Étude haute montagne

Posté en tant qu’invité par harmonik:

merci de m’encourager, mais le coeur n’y est plus. Je vais me remettre à la composition musicale, ça sera plus utile et plus enrichissant.

Posté en tant qu’invité par Pat:

Bj,je suis pas mal poli en gén mais tu as vu tes remarques désob!!
participe au lieu de critiquer négativement!
tu n’es pas sportive?
MINCE alors,on à pas cet état d’esprit qd on fait pas mal de sport,moi je suis cool et ne suis jamais désag.
Evidemment y a des trucs qui révolte ou…
mais c bien que l’on puisse s’exprimer aussi ss être juger.
L’humain est compliqué,il se fait des noeuds pour un rien,je trouve.
Comme on dit,tous les gouts sont ds la nature.
Et moi la nature,j’y trouve mon compte et cela me suffit,car j’évite les C…,et oui faut pas être naîf,y en a de partout.
Les regots…trucs de bonn Femm,c pas mon truc.Donc mes amies sont sportives comme moi et ne se prennent pas la tête!
et c une belle complicité.Avec tous les raids que l’ont se fait,c un régal.
Et tjs ds le respect entre amies.Et tjs là qd il le faut aussi.
Et je peux te dire que ça roule bien l’amitié dans ce sens réciproque.
C’était la minute de la belle « leçon » de vie.
Donc on attends des choses enrichissantes de ta part avec plaisir et pour les autres aussi.
Sportivement.

Posté en tant qu’invité par to.1:

heeeeeeeeeeuu…désolé harmonik si tu as sentis dans mes questions des remarques désobligeantes, y’avait aucune intention de te faire ressentir ça… de plus ça prive notre chere élémiah de tes expèriences dont elle a certainement besoin.

J’explique le pourquoi de mes questions: je ne désire que comprendre et apprendre (une des utilités de ce site il me semble) et mes interrogations sont pratico-pratiques…en tout cas à des milliards d’années lumières de quelque jugement que ce soit.

cependant, si je t’ai heurté, mes excuses te sont présentées.

en meme temps, il vaut mieux passer du temps à bosser sur du son que taper rageusement sont clavier sur c2c…pour ma part, je retourne sur Reason et mes compos’ allumées… bonnes vibrations Harmonik, que la vie soit une fête et un partage !!

tcho et merci de vos reponses respecticves.
élémiah, je renouvelle ma demande en référence de littératures sur ce sujet, please, suis trés interressé. merki d’avance.

Posté en tant qu’invité par harmonik:

rassure-toi, ce n’est pas de toi dont il s’agit au contraire.
:slight_smile:

Il suffit seulement de relire quelques posts plus haut.

Posté en tant qu’invité par harmonik:

Cubase SX, Minimonsta, Absynth, Vanguard, Imposcar et 80 synthés en dur dont un OBX-A, mais je m’égare là…

Posté en tant qu’invité par to.1:

hummmmm, que du bon tout ça… bonnes création, as tu un myspace que j’découvre tes sons? apluch’

Posté en tant qu’invité par Flo73:

Effectivement, c’est en Isère, mais le vercors est le massif montagneux le plus proche de la Drôme et le pic St Michel est un des lieux privilégiés des dromois pour l’initiation en ski de rando, et sans doute aussi pour les grenoblois, mais ils ont plus de choix pour les randos proches et faciles. Donc pour espérer être seul, il vaut mieux choisir une autre destination.

Posté en tant qu’invité par Flo73:

J’ai dis ce que je pensais, c’est tout, moi je n’ai insulté personne.
Tu ne trouveras de ma part aucune remarque aussi mal poli que ton « virez moi cette flo73 de mes 2 » d’abord, c’est quoi tes 2? Puisque il semblerait que tu sois une femme?

Posté en tant qu’invité par harmonik:

pas encore, mais je suis en train de construire un site web.

Auteur: to.1 (—.lan-isdn.imaginet.fr)
=> je me suis occupé pendant 6 mois du serveur et des PC du cybercafé d’Imaginet à Paris à son démarrage (amusant). On a même retransmis en direct sur le Net un défilé de mode!

file moi ton mail, pour qu’on puisse continuer à échanger!

Posté en tant qu’invité par tetof:

ce n’est peut être pas necessaire d’insulter Flo. Non?

Elle a raison. On est toujours responsable de ces accidents. Ton post sur le Pic Saint Michel ressemble à un TROLL.

Nous avons donc des « coins à touristes », « des raquettes », « des C », « des hommes prudents », « une bonne f pas sur d’elle », et la perle « comme je fais un peu d’alpi,je me mets à remonter comme en crampons… » avec des raquettes.
Le tout bien évidement sur le Pic Saint Michel. Tu aurais du choisir Chamechaude ou la Cime de la Jasse pour être tranquille.

