meme si il serait dopé il faut quand meme avoir les couilles de ce lançer dans la face sud
Face S de l'Annapurna en solo par Ueli Steck
Posté en tant qu’invité par tof:
comment est il descendu ?
A pied. :lol:
(plus sérieusement: par le même itinéraire)
Posté en tant qu’invité par Matt7:
Ah il en fallait un, bravo de t’être dévoué atarus.
Je crois que tu peux attendre longtemps après l’UAI… : l’alpinisme n’est pas une compétition, il n’y a pas de règles donc pas de dopage.
On n’a même pas à fournir une preuve indiscutable qu’on est vraiment allé au sommet !
C’est juste à chacun de définir sa propre éthique, hélico ou pas, cordes fixes ou pas, bataillon de sherpas ou pas, oxygène ou pas, médocs ou pas…
Personnellement je préfère cela au jeu hypocrite (mais inéluctable) qu’il y a dans les sports réglementés.
Cela dit on n’a pas encore trouvé de substances permettant de survivre aux avalanches et chutes de pierre, résister aux gelures, etc…
Chapeau bas M. Steck…
Et si. Je t’en vends une boite pour 700€
A.C, grand marabout
Pour les gelure, Hermann Buhl avait un médoc quand il bivouaqué (sans rien) sur le retour du sommet du Nanga Parbat en solo (cf le passage du bouquin de Messner à ce sujet pour les détails).
Ce qui n’enlève rien à la performance de l’un ni de l’autre (voilà le mot est lâché : performance…)
Oui, une méthamphétamine du nom de Pervitine, d’ailleurs c’est pas un scoop puisque Buhl en parle lui même dans son bouquin « Du Tyrol au Nanga Parbat ».
des réactions ici :
C’est totalement irrationnel de ma part, mais le fait qu’il ait emprunté le même itinéraire à la descente m’empêche de penser que la voie suivie était difficile. L’alpinisme, est-ce que ça consiste encore à faire des choses difficile à la montée ??
Oui, totalement irrationnel…
Certainement que tu ne pourrais même pas monter là où d’autres descendent…
Ou alors c’est un troll: bof bof…
non, non, c’est un contributeur régulier.
Oui, mais cette qualité-là n’empêche pas forcément de « troller »
[quote=« ridgepo, id: 1569201, post:70, topic:137855 »]
Oui, totalement irrationnel…
Certainement que tu ne pourrais même pas monter là où d’autres descendent…
Ou alors c’est un troll: bof bof…[/quote]
Je ne lance aucune polémique, ni aucun troll. Et j’ai dit en préambule que je trouvais moi-même mon ressenti paradoxal et ambivalent.
C’est indéniable que pour un mec comme moi gravir cette voie est totalement impossible (ridgepo, tu dois avoir un sacré problème d’égo pour penser que je puisse me comparer à lui :rolleyes: ) et quelle est peut-être en elle-même un authentique exploit.
Je voulais simplement dire qu’à mes yeux, je suis encore plus ébahi par la performance de la descente que par celle de la montée. Et qu’on a là une incongruité par rapport à l’évolution de la difficulté en alpinisme, où normalement on cherche à faire toujours plus dur… à la montée.
ps : ma réflexion a des précédents historiques : Bérhault avait dit lui-même que lors de son parcours en solo de la Demande, c’était surtout la descente qui avait été le plus dur et expo.
je trouve ça très rationnel au contraire
Je comprends très bien ce que tu veux dire, Circus.
Après je vais peut-être dire une connerie, mais si techniquement descendre est plus difficile que monter, entre 7 et 8000m, l’effort de montée doit être supérieur à l’effort de descente, et globalement ça doit se compenser à peu près… Mais rien à voir avec une descente cool par une VN, c’est clair.
Bref son exploit comporte bien montée + descente, soit 5000m de difficulté ! respect.
[quote=« Nuptse, id: 1569153, post:67, topic:137855 »]
Oui, une méthamphétamine du nom de Pervitine, d’ailleurs c’est pas un scoop puisque Buhl en parle lui même dans son bouquin « Du Tyrol au Nanga Parbat ».[/quote]
La Pervitine a plutôt des effets euphorisants et diminue la sensation de fatigue. Faut-il aller voir du coté de ses effets secondaires pour les gelures?
je comprends bien la réflexion de circus, et je pense qu’il a raison à propos de la difficulté technique. D’ailleurs Lafaille, sans matos et avec un bras cassé, avait descendu lui aussi la voie… ca « prouve » que celle ci ne peut pas être extreme, techniquement parlant : c’est pas du 6 en glace ou du M10 pendant 3000m.
De toute façon, si c’était extrème, il n’aurait pas pu tout « soloer »
Mais je crois que la difficulté est tout autre à ces altitudes : l’engagement, la longueur, l’effort physique sont ce qui rendent son ascension incroyable. D’ailleurs les 2 répétiteurs français, qui ne sont pas rigolos ont mis plusieurs jours et ont subi des blessures = ca prouve bien la -très- grande difficulté de la voie.
[quote=« J.Marc, id: 1569227, post:75, topic:137855 »]Je comprends très bien ce que tu veux dire, Circus.
Après je vais peut-être dire une connerie, mais si techniquement descendre est plus difficile que monter, entre 7 et 8000m, l’effort de montée doit être supérieur à l’effort de descente, et globalement ça doit se compenser à peu près… Mais rien à voir avec une descente cool par une VN, c’est clair.
Bref son exploit comporte bien montée + descente, soit 5000m de difficulté ! respect.[/quote]
Je n’ai pas tout bien suivi, avait-il une corde avec lui?
Ce qui permet de descendre les parties les plus techniques en rappel.
D’après le site de son pote qui l’a attendu en bas oui. De toute façon il me semble que Steck pars tout le temps avec un bout de corde, même dans ses records de vitesse.
[quote=« La Baltringue, id: 1569169, post:68, topic:137855 »]des réactions ici :
à tous ceux qui considèrent que le « speed climbing » est une dangereuse déviance de l’alpinisme, un mal moderne de notre société « où tout s’accélère » :
écoutez François Damilano qui raconte qu’un Anglais, en 1860 (!) s’est amusé à grimper le Mt Blanc en AR depuis Chamonix, en 16 heures non stop ! Puis il fait de Charlet, Terray et Rébuffat également des pratiquants du speed climbing.
Eh oui, les soi-disant « artistes » rêvassant sur l’esthétique des cimes aimaient aussi faire leurs bourrins
Enfin, à tous ceux dont le sport favori est de casser du Kilian Jornet sur camptocamp, le considérant comme seulement un vulgaire traileur :
écoutez FD qui rappelle que KJ est « alpiniste de culture et de formation »
(je ne veux pas ici relancer de débat