du toko systeme3 non fluoré ?
Merci pour vos conseil.patrick
Posté en tant qu’invité par Vivagel:
Bonjour, j’utilise du fart universel (il a une couleur rose, c’est marqué universel sur l’emballage), je râcle et je brosse après fartage, et je n’ai aucun problèmede collage de peaux.
Posté en tant qu’invité par Jobar:
REMARQUES :
NEIGE ET PROBLEMES :
Neige humide ou mouillée = effet de succion avec la semelle (freinage).
Il faut une structure grosse (# 80) de la semelle et utiliser un fart hydrophobe (fluoré) pour diminuer le film d’eau.
Neige poudreuse froide (sèche) = friction à sec.
Il faut une structure fine (# 180) de la semelle et un fart très dur pour résister à l’abrasion.
Rq : les cristaux dur accrochent aux farts trop chauds (rouge…) et freine, en cas de doute il vaut mieux farter plus froid (bleu…).
Neige transformée gelée et sale (abrasive) = usure de la semelle et encrassement (électricité statique).
Il faut une structure fine (# 180) de la semelle, un fart très dur pour résister à l’abrasion et graphité.
SOLUTIONS (simples et polyvalente) :
Hivers et neige froide. Température < -10°C. Hygrométrie faible (<60%). Friction à sec.
Structure de la semelle fine (#180) et fart dur : TOKO S3 Hydro Carbon Blue.
Polyvalent. Température entre -4°C et -10°C. Hygrométrie faible (<60%). Film d’eau idéal.
Structure de la semelle moyenne (#100) et fart de base : TOKO All-in-one Wax (White).
Printemps et neige transformée humide. Température >-4°C. Hygrométrie importante (>60%). Effet succion.
Structure de la semelle grosse (#80) et fart plus chaud : TOKO Low Fluoro Dibloc Red.
[%sig%]
Posté en tant qu’invité par Vivagel:
Bonjour Jobar qui a écrit:
structure grosse (# 80) de la semelle
structure fine (# 180) de la semelle
Comment peut-on soi-même ajuster la structure de la semelle ? Il faut un appareil spécial ?
- Printemps et neige transformée humide.[…] fart plus chaud : TOKO
Low Fluoro Dibloc Red.
Ce fart fluoré ne pose pas de problème avec la colle des peaux ?
Merci de tes éclaircissements, ça m’intéresse beaucoup.
Posté en tant qu’invité par Tintin:
patrick a écrit:
quels fartes utiliser pour que les peaux colle toujours sur les
skis… ?? avec du toko systeme3 non fluoré ?
la paraffine à confiture ou un fart de base pour entretien suffit bien.
pour structurer le semelle, je préfère confier le travail aux pierres ou gravillons enchassés dans la neige ;o)
en bref, vu l’état des semelles en rando dès que les skis viellissent un peu, ça ne sert à rien d’avoir un super fart
Posté en tant qu’invité par Jobar:
Bonjour Vivagel,
Une bonne préparation de la semelle des skis peut être très complexe mais ne connaissant pas ton niveau de pratique je vais faire simple…
Explications :
A la toile abrasive (grain # de 80, 100 ou 180) avec une cale à poncer.
Rq : après le ponçage il faut ébarder la semelle pour éliminer les petits poils de plastique…
Avec un outil à structurer de type Rainureuse de Worden.
Rq : il faut un tombé des carres de ~ 0,5° pour pouvoir bien structurer la semelle avec cet outil…
Dans un magasin de sport, avec une machine (pierre) et un bon technicien…
Rq : en théorie une structure machine est plus performante mais étant donné que les motifs sont intermittents la saleté a tendance a y rester contrairement à une structure manuelle ou la structure est plus rectiligne…
Posté en tant qu’invité par Vivagel:
Mon niveau de pratique est assez rudimentaire mais j’aimerais bien l’améliorer. J’entretiens mes skis moi-même mais je ne suis pas hyper-satisfait du résultat, en particulier pour ce qui concerne le rebouchage des trous et autres accrocs.
