Étude haute montagne

Posté en tant qu’invité par Pat:

non trés interress et enrichissant surtout!!merci

Posté en tant qu’invité par Pat:

Comme on peut le constater,c tjs à cause d’une personne qui nous arrive un accident!!
et pas à chaque fois les mauvaises conditions.
Soit pas de matos adéquates,vêtements chauds…
On en voit même en tongs en alpi!et oui et pas encordés,la première fois ça m choquée.
Aprés on passe le plus loin d’eux,trop dangereux…
On se demande si c la montagne elle même qui est dangereuse!!!

Posté en tant qu’invité par philippe06:

2 aventures, une qui fini bien et l’autre c’est la mort en direct

1/ il y a une dizaine d’année, nous faisons midi plan, rien d’extraordinaire sauf le bonheur d’être en haut. grand beau, personne, le pied.
A mi course, groose fatigue de ma femme, mal de tête, ok, on s’arrête, on mange et je décide de faire demi tour, elle ira mieux une autre fois et la montagne sera tjrs là.
D’un seul coup, sous un ciel tout bleu, une détonnation, un coup de tonnerre à réveiller les morts, puis en moins de deux, brouillard, vent, nuages noirs (p’tain, d’où y sort ce foutu orage, grand bleu y’a encore 10 mins ?), éclairs, tonnerre, abeilles, on en mene pas large, on est au dessus de l’orage, les éclairs sont sous nos pieds, à chaque coup de tonnerre la montagne vibre, on dirait qu’elle va s’écrouler,c’est grandiose,mais grosse peur, on est sur une crête de neige, à droite 800m de vide avec comme point de chute le plan de l’aiguille, à gauche c’est pas mieux, on est encordé très court, 2-3 m, on ne se voit même plus, je ne voit plus mes pieds et encore moins où se trouve le trou , et j’ai pas envie de faire le mauvais pas trop à droite ou trop à gauche, je commence aussi à flipper, et je ne sait pas pour quoi, je me dis « mon Dieu, juste un signe, un quelque chose, je ne sais plus où me diriger », et d’un coup, une éclaicie, un trou de bleu, et apparait l’aiguille du midi, le tout dure environ 30 secondes, et à nouveau le brouillard aveugland.
et pourtant je ne suis pas croyant!!!, l’orage se finissait tout simplement, mais bon, coïncidence curieuse !!!

2/ je faisais la Kufner,nous étions 3 en tout, et arrivé au passage de l’Androsace, il y a cette petite goulotte à remonter, j’entends le tchac tchac, du piolet dans la glace derrière moi, La goulotte est un peu pourrie, glace noire, fine, le gars en solot, je lui propose de s’encorder avec nous (soit deux cordées), juste pour le passage, il refuse, ok, comme tu veux, et au milieu de la goulotte, un sinistre crac, je me retourne, et je vois ce pauvre type en train de disparaitre dans l’abime, sans un cri, je reste tétanisé, mon compagnon hurle sur moi pour me « réveiller », on sort de la goulotte, on s’arrête, on se concerte, que faire, on regarde en bas, y’a rien à faire, il doit se trouver 600 m plus bas et dns quel état, on fini la course, on prévient le pg, et on rentre à cham. on se précipite au pg pour savoir, ils n’ont rien trouvé encore, et d’après le gendarme, on retrouvera le corps dans 15 ans en bas du glacier.
Suite à ça, j’ai posé le baudrier, et je recommence à grimper que depuis 2 ans, et avec beaucoup plus de réserve qu’avant, d’autant plus que je suis papa de 2 petites merveilles depuis.
Et encore beaucoup d’histoires de chasses, mais ça on en a tous…

Posté en tant qu’invité par Raph:

Elemiah,

Ma grosse trouille : un probleme meteo.
Meteo pourrie cette annee la, puis fenetre de « beau » avec risque faible d’orages en fin d’apres midi. Depart donc pour la dent du geant. MOntee par la 1ere benne en Italie, arrivee a Helbronner puis montee a la salle a manger.
Le temps n’est pas merveilleux, avec quelques nuages.

On est pas les premiers et c’est un peu l’embouteillage : je sais pas combien on est de cordees sur ce bout de rocher a 4000 m !