Posté en tant qu’invité par tetof:

Cherche dans les articles de l’OPMA.
http://www.cafgo.org/spip.php?article78

Les notions de prises de risques sont longuement abordés.

Posté en tant qu’invité par élémiah:

Bonjour à tous , je reviens sur le forum après un week end à avoir potassé des bouquins sur l’alpinisme, la prise de risque , l’accidentologie … et je constate avec surprise que la liste des participants à l’étude s’est allongée allongée … c’est super !!
Je ne m’attendais pas à une telle participation …
Avec tous vos récits je vais pouvoir non seulement constituer un scénario plausible pour mon étude … mais en plus avoir un éclairage très riche sur vos perceptions différenciées des causes potentielles d’un accident …

Alors je vous remercie tous pour votre contribution … Raph, Pat, Levieux, Harmonik, hugues, Nico, Setof , Père spicace , to.1, Philippe06, Flo, Loïc, Samouraï
N’hésitez pas et continuez, vous ou d’autres internautes à me raconter petits et gros incidents ainsi que votre analyse de tout ce qui a pu y concourrir . Chacun peut s’exprimer librement …

Merci encore à vous tous.

Elémiah

Posté en tant qu’invité par élémiah:

Au risque de me répéter, merci encore à tous de vos contributions …

Elles sont nombreuses, et pour moi c’est super.
Tous vos récits me sont forts utiles pour me donner une visions le plus exhaustive possible des incidents ou accidents et des différentes causes possibles …

Chaque point de vue m’intéresse car pour un même danger la perception des risques, et l’interprétation peut être tout à fait différente , c’est ça qui en fait la richesse…

Elémiah

Posté en tant qu’invité par Flo73:

Merci de me remercier, mais je n’ai pas beaucoup contribué,
Alors, je vais t’en donner quelques uns dans ceux dont j’ai entendu parler autour de moi :
Chute de pierre dans une voie rocher montagne, le gars s’est quand même retrouvé quasiment aveugle, il a reçu la pierre sur la tête.
Une autre chute de pierre dans le fameux couloir dangereux qui se situe juste avant la montée au refuge du goûter. ça c’est vraiment le manque de chance, car c’est un peu la roulette russe, ce gars était le seul du groupe à avoir un casque, c’est lui qui a reçu la pierre et il a fait une semaine de coma avant de mourir, on pensait que grâce au casque, il allait s’en tirer, mais non.
Ces deux là n’ont pas eu de chance, mais ils n’ont pas fait d’erreur, à part d’être au mauvais endroit, au mauvais moment.

Un accident aussi qui m’a marqué, c’est un gars qui a fait un grand vol en montagne, apparemment le gars n’avait pas beaucoup protégé parce que c’était facile, puis, il s’est rendu compte qu’il s’était trompé d’itinéraire, alors que ça devenait plus dur et c’est en désescaladant, qu’il s’est pris un très grand vol, malheureusement, il est mort. C’était pourtant un gars qui avait de l’expérience et qui faisait beaucoup de grandes voie montagne.

En plus vieux, puisque c’était en 68, mon oncle est tombé d’un relais à la dent du géant, lors des rappels, d’après ce qu’on m’a dit, il n’aurait pas été vaché, et oubli de l’endroit où il se trouvait ou malaise, on ne saura jamais, il est tombé. D’ailleurs pourquoi n’était-il pas vaché? parce qu’on ne se vachait pas à l’époque? je n’ai jamais su, mais aujourd’hui, j’ai déjà vu des grimpeurs oublier de se vacher, et se faire rattraper par le pontet par son coéquipier, je l’ai d’ailleurs fait une fois pour mon coéquipier, il ne serait peut-être pas tombé, mais le danger, c’est qu’il se croyait vaché.

Sinon, moi, j’ai eu une belle frayeur aussi une fois dans la Dibona, à une longueur de la sortie, l’orage est arrivé, sans qu’on s’en rende compte et on est descendu en rappels très vite, mais on a vu la foudre tomber, pas très loin au-dessus de nous. Là, on avait fait une grosse erreur, la météo annonçait orage en fin d’après midi, on était sûres de sortir avant, l’orage a pris un peu d’avance, et on ne s’est pas méfiées en voyant arriver les nuages, on aurait pu commencer à descendre avant. C’est un peu aussi le refus de ne pas sortir la voie qui nous a poussé dans cette attitude un peu stupide.

Je pourrais t’en citer plein d’autres comme les corniches qui cèdent sous le poids des alpinistes, les chutes de pierre qui coupent le rappel, le gars qui se retrouve sur un brin de son rappel parce que le relais est trop bas et qu’il n’a pas fait gaffe qu’un des brins était un peu plus long, les chutes en crevasse, les avalanches.