Peux-tu préciser quelques points car je ne suis pas sûr de bien interpréter :
A la toile abrasive (grain # de 80, 100 ou 180)
c’est-à-dire du papier de verre par exemple ?
toujours dans le même sens (de la spatule vers le talon) ou bien peu importe en définitive ?
avec une cale à poncer
c’est quoi ? est-ce que c’est un simple bout de bois bien plan sur lequel on fixe le papier de verre ?
après le ponçage il faut ébarder la semelle
avec quoi puisque justement on vient de poncer ?
Posté en tant qu’invité par Pave:
Je me permets quelques conseils/precisions complementaires…
Jobar a écrit:
- Pour avoir une très bonne glisse, il est important de farter
à chaque sortie.
Mieux: reparer et parafiner en rentrant, puis preparer et farter avant de partir.
Je n’aime pas trop l’image du « film d’eau », qui a mon avis ne permat pas de comprendre ce qui ameliore ou gene la glisse. Pour glisser le ski a besoin de billes d’eau tres petites. La pression du ski sur la neige genere de l’eau, la structuration permet de creer grossierement ces billes et le fartage permettent de controller leur dimension. Comme tu le dis, les deux sont lies…
Une structure grosse cree peu de grosses billes (plus faible pression sur la neige) et favorise l’evacuation de l’eau deja presente en surface (un peu comme des pneus pluie…). Il faut donc un fart tres fluore pour « casser » les grosses billes en plusieurs plus petites pour que la glisse soit bonne.
Pour la strucuration, le papier de verre ou la toile abrasive ordinaire sont a proscrire formellement. Ils "lachent "beaucoup trop de grains qui restent incrustes dans la semelle. Il existe des papiers de haute qualite a l’oxyde d’aluminium (a sec) ou des papiers de poncage a l’eau, malheusement efficaces uniquement pour les structuration tres fines. Pour le gros, il existe des solutions efficaces (cales a poncer a grains de diamant par exemple). Mais le mieux reste un outil special pour skis. Le mien a des fers interchangeables et je peux les positionner en retrait du guide pour ne pas etre oblige de « tomber » les carres. Il vaut mieux reserver l’utilisation des abrasifs pour « ajuster » ou corriger.
Plus le ski est taille et moins il est interessant de travailler au patin (structurer principalement spatule et talon) pour les fat, porter l’;effort sur le tiers avant du ski suffit.
Structurer la semelle l’use, changer souvent de structuration use encore plus vite, surtout pour revenir d’une grosse a une fine…
Brosser le fart sur une semelle non structuree ou a a structurartion fine… je n’y crois pas, mais les essais comparatifs sont difficiles et je n’ai jamais pu le prouver… si quelqu’un a des element. la-dessus… je suis preneur.
Le fartage est une science a peu pres aussi exacte que la meteo, dont elle depend beaucoup.
Dans les descentes internationales, les mesures sont faites tout au long de la piste pour definir la strategie de fartage et les techniciens « ajustent » jusqu’a ce que le courreur soit appele…vraiment. le simple passage d’un gros nuage remet tout en cause.
Personellement je deconseille de trop miser sur cela en rando et a utiliser des produits tres sophistiques et complexes a maitriser, il y a souvent plus a perdre qu’a y gagner et ca se paie sur plus longtemps que pendant les 2mn30 d’une descente… Pour ceux qui neanmoins veulent aller au bout de le performance, je conseille 2 choses:
1 - se rapprocher du preparateur de skis d’un grand club, les cotoyer est une des meilleures facon d’apprendre. Ils ont des stages chez les fabricants regulierement (skis et farts).
2 - toujours etre pret a revenir en arriere: un ski « sec » peut etre moins galere qu’un ski farte « a cote ». Toujours avoir sur soi un bout de chiffon et un minuscule flacon rempli d’essence F. Le « crayonnage » par dessus ne permet pas de tout resoudre.