On progresse…

On est presque au sommet : il doit etre 13h/14.00 quand tout un coup le tonerre. On est en haut, il reste une longueur pour voir la vierge. On decide de rebrousser chemin. Les rappels sont deja occupes. On descend neamoins un peu de l’arrete sommitale.

Tout d’un coup, les abeilles, le toneerre, l’eclair. C’est la foudre qui tape 2 fois sur le sommet.

La premiere fois, on est OK, la 2e on se sent pousse (on etait vache), et on sent la decharge electrique dans notre corps (l’electrictie a du se propager dans le rocher et rentrer dans nous).

Plus de peur que de mal pour nous (une fois les rappels liberes, on a file !!!). Un anglais lu s’est fait evacuer en helico (il etait assis la ou j’etais quand on a decide de quitter l’arrete sommitale) : sa goretex fmait, ca puait le poil brule (la decharge avait ete plus forte pour lui, mais finalement rien de grave pour lui, on a apperle le PGHM par la suite).

Morale de l’histoire :

  • on etait trop sur l’itineraire
  • on a pas forcement regarde les signes avant coureurs de l’orgae
  • trop confiance en la meteo

<sinon, une auter qui aurait pu plus malk finir :
trekking peak a 6200 au Nepal. Ma femme avit eu des problemes l’annee precendent au Kili, dus a l’altitude. Les autres sommets preparatoire a l’Islande Peak se sont bien passes. On decide de faire le sommet malgre un gros mal de tronche la veille au camp de base.
Au col, juste a vant l’ascension finale, c’est pas la peche pour elle. Elle decide de continuer. Au sommet, ca va plus du tout. On decide de filer avant le reste du groupe, histoire de perdre de l’altitude.
C’est deja trop tard : un oedeme cerebral s’est forme. Resultat, une descente a dos d’homme, puis 48 h plus tard une evacuation en helico. Heureusement, apres des heure de stress, tout s’est bien termine, meme si la tres haute montagne, c’est termine pour elle.

La aussi, l’envie de se surpasser a beaucoup joue !

Posté en tant qu’invité par Flo73:

Pat a écrit:

Comme on peut le constater,c tjs à cause d’une personne qui
nous arrive un accident!!
et pas à chaque fois les mauvaises conditions.
Soit pas de matos adéquates,vêtements chauds…
On en voit même en tongs en alpi!et oui et pas encordés,la
première fois ça m choquée.
Aprés on passe le plus loin d’eux,trop dangereux…
On se demande si c la montagne elle même qui est
dangereuse!!!

Bien sûr! C’est toujours les autres, jamais soi-même le responsable!!

C’est comme moi, j’ai fait un grand vol en grande voie, et c’est la faute des deux qui sont passé avant moi, car ils ont affaibli la prise qui s’est cassée sous ma poigne de fer.

Pour le fait d’être tombé parce que tu as croisé des gens, et que tu as perdu l’équilibre, à moins qu’il ne t’ait bousculé, je ne vois vraiment pas en quoi, ils sont responsables de ta chute.

Posté en tant qu’invité par harmonik:

et tu apportes quoi à la conversation?

Posté en tant qu’invité par Flo73:

du blah blah

Posté en tant qu’invité par harmonik:

je serai muet comme une carpe

Posté en tant qu’invité par Samourai:

Bonjour Elémiah.

Je t’ai envoyé un e-mail.
L’as-tu reçu ?

Mike.

Posté en tant qu’invité par levieux:

Bonjour Elemiah,

je voudrais tout d’abord remercier DIEU de m’avoir gardé pendant ces 20 dernières années en ski de rando et alpinisme. Le plus souvent je pars seul et quand les conditions sont limites je fais toujours la prière suivante : Seigneur mon DIEU garde moi pendant l’aller et le retour, amen.

J’ai été le témoin d’un accident grave qui je pense aurait pu être évité :

Il y a 4 ans en été je suis parti du col de la croix de fer pour monter à pied au pic de l’étendard. J’ai bivouaqué la veille au col où j’ai rencontré 2 voironnais qui allaient faire la même course. J’ai discuté avec eux et apparemment l’un d’eux était un alpiniste aguerri et l’autre un débutant. Mes 2 gaillards partent avant moi vers 4 H mais je les rejoins lorsque l’on prend pied sur le glacier peu après avoir dépassé le refuge.