Pour résumer, je pense qu’il y a surtout deux causes d’accident, celle dû à notre manque de concentration, parce qu’on a trop l’habitude de certains gestes, et qu’on se met à les faire un peu machinalement, ou parce qu’on a tellement l’habitude de prendre des risques et que tout se passe bien, qu’on en oublie qu’on est en situation de risques et puis il y a les risques qu’on ne maîtrise pas bien, comme les chutes de pierre qui peuvent arriver même là où on s’y attend le moins ou comme un changement de temps brutal qui n’était pas prévu.

Posté en tant qu’invité par élémiah:

Salut je serais ravie de t’aider dans tes lectures, en revanche en ce qui concerne la maîtrise des peurs, ce n’est pas trop de mon ressort.
Si tu m’envoies un mail je peux te faire parvenir une bibliographie … en revanche les ouvrages spécialisés sont toujours un peu indigeste … mais rien d’impossible si tu es motivé .

Posté en tant qu’invité par Pat:

Le peu qu’on a contribué,c’était avec plaisir.
Tu nous diras la suite…
Au plaisir.

Posté en tant qu’invité par pierrot:

Bonjour,

Beaucoup de gens ont répondu conclusion je n’ai pas tout lu donc peut-être que mes histoires ont été déjà racontées.

Avec ma femme cet été nous sommes allé faire le pic Perdigurere dans les Pyrénées vers la mi-juillet (3220 m). Au-delà de 3000 m il y avait encore des névés et pour ce qui connaissent c’était au niveau du vallon supérieur du Literole, nous avons décidé de contourner le névé et de passer en bordure plutôt que de chausser les crampons. Nous étions partis du refuge au environ de 6h30 il faisait frais il y avait par endroit une pellicule de glace sur le lac. Conclusion le névé était un peu dur. Tout c’est bien passé sauf sur la fin où ma femme à glisser à deux reprises sur des rochers qui l’ont véritablement emportée, juste avant quand j’y suis passé rien ne s’est produit, en plus de tout le trajet il n’y avait eu aucun problème, les rochers étaient bien stables. Nous avons donc chaussés les crampons même pour les 20 m qui restaient. Je l’ai pris comme un avertissement de la montagne. La prochaine fois je n’hésiterai pas à chausser les crampons.

Une autre fois avec un compain on avait décidé de partir à la pêche dans un lac de montagne dans le massif des Madres (Pyrénées orientales). nous avons dormis une nuit au bord du lac, le lendemain (pourtant la meteo etait très bonne) nous nous sommes levés avec un vent à décorner les boeufs. De plus on voyait sur la crête (2400 m) des nuages qui se formaient sur laquelle il y avait le chemin qu’on devait emprunté pour le retour. On a vite plié la tente et on est parti. arrivé en haut c’était une véritable tempête avec brouillard et crachins. On ne se voyait plus à 2 m et on ne s’attendait plus parler. le vent par endroit nous plaquait contre les rochers. Par endroit le chemin n’étant plus visible nous nous sommes perdus. A moment donné nous avons retrouvés une cabanne de berger où nous nous sommes un peu abrités pour reprendre nos esprits puis grace au hazard nous avons recroisé le chemin et finis par se retrouver. Par la suite en perdant de l’altitude le vent s’est calmé et le brouillard était moins épais. Arrivé à la voiture nous avons croisé le berger que nous avions vu avant de partir. Sans faire attention il nous avait posé pas mal de questions le jour du départ mais ensuite j’ai compris pourquoi. En effet, il savait que nous devions rentrer le lundi par conséquent il nous a dit que si il avait vu la voiture encore le mardi il serait monté là-haut pour essayer de nous retrouver et que ce n’était pas la première fois qu’il le faisait. Il nous a expliqué que cet endroit était vraiment particulier étant donné que c’était la frontière entre 3 départementset (ariège, pyrénées orientales et l’aude). De ce fait Il y a donc de véritables courants d’air qui provoquent des changements de temps brutaux. je le savait déjà, mais c’est là que je me suis vraiment rendu compte qu’avec le brouillard on perd tous ses repères.

Une autre fois au sommet de l’Aneto nous avons eu droit à un orage sec. Vraiment impressionnant, nous avons eu beaucoup de chance car la foudre est tombé à quelques mètres de nous pour ne pas dire presque dessus. Drole de sensation. Quatre grélons sont tombés par terre et ça s’est terminé comme ça. Nous étions avec un guide il a été aussi surpris que nous.

Voilà je suis toujours vivant.

Posté en tant qu’invité par Annapurna:

Oui, les travaux de l’OPMA t’aideront très certainement dans tes recherches. Si tu as des questions, n’hésite pas!