NEIGE ET PROBLEMES :
Neige poudreuse froide (sèche) = friction à sec.
Il faut une structure fine (# 180) de la semelle et un fart
très dur pour résister à l’abrasion.
Rq : les cristaux dur accrochent aux farts trop chauds
(rouge…) et freine, en cas de doute il vaut mieux farter plus
froid (bleu…).
D’un autre cote, ce sont des cristaux fins, donc l’impact est relativement minime.
Ce type de neige genere bcp d’electicite statique. Je prefere ajouter un peu de fart graphite neutre avec du fart plus froid, ca diminue le risque de ne pas tenir jusqu’en fin de matinee par exemple.
Pour le reste, bravo.
Posté en tant qu’invité par Jobar:
Salut Vivagel
J’utilise de la toile abrasive professionnelle (NORTON) qui est beaucoup plus performante que du papier de verre.
Il faut travailler parallèlement au ski, je ponce plutôt de la spatule vers le talon mais le sens n’est pas fondamental.
Pour la calle à poncer j’utilise un tube d’acier rectifié mais tu peux prendre une cale en bois (dur et plane).
Après le ponçage observe ta semelle à la loupe pour constater la présence de petits poils de polyéthylène…
Pour virer ces poils tu peux utiliser du Fibertex SWIX et la brosse laiton…
Tu peux aussi appliquer à chaud un fart froid (bleu), le laisser refroidir et passer légèrement le racloir métallique…
Remarques : (clic sur les mots en gras)
Bon courage !
Posté en tant qu’invité par Vivagel:
Super ! Merci Jobar
Posté en tant qu’invité par Jobar:
Salut Pave
Je voudrais juste faire quelques remarques par rapport à tes informations.
Actuellement, très peu de personnes savent ce qui ce passe réellement entre la semelle des skis et la neige car les conditions sont extrêmement hétérogènes et très difficiles à contrôler…
Exemple : lorsqu’il y a un filme d’eau (uniforme) sous une semelle (lisse) le ski freine par effet de succion.
Pourquoi une neige transformée mouillée, freine moins qu’une neige fraiche humide ?
En simplifiant le choix (si l’on a qu’une paire de ski), je conseille une structure grossière (# 80) en fin de saison (printemps) et une structure moyenne (# 100) ou fine (# 150) en début de saison (hiver), ce qui limite les changements et l’usure de la semelle…
Si l’on connait un bon technicien on peut faire la structuration à la machine mais si l’on a les compétences et le temps on peut très bien le faire soi même à la main, au moins une fois par saison pour remettre la semelle à plat…
Contrairement à ce que tu affirmes, en utilisant une toile abrasive de bonne qualité et en brossant bien la semelle après travail il y a peu de problème de grains incrustés…
Avec une neige humide, l’effet de succion ce produit surtout au niveau du talon et du patin car sur le tiers avant de la semelle le film d’eau n’est pas encore bien formé…
Ce qui implique que la structure peut être plus faible sur l’avant que sur l’arrière et que l’on peut mettre un fart hautement fluoré sur l’arrière en évitant d’empiéter sur la zone de collage des peaux…
Il est vrai que sur le terrain dans le cas d’une neige humide, on a l’impression que le freinage ce produit au niveau du tiers avant du ski mais dans la réalité c’est sur les deux tiers suivants (patin et talon) que le freinage agit.
Tu dis : ‘’ Brosser le fart sur une semelle non structure ou a structuration fine… je n’y crois pas ’’
Mais même avec une structure très fine il faut toujours brosser la semelle pour retirer le fart qui reste après le raclage.
Le fart doit être dans la semelle pas en surface car il absorbe les saletés et freine…
Tu me sembles être très compétent pour la préparation des skis de compétition de piste.