Je casse la croûte avec eux et voilà que se pointe un gars qui était parti de grenoble le matin même. C’était un homme de couleur probablement un indien ou un malgache. J’ai appris par la suite que c’était un cadre supérieur dans une boite informatique de Grenoble. Il nous regarde et nous dit : J’ai jamais fait de glacier, est ce que je peux monter avec vous? Surpris j’allais lui répondre quand le voironnais expérimenté donna son accord. Je n’ai rien dit. Et voilà que mes 3 gaillards partent devant moi pour continuer la course. Je finis mon casse croûte et je me dis qu’après tout ce glacier n’est pas dangereux du tout à cette époque sauf sur les 100 derniers mètres où il y a de grosses crevasses. Ils sont d’ailleurs montés sans s’encorder.

Alors qu’il me restait 50 mètres pour arriver au sommet, je vois les 2 voironnais redescendre tranquillement. Arrivé sur l’arête je rencontre notre grand débutant qui poursuit seul sa descente lui aussi mais avec appréhension. Je m’arrête et je l’observe un instant pour voir s’il va s’en sortir. En descendant droit dans la pente ses crampons ont commencé à botter et comme il ne savait pas débotter il arriva ce qui devait arriver : il glissa et finit sa course dans une crevasse de 2 mètres de large et 10 mètres de profondeur en se brisant une jambe.

J’ai appelé les secours et c’est le pghm de Modane, merci, qui est venu secourir le malheureux, une demi heure après.

Par la suite j’ai rejoins nos deux comparses et je leur ai dit qu’ils auraient du redescendre avec lui.

Quand on prend l’engagement d’accompagner quelqu’un sur une course on doit aller jusqu’au bout.

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Père Spicace:

levieux a écrit:

Bonjour Elemiah,

je voudrais tout d’abord remercier DIEU de m’avoir gardé
pendant ces 20 dernières années en ski de rando et alpinisme.
Le plus souvent je pars seul et quand les conditions sont
limites je fais toujours la prière suivante : Seigneur mon DIEU
garde moi pendant l’aller et le retour, amen.

Tu as raison, moi aussi, quand l’orage est annoncé en montagne, j’y vais quand même, mais je fais brûler un cierge, pour compenser les mauvaises conditions.
D’ailleurs tout le monde sait bien qu’il n’y a que les incroyants qui ont des accidents en montagne! Seul Dieu ne doit pas le savoir.

Posté en tant qu’invité par Pat:

virer moi cette C de flo73 de mes deux.C quoi ton prob?!!
tu lis pas si tu trouves que c’est C ou du blabl.

Posté en tant qu’invité par Flo73:

Je réponds parce que je trouve que tes accusations, c’est du grand n’importe quoi.

Tu as dis texto : « Si j’avais été seul sur le chemin, j’en suis sur que cela ne ce serait pas produit… » et ça te suffit pour rendre les gens que tu as croisé sur ton chemin, responsables d’une chute que tu as fait, alors qu’apparemment, ils ne t’ont même pas heurté?
Si tu veux ne croiser personne sur les chemins, va là où il y a personne.

C’est rare qu’on n’ait vraiment aucune responsabilité quand on a un accident en montagne, je suis bien placée pour le savoir. Déjà, aller en montagne, c’est prendre un risque, faut savoir assumer.

Enfin, je vois que tu ne changes pas Pat, toujours aussi plein de haine et mal poli!!

Posté en tant qu’invité par levieux:

Bonsoir Pat,

tu as toujours conservé cette haine. Pardonne et tu seras mieux dans ta peau.

Posté en tant qu’invité par Flo73:

Et surtout, si tu ne veux personne sur tes itinéraires, évite le pic St Michel qui a toujours été, pour les dromois, une grande classique pour débuter en ski de rando, (il y avait déjà du monde dans les années 80, alors aujourd’hui, j’ose pas imaginer la foule que ça doit être) et est probablement devenu aujourd’hui, avec l’augmentation du nombre des raquettistes, un des sommets de la Drôme les plus faits en raquette, vu son petit dénivellé et ses pentes faciles.

