Explosion du bivouac ?

Pareil pour les cabanes… Une que l’on entretient est secrète, sur aucune carte et sûrement pas sur C2C

Même constat (surtout depuis 2020 et le Covid + l’explosion de la mode « Vanlife ») sur les coins et petits parking (il faut dire « spot » maintenant) pas loin des falaises et départ de rando ou l’on pouvait poser son camion (il faut dire « van » maintenant), en étant plus ou moins certain d’être « assez tranquille », dès lors que comme pour les coins à champignon, chacun sache fermer sa gu…le …

Maintenant on se retrouve avec ces mêmes coins cartographiés et référencé sur des appli de « Vanlifer » (Park4Night), ou chacun fait ce qu’il veut et personne ne vérifie rien ou ne demande rien à personne (on s’est fait référencé un alpage nous appartenant, sans nous demander notre avis par exemple :rage: je l’ai compris par hasard car il y avait des foyer de feu, et et en recoupant avec la carte Park4Night, bingo, un gars a référencé notre terrain en « bivouac nature charmant »…, avec les 19 commentaires des utilisateurs suivants.).
Du coup, ces 5 dernières années, j’ai vu un paquet de petits coins très calmes devenir dans l’ordre un peu moins calme, puis plus calme du tout, puis glauque, puis interdit par les proprio/gérant (chaines, rocher, troncs barrant les accès).
De mon côté, étant conscient de ce changement et de ce raz de marée, j’ai adapté ma pratique, et je vais le plus souvent possible dans les petits camping s’il y en a à proximité.

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Rezos Sociaux et surfréquentation par des troupeaux humains

C’est sûr que dans certains cas ça va créeer des problèmes, mais perso je trouve ça plutôt positif que les gens aient envie d’un peu de nature, plutôt que de partir en vacances sur des plages bondées en louant des airbnb.

Pas mal de communes vers chez moi en ont profité pour créer des aires de camping car aménagées (avec des toilettes publiques).

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Les gens choisissent bien ce qu’ils veulent de leur temps libre, vacances/loisirs, je n’ai pas à les juger ou trouver ça positif/négatif…

Ce que je trouve par contre négatif et nuisible, c’est la sur-médiatisation, mise en avant (via les réseaux sociaux de toutes sorte), cartographie/référencement « à la sauvage » sur des app (Park4Night) de plein de petits coins bivouac/parking qui étaient encore relativement « préservé » il y a peu de temps (car peu médiatisé/référencé), qui ont basculé dans petit à petit dans le foutoir, puis dans l’interdiction (bien justifiée pour le coup), simplement parce que ces endroits se sont retrouvés sur des réseaux.

Dans le cas de notre alpage qui s’est retrouvé les réseaux, il aura fallu un simple mail (assez clair et direct) pour dire au gérant de la plateforme de tout virer dans les plus brefs délai (le lieu / point GPS / photos / descriptif / commentaires des clients,…), pour que cela soit fait deux ou trois heures plus tards.
Comme quoi ils savent très bien que sur ce type de lieus, c’est vraiment à la limite de la légalité ce qu’il font.
De notre côté, on a absolument rien contre des camtars qui viendrait passer la nuit sur l’alpage (bien au contraire!) en laissant tout nickel à leur départ. Là ou j’ai la rage par contre, c’est qu’une plateforme comportant probablement des dizaines de milliers d’utilisateurs (8 millions de téléchargement de l’app pour la plateforme en question…) laisse leurs utilisateurs rentrer des points de bivouac nature, les promouvoir, en faire la pub, sans jamais en informer les principaux concernés (= les éventuels proprio). Comment voulez-vous ensuite que la pratique reste pérenne???

D’accord par contre pour y référencer uniquement les campings / aires de camping car aménagées et autres lieux officiels et adaptés.
Les autres coins naturels, « sensibles » par l’environnement naturel ou du fait que l’on ne sait pas du tout chez qui on es, mon avis est que si l’on veut espérer y retourner dans les mêmes conditions, le mieux pour tous est de savoir se taire et ne surtout en faire aucune pub sur des réseaux consulté par des dizaines de milliers de potentiels « consommateurs » qui n’ont plus qu’à aller droit au but, et consommer sans réfléchir, un peu comme les coins à morilles :grinning:

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C’est similaire aux GPS, qui font passer les voitures par les ptites routes où les ptis bleds, quand c’est bouché sur les grands axes.

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La méthode chilienne (des millions de km de clôture dans le pays) est encore pire de mon avis.

En Nouvelle Zélande du sud, avec une densité super faible, les applis pour vans sont indispensables mais ne présentent que les lieux officiels et les hébergements type auberge de jeunesse et B&B. C’est un bon compromis. Il y a une équipe de modérateurs sur les applis.
Les lieux super touristiques (type Aoraki) sont beaucoup clôturés avec une amende dissuasive (env. 500€) mais on peut facilement aller ailleurs (à 40km). Tout est loin d’être rose car toute la montagne est privée même pour des accès en voiture, et des vallées entières sont inaccessibles sauf expédition (ou hélico avec autorisation du proprio).