Malheureusement le fartage des skis de rando est assez différent pour plusieurs raisons :
Tu as raison, dans le cas de neige fraiche froide ou sale on peut utiliser un fart au graphite pour limiter les effets de l’électricité statique.
Mais une semelle haut de gamme (noir) devrait normalement résoudre ces problèmes…
J’ai plaisir à lire tes mails et à comparer nos points de vue, parfois différent mais toujours constructif.
Je te souhaite une bonne journée
Jobar
Posté en tant qu’invité par Pave:
Jobar a écrit:
Actuellement, très peu de personnes savent ce qui ce passe
réellement entre la semelle des skis et la neige car les
conditions sont extrêmement hétérogènes et très difficiles à
contrôler…
Exact, on ne peut pas considerer que le contact ski-neige soit constant, en gros, sur 1cmm on peut dire que le ski est un corps rigide, mais pas la neige (meme la glace bleue…). Je passe donc sous silence les variations de temp, de neige, etc…
Exemple : lorsqu’il y a un filme d’eau (uniforme) sous
une semelle (lisse) le ski freine par effet de succion.
Pourquoi une neige transformée mouillée, freine moins qu’une
neige fraiche humide ?
En passant vite sur une flaque d’eau on obtient de l’eau melangee avec de l’air, c’est diffrent que de l’air melange avec de l’eau. Dans in cas c’est de micro-bulles d’air qui font sucion, dans l’autre c’est des micro-billes d’eau qui generent la glisse.En simplifiant le choix (si l’on a qu’une paire de ski), je
conseille une structure grossière (# 80) en fin de saison
(printemps) et une structure moyenne (# 100) ou fine (# 150) en
début de saison (hiver), ce qui limite les changements et
l’usure de la semelle…
On est d’accord. Je voulais simplement decourager a restructurer trop souvent.Si l’on connait un bon technicien on peut faire la
structuration à la machine mais si l’on a les compétences et le
temps on peut très bien le faire soi même à la main, au moins
une fois par saison pour remettre la semelle à plat…
Structuration a la machine? a mon epoque ca n’existait pas!.. si c’est aussi agressif que les affutages et remises a plat a la machine… je prefere continuer a le faire a la main… ;-).
Pour moi, structuration et remise a plat sont deux operations distinctes. Structurer avant une remise a plat est un peu bebete…
Autre difference entre le ski de competion (piste) et la rando… on remet a plat plusieurs fois dans la saison… Ca permet de muscler un peu les bras…
Contrairement à ce que tu affirmes, en utilisant une toile
abrasive de bonne qualité et en brossant bien la semelle après
travail il y a peu de problème de grains incrustés…
Non, on est d’accord. C’est bien ce que je dis: mefiance avec les papiers de mauvaise qualite.
Avec une neige humide, l’effet de succion ce produit surtout au
niveau du talon et du patin car sur le tiers avant de la
semelle le film d’eau n’est pas encore bien formé…
Ce qui implique que la structure peut être plus faible sur
l’avant que sur l’arrière et que l’on peut mettre un fart
hautement fluoré sur l’arrière en évitant d’empiéter sur la
zone de collage des peaux…
OK pour le fartage… mais si tu veux dire que l’arriere peut etre structure plus gros que l’avant, je ne suis pas d’accord. Mais je n’ai jamais essaye… j’ai toujours (avec bonheur) fait plutot le contraire.
Il est vrai que sur le terrain dans le cas d’une neige humide,
on a l’impression que le freinage ce produit au niveau du tiers
avant du ski mais dans la réalité c’est sur les deux tiers
suivants (patin et talon) que le freinage agit.
Normal: la neige aura sorti plus d’eau apres la pression exercee par le patin et l’arriere.