Posté en tant qu’invité par to.1:

tout d’abord merci, car avec ces histoires, ça me permet de m’imaginer en de telles conditions et reflechir à ce que j’aurais fait.

j’ai une serie de questions

1/ harmonik, tu ecris
« Soudain, un gamin de 17 ans glisse, entrainant son père, son oncle et une quatrième personne. Ils dévalent les 400m de neige et de glace. La corde joue le rôle d’un élastique qui les projette les uns contre les autres. Ils se fracassent mutuellement avec leurs crampons tout en dévallant à grande vitesse. »
… mais quel était leur encordement?

2/ harmonik toujours, tu ecris
" Vu la pente, j’ai dû enfoncer le piolet au dessus de moi, donc impossible de mettre le pied dessus, mais ça tiendra bien comme ça! Je suis assuré dessus avec une sangle et suis en tension. J’assure la fille à l’épaule (ou sur le 8 je ne sais plus) et je trouve qu’il y a un gros problème car la tension est trop forte, ça ne va pas tenir. Mais pas le temps de changer quoi que ce soit, car le piolet sort brusquement de son logement"
… l’avais tu enfoui en « corps mort » ou seulement planté dans la neige ?

3/ philippe06, enfin
« D’un seul coup, sous un ciel tout bleu, une détonnation, un coup de tonnerre à réveiller les morts, puis en moins de deux, brouillard, vent, nuages noirs (p’tain, d’où y sort ce foutu orage, grand bleu y’a encore 10 mins ?), éclairs, tonnerre, abeilles, on en mene pas large, on est au dessus de l’orage, les éclairs sont sous nos pieds »
…y’a t’il eut des signes avant coureurs à cet orage, des nuages se formant en contrebas? ou il est arrivé quasi-mysthiquement?

3/élémiah pour finir:
est il possible de savoir quels ouvrages je pourrais acquerir pour comprendre et maitriser mes peurs du plomb en escalade, de la chute en goulotte ou cascades de glace? le sujet m’interresse et si tu pouvais aiguiller dans des lectures…ben ça ferait plaisir…

encore merci à tous pour vos temoignages, et à harmonik et philippe06 notemment pour leur erreurs formatrices à la lecture.

TO.1

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par levieux:

Pour info ça se trouve en isère à 15 km de Grenoble.

Posté en tant qu’invité par philippe06:

non, to.1, cet orage n’est pas arrivé par magie tout seul, du genre, grand beau, je cligne des yeux et hop, grand noir, je n’ai remarqué que du bleu autour de moi.
Il faut se remettre dans le contexte géographique : évolution sur une crête de neige, à droite 800m de vide avec vue plongeante sur la vallée (tout est au grand beau et chaud), à gauche, quelque centaines de m de vide, avec vue sur les glaciers, grand beau,
devant, l’aiguille du midi en ligne de mire,sous un ciel bleu.
et derrière, enfilades d’arrêtes rocheuses masquant toute visibilité.
Donc, grand beau devant, à droite, à gauche, on peut raisonnablement penser que derrière c’est idem. J’en déduis que l’orage a remonté les arrêtes qui m’ont masqué d’éventuelles modifications de tp°, de vent, qu’il a commencer à tonner, en étant tjrs masqué par les arrêtes (coup de tonnere sous un ciel bleu), et qu’il a franchi le sommet de ces arrêtes, se retrouvant alors aspiré par l’espace devant lui, ( l’orage m’est tombé dessus en moins de deux).
Il y a des signes que je n’ai pas vu, ou n’ai pas voulu voir, mais bon, n’est ce donc pas ce que l’on nomme l’expérience ?

Posté en tant qu’invité par harmonik:

J’ai quelques autres témoignages, mais au vu de certaines remarques désobligeantes, ça ne me donne plus envie de m’impliquer ici…

Je te réponds:
1/ encordement des 4 personnes sur corde simple, à la queu-leu-leu.

2/ le piolet était planté dans la neige jusqu’à la tête. La neige étant molle, je pense que de toute façon le corps mort n’aurait pas tenu et pente trop raide.

Posté en tant qu’invité par levieux:

harmonik a écrit:

J’ai quelques autres témoignages, mais au vu de certaines
remarques désobligeantes, ça ne me donne plus envie de
m’impliquer ici…

Oh la la il faut être plus combatif que celà !

C’est de bonne guerre sur C2C !