Sinon, si tu veux de la lecture, je crois que tu trouveras beaucoup d’éléments importants dans différents ouvrages :
-B. Soulé et J. Coneloup, 2007, Sociologie de l’engagement corporel : risques sportifs et pratiques « extrêmes » dans la société contemporaine, Armand Colin (traite de l’alpinisme notamment et de la manière d’appréhender le risque par la sociologie)
-M. Pérès, 2006, Droit et responsailité en montagne, Presses Universitaires de Grenoble (plaidoyer pour un droit u risque en montagne)
-V. Seigneur, 2007, Socio-anthropologie de la haute montagne
-D. le Breton, 1991, Passions du risque (sur la fonction anthropologique du risque, tuen trouveras des extraits dans les docs de l’OPMA puisque le Breton est intervenu le 21 janvier)

Surveille les prochaines lettres de l’OPMA, elles t’intéresseront à coup sûr.

Bonnes recherches.

Annapurna

Posté en tant qu’invité par élémiah:

Merci Pierrot, pour ton récit
Chaque histoire est différente car elle est vécue différemment donc tout récit a son importance de ce point de vue …

Je profite de ce POST pour dire merci à tous ceux qui me soutienne en me donnant leur tuyaux : liens, sites, bibliographie … Je trouve beaucoup de soutien parmis les membres de ce forum et c’est vraimment cool

Bon, Je retourne à mes lectures…

@+

élé

Posté en tant qu’invité par tophe:

Allez, je mets une des miennes :
Une histoire banale, comme il en arrive fréquemment je pense, à beaucoup d’entre nous !
Belle journée d’été à cham, j’emmène un copain faire ses grands débuts avec crampons. Programme : mont blanc du tacul par la voie normale, rien de bien engagé !
Mais, quand le diable vient s’en mêler !
Première mésaventure : au tout début de la descente de l’arrête, encordés bien entendus, et moi au-dessus pour le tenir en corde tendu, très près (intuition peut-être). Premiers pas, ses crampons qui se prennent dans les guêtres, et c’est la chute tête la première, heureusement freiné immédiatement, donc sans suite.
Mais, je me suis dis, après coup malheureusement, grosse montée d’adrénaline pour lui et sa première sortie…On aurait peut-être du n arrêter là…
On continue, finissons la descente, et attaquons la montée : la matinée s’écoule (il fait chaud, beucoup de monde, copain très lent). La montée est un vrai calvaire pour tout amoureux de la montagne : à la queu leu leu, la trace est devenue un escalier composé de marches énormes. Bref, rien de plaisant pour un pratiquant assidu, mais surement rassurant pour un débutant…
Et là, mauvais choix : 200 m après la rimaye, je décide de partir sur la gauche, et traverser la pente neigeuse pour rejoindre l’épaule, et sortir ainsi de la foule !
Quelle erreur ! La pente est pourtant facile, mais pour des pratiquants habitués, par pour des débutants. Après quelques metres, je me rends compte de l’erreur : mon copain, encordé derrière moi, est tétanisé, il est focalisé sur la longue pente qu’il voit sous lui, et qui termine sa course dans la rimaye, 200 m en-dessous, impréssionné par l’inclinaison de la pente, un peu plus pronnoncée. Il se couche dangereusement, de plus en plus sur la neige, essayant de se rassurer en s’aggripant désespérément sur son piolet, mais en perdant progressivement l’accroche de ses crampons.
Je me rends alors compte que la glissade paraît inévitable, et que je ne pourrais pas le retenir en cas de chute. Ma première pensée est de me dire : « quel con ! Non seulement je mets sa vie en danger, mais aussi la mienne, pour ne pas avoir su juger la difficulté propre à son niveau ! ».
Donc, réaction immédiate : chercher à le rassurer, à le faire se redresser sur sescrampons, à le tenir corde tendue au plus près, et changement d’approche : on ne traverse plus, on part tout droit, pour l’obliger à se mettre en appui sur ses pointes avant, et donc garantir l’accroche.
L’électrochoc fonctionne : rassuré, motivé même par le nouveau plaisir qu’il ressent de l’effort physique qu’il doit faire et par les mollets qui commencent à chauffer, il a oublié la pente, et nous rejoignons l’épaule sans problèmes.
Il sera même heureux de la course, oubliant rapidement ses 2 mésaventures qui auraient pu tourner au drame, même s’il me confiera par la suite qu’il aura maintenant beaucoup plus de respect pour 'La Montagne" et ceux qui la pratiquent avec passion.
Une belle histoire donc, mais riche en enseignements : toujours se mettre au niveau du plus faible, et ne jamais s’engager quelque part sans avoir une porte de sortie d’urgence !
Et vive la vie !
tophe