L’impression de freinage sur l’avant s’explique tres bien: tout freinage produit un tranfert de poids vers l’avant, donc une augmentation de la pression sur l’avant, donc eau (grosses billes, sucion ,…) a l’avant du ski. Des que l’assiette est retablie, on sent que c’est plutot les 2 tiers arriere qui jouent (d’ailleurs il faut vivre avec, on ne peut l’eviter ou leviter ;-))Tu dis : ‘’ Brosser le fart sur une semelle non structure ou a
structuration fine… je n’y crois pas ’’
Mais même avec une structure très fine il faut toujours brosser
la semelle pour retirer le fart qui reste après le raclage.
Le fart doit être dans la semelle pas en surface car il absorbe
les saletés et freine…
OK, mais si tu as structure tres fin (120 a 200 par ex), les brosses classiques ayant des poils plus gros, je maintiens que c’est pas indispensable. Quand tu as passe 3h a preparer tes skis… t’as pas envie de faire un truc qui ne sert a rien ou qui ruine le boulot fait avant. Je maintiens: structuration fine: attention a la brosse vous risquez de de vous retrouver evec une structuration plus grosse!!! Brosse a poil metal=non, brosse a poils nylon=non, brosse a poils naturels=oui. Perso, j’ai rase tres court une brosse a vetements en poils de sanglier.Tu me sembles être très compétent pour la préparation des skis
de compétition de piste.
Merci. Mais j’ai rentre des gourous qui en savaient des tones… il ne m’ont appris que ce qu’ils voulaient bien divulguer… la petite partie de liceberg…
Malheureusement le fartage des skis de rando est assez
différent pour plusieurs raisons :
- Le type de neige n’est pas identique car il y a rarement de
la neige artificielle et travaillée (dameuse)…- Sur un même parcourt la neige est variable suite aux
changements d’altitude, d’exposition et à la durée de l’épreuve
(< 2 h)…- En ski de montagne, la vitesse de descente est plus lente et
la durée de l’épreuve est plus longue…- Malheureusement on ne peut pas utiliser de fart fluoré (HF,
Cera…) car il y a incompatibilité avec la colle des peaux.
Tout a fait d’accord. La meilleure chose a faire c’est peut etre de savoir ou tu veux glisser… par exemple ou est le faux plat qui va te couter le plus… ou bien eviter le scotchage dans la neige mouille en bas, etc… et choisir le meilleurs compromis (strategie de course?). Mais c’est pas si different que sur piste, c’est juste que les amplitudes sont plus larges. Perso, j’ai systematiquement toujours choisi la performance sur le premier tiers des traces… ca tenait compte aussi de mon propre plaisir… juste au cas ou je passe jamais la ligne d’arrivee… Il faut savoir que l’efficacite a vitesse faible a moyenne du fartage est plus facile a obtenir qu’a tres haute vitesse. Ca tombe bien puisqu’en genral, on ne veut arriver le plus vite possible a une certaine vitesse, mais on n’a pas toujours envie de depasser un certain seuil… la preuve: on pousse sur les cannes pour demarrer, mais on finit par tourner et freiner…
- Il faut préparer les skis au moins une heure avant le départ
et la correction est impossible (pas d’essence F)…
Pourquoi?
En conclusion : les techniques de préparation des skis de fond
de compétition sont plus adaptées au ski de rando que les
méthodes de fartage des skis de piste…
On a quand meme vu qu’il y a quand meme de points communs!..
Tu as raison, dans le cas de neige fraiche froide ou sale on
peut utiliser un fart au graphite pour limiter les effets de
l’électricité statique.
Mais une semelle haut de gamme (noir) devrait normalement
résoudre ces problèmes…
Exact… quoique je me demande combien de temps une semelle dite « anti-statique » le reste?..
J’ai plaisir à lire tes mails et à comparer nos points de vue,
parfois différent mais toujours constructif.
Sinon c’est pas drole? Je ne rate jamais tes posts non plus… continue.
Ne pas negliger de nettoyer (degraisser, enlever les traces de colle, …) avant de farter ou de faire quoi que ce soit… Essence F + chiffon (ou papier) blanc jusqua ce que chiffon ne soit plus souille.