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Et c’est bien là tout le problème avec les réseaux sociaux (mais pas que : ex. C2C, SKITOUR, consors…)
L’objectif est fondamentalement le partage de l’info et la personne qui met en ligne n’a que peu de contrôle sur le nombre de partages qui s’en suivront.
Si on se place dans un contexte de forte demande de nature et de liberté tout confondu, soutenue par une offre de matériels dédiés, quand ce ne sont pas les communes elles-mêmes en quête d’attractivité touristique ; il y a forcément des débordements. En témoignent par exemple les conflits avec les propriétaire ou riverains, la sécurité sur certains itinéraires, des dommages à l’environnement, des effets de mode, chiens de protection et pastoralisme…

S’il y a une augmentation de la demande, la géographie et la démographie se rappellent à notre bon souvenir. L’Europe est très peuplée, les espaces naturels ne sont pas si vastes, et ils sont facilement accessibles avec toute une infrastructure de transport performante. En France, il ne doit pas y avoir tellement de points à plus d’une journée de marche d’un village ou d’une route.

Je croyais que c’était une free party xD

La Suisse est petite, pourtant il y a relativement peu de problèmes liés au camping ? ( Ou bivouac, camping sauvage )

Par contre si tu vas en montagne, dans certains endroits, en groupe, on va t’interdire de camper. Pas forcément car c’est la loi.

Je me souviens d’une fois, ou des « paysans »/bergers nous ont fait marcher pendant 2 heures, car ils ne voulaient pas qu’on dérange les vaches, mais nous ont proposé à la fin une vielle grange abandonnée pour y dormir au lieu de camper. C’était très rigolo. Et c’était à 2000m d’altitude pourtant, loin d’accès de tout.

Et on avait déjà marché de longues heures pour arriver a cet alpage pourtant.

Et camper lors de randonnées ( treks ? ), si seul ( en couple ), dans de nombreux endroits sur Terre, communiquer avec les personnes peut être très utile. Même si c’est interdit, il y a souvent des solutions. Après je ne parle pas de voyages en voitures.

Sur cette explosion du bivouac « installé » (tente, etc.), peut-être qu’il y a indéniablement un problème d’éducation. Les Parcs où le bivouac est autorisé entre 19 h et 7 h, par exemple, ne communiquent pas sur des modalités autorisées, par exemple : pas de tente, utilisation, de préférence, des emplacements à cet effet ou bivouac autour des refuges.

Question éducation, on constate aussi une fâcheuse tendance de certains à confondre l’emplacement de bivouac délimité par des murets avec des chiottes à ciel ouvert dans lequel on peut se « cacher » pour faire ses besoins, certains poussant le vice jusqu’à dissimuler leur dépôt d’une jolie pierre, laissant la surprise à découvrir quand un bivouaqueur la soulève.

Sinon, dans l’inflation du bivouac depuis quelques années, peu abordent la question du prix des refuges. Parce que 90 euros par tête et par nuit en demi-pension (500 balles en ancienne monnaie…), cela commence à faire lourd pour certaines bourses.

Pareil en vallée : je me demande si l’augmentation du van et du camping sauvage ne sont pas le reflet de la hausse des prix des campings et de l’hébergement local.

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Je n’ai pas de comparaison avec les « anciens » prix, mais les derniers campings que j’ai fait restaient tout à fait abordables (Aussois, Méaudre, le Sappey, Lescheraines en mai/juin 2024)

Quand le bivouac est autorisé entre 19h et 7h, les tentes sont autorisées la plupart du temps. Dans les Écrins c’est le cas par exemple. Par contre dans zones réglementées en Chartreuse ce n’est pas le cas.
Je suis d’accord qu’il vaut mieux éviter la tente quand le temps s’y prête, mais interdire la tente la nuit quand il y a un risque de (grosse) pluie, ce n’est pas cool.
D’ailleurs, les murets dont certains se plaignent par leur multiplication, sont bien plus l’oeuvre de bivouaqueurs sans tente. Dans beaucoup de cas, une tente ne rentre pas ou difficilement (frottements de la toile contre le muret par le vent). Perso, je ne m’embête pas à faire ou entretenir un muret quand j’ai une tente.

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Bien d’accord. On peut le rappeler d’ailleurs : le muret en pierres sèches sert à protéger du vent quand on bivouaque sans tente… Et on n’est pas obligé d’en construire partout : on peut utiliser la configuration du terrain.

Globalement en France le camping est effectivement pas bien cher.
En gros 15 euros pour 2, ptet 20 en haute saison.

En Suisse par contre c’est très cher. Tellement qu’il y a pas forcément beaucoup de différence avec l’hôtel/auberge (c’est souvent 40 à 50 chf la nuit pour deux, alors que l’hôtel est à 70 chf)

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Je ne pense pas quand on voit le prix des van (achat+entretien), je pense que c’est plus la liberté que cela procure ( adaptation à la mto, moins de route le matin avant la sortie, départ la veille au soir,…)

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Il y a van et van. Le truc nickel équipé à 40 000€ ou le fourgon de peintre, 20 ans d’âge, avec un matelas mousse, un bleuet (ça existe encore ?) et un bidon de flotte recuite au soleil.

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Le prix dépends énormément de la saison et des lieux. 20e en moyenne en haute saison ça me semble faible (même si payé il y a a peine plus d’un mois des nuits à moins de 10e…à vélo. Ça aurait été plus cher avec un vrai emplacement).
Les chiffres qu’on peut trouver ici, vont dans ce sens. Et en plus ils datent de 2019 et qu’il me semblerait étonnant que ça n’ai pas nettement augmenté depuis (fréquentation en hausse, inflation, saison(s?).

Ça c’est pour de l’occasion, avec de la chance ! Neuf, c’est bien plus, voire 2 fois plus.

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ah, je dis pas en moyenne, je dis pour les trucs les moins cher.
Les camping chers (plus de 3*) j’y vais pas. C’est pas des trucs pour randonneurs, c’est des trucs pour vacanciers avec piscine, musique et animations diverses. Une horreur.

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