Je te souhaite une bonne journée
Aussi
Jobar
Posté en tant qu’invité par Pave:
Comme le skieur de rando que je suis (plutot largement en fin de saison, et dans le sud) y a ete expose souvent, je me tente de completer l’info:
En rentrant tres vite dans une flaque d’eau, le ski (ca commence en spatule) melange l’eau avec de l’air et ca fait des bulles. En approchant sous le patin, le tout est compresse, mais l’air est compressible alors que l’eau non (approximation). Immediatement derriere (sous le talon) la pression diminue (dans les bulles d’air) et c’est ici que la sucion apparait et fait son effet.
Pour l’eviter, il faut soit skier « leger »: moins marquer les appuis dans les virages ou travailler son equilbre av/ar pour eviter cette mise en pression/depression.
Soit « casser » les poches d’eau pour que l’air n’y respe pas prisonnier: role du fart hydrophobe.
Soit augmenter la surface de la semelle du ski (reduisant la pression/cmm) en structurant « tres gros ». En theorie ca serait une structuration plus fine qui faudrait, mais l’air et l’eau n’arrivent pas a modifier leur structure assez vite et entre un gros effet sucion et une glisse sur grosses billes d’eau, il vaut mieux les billes.
Soit rendre la semelle permeable a l’air, la sucion serait alors aneanties.
Soit adopter ce qui se fait en ski nautique, wakeboard, kite: placer des alveoles sous la semelle pour capturer l’air et le stocker pendant les pahses ou il ne peut etre expulse. Mais en rando, on fait pas trop de jumps…
On notera que les bons vieux skis de rando avec rainure… ne devraient pas tarder a revenir a la mode…
Bref, j’essaie de vous convaincre que la structuration c’est le top, mais que c’est pas facile a gerer, d’autant plus que ses effets ne sont evidents que dans le cas ou le ski se deplace dans son axe (tirer droit) dans les courbes le role du fart me semble plus grand. Si vous randonnez pepere (comme moi) la sucion ne devrait pas vous gener beaucoup et le seul fartage (sans structuration) suffit.
Posté en tant qu’invité par Vivagel:
Personnellement j’ai besoin de structurer après réparation de la semelle.
A force de boucher les trous avec du Nalten, la semelle devient complètement moche, et je me demande si elle glisse toujours et si elle est toujours capable d’absorber le fart.
Donc après les séances de rebouchage, pour lui donner une meilleure tronche, et AVANT fartage, je ponce un peu la semelle.
Mais je ne suis pas du tout sûr que c’est ce qu’il faut faire.
Posté en tant qu’invité par Pave:
Vivagel a écrit:
Personnellement j’ai besoin de structurer après réparation de
la semelle.
A force de boucher les trous avec du Nalten, la semelle devient
complètement moche, et je me demande si elle glisse toujours et
si elle est toujours capable d’absorber le fart.
Ben pas trop… quand tu repare en faisant fondre ton baton de Naltene (ou autre poly machinchose) tu modifie les molecules (elles se resserent) et tout devient dur, partiquement etanche au fart.
Donc après les séances de rebouchage, pour lui donner une
meilleure tronche, et AVANT fartage, je ponce un peu la
semelle.
Ca ne va pas trop aider a faire absorber le fart par la semelle, mais effectivement il devrait accrocher un peu plus… allez 3 a 500m de glisse max…
Mais je ne suis pas du tout sûr que c’est ce qu’il faut faire.
Pour les grosses reparations, il vaut mieux decouper la semelle et coller une piece « a froid » avec de l’araldite ordinaire (jamais la rapide pour le froid… ). En plus ca resoud le probleme de la reparation qui ne tient jamais le long des carres.
Si tu as lu les posts (Jobar et moi) precedents, tu comprendra que la structuration ne sert pas a ancrer le fart dans la semelle. Le fart est « pompe » par la semelle (on parle de nourrir la semelle) dans des micro-pores (en fait les molecules de fart sont plus petites que celles de la semelle, donc elles y penetrent. Ca explique aussi l’importance de nettoyer et degraisser avant chaque travail et fartage, de defarter legerement (essence F)tous les 4 ou 5 fartages et de le faire en profondeur (melange essence/trichlo) 2 ou 3 fois par saison. « Assecher » completement la semelle et la nourrir immediatement apres (surtout ne pas skier entre temps…) est essentiel pour que les melanges de fart correspondent assez bien a vos attentes… sinon il ne reste que du produit peu actif et neutre (paraphine ou equivalent) qui risque de faire foirer un fartage surtout dans les extremes… cad quand il est important.
D’ailleurs avant de fondre ton naltene, il est bon de decaper au trichlo (meme pur)…attention tricho + feu = boum.
Posté en tant qu’invité par Vivagel:
Bonjour Pave, tu as écrit:
Pour les grosses reparations, il vaut mieux decouper la semelle
et coller une piece « a froid » avec de l’araldite ordinaire
Ben oui mais pour les petites réparations, qui sont les plus nombreuses, quoi d’autre que du Nalten (ou équivalent) ?
Et quand on colle une pièce, comment bien la jointer avec le reste de la semelle ?
Et où trouve-t’on ces pièces ?
Posté en tant qu’invité par Pave:
Ne fais pas de petites reparations. Simple ebarbage et eventuellement mise a plat locale. Ces reparation font « sale » nuisent a la glisse et rendent les fartages inefficaces, alors que les petites rayures dans l’axe du ski sont peu penalisantes.
en miliel de semelle, j’utilise un emporte piece Facom a douilles interchangeables, puis j’evide le cercle au scalpel, je fignole avec une mini perceuse et des outils miniature de modelisme.
Sur le bord des carres, je me sers d’un reglet inox comme guide et je decoupe au scalpe une piece rectangulaire . Le reste est a peu pres pareil. Si ll’ancrage de la carre a ete touche, j’en profite pour reparer aussi, mais c’est plus complique.
Il y a des circuits « confidentiels » pour avoir de la semelle au metre. Maintenant je sevis avec des morceaux recuperes sur des skis trouves dans les poubelles des magasins en fin de saison. Je te conseille de ne recuperer qu’en spatule et au talon.
Vivagel a écrit:
Bonjour Pave, tu as écrit:
Pour les grosses reparations, il vaut mieux decouper la
semelle
et coller une piece « a froid » avec de l’araldite ordinaireBen oui mais pour les petites réparations, qui sont les plus
nombreuses, quoi d’autre que du Nalten (ou équivalent) ?Et quand on colle une pièce, comment bien la jointer avec le
reste de la semelle ?Et où trouve-t’on ces pièces ?
Posté en tant qu’invité par Vivagel:
Au fait question bête : les semelles de skis ne pourraient-elles pas tout simplement être faites en un autre matériau que le polyéthylène actuel, pourquoi pas en bois, qui serait plus solide, et en même temps plus facile à travailler, et qui absorberait bien le fart ? Autrefois les skis étaient tout en bois, si on est passé au PE il doit y avoir une bonne raison, à moins que ce ne soit seulement du marketing ?
Posté en tant qu’invité par Pave:
Je pense que peux trouver des skis en bois et essayer… tu nous dira. Bon courage!.
Vivagel a écrit:
Au fait question bête : les semelles de skis ne
pourraient-elles pas tout simplement être faites en un autre
matériau que le polyéthylène actuel, pourquoi pas en bois, qui
serait plus solide, et en même temps plus facile à travailler,
et qui absorberait bien le fart ? Autrefois les skis étaient
tout en bois, si on est passé au PE il doit y avoir une bonne
raison, à moins que ce ne soit seulement du marketing ?