Posté en tant qu’invité par gigi:
gigi à levieux
j’ai eu l’occasion de faire deux fois la montée au PIC DE L’ ETANDARD en passant par le refuge après le col de la croix de fer.
Une fois avec mon épouse; nous avons avancé encordés et équipés sur une glace bien dure au matin vers 9 Heures en Août 2002. Mon épouse n’a pas voulu continuer et nous nous sommes arrêtés au tiers du parcours sur le glacier vers 12h ou plus là ou la pente commence à raidir avant de redescendre au refuge. Les crevasses étaient nombreuses dans la partie inférieure du glacier mais de faible largeur et fermées. et d’apprence innoffensives.
L’année d’après, toujours à partir du même refuge, en Août en partant vers 6h, j’ai décidé de faire seul l’ascension qui m’a parru facile ( un peu plus que rando ) mais avec le matériel adéquat : piollet, crampons, corde de secours, broche à glace et baudrier équipé (au cas ou, pour me faire repécher d’un trou ). Pas de difficulté particulière, contournement des crevasse au 2/3 supérieure bien visible.
Mon expérience montagne étant tardive et ayant dépassé la cinquantaine, je suis facilement doublé par 2 ou trois cordées familiales et un cordée me semblant plus expérimentée.
Pas de crevasses visibles non plus dans la partie supérieure.
Par contre une sorte de rimaye -crevasse juste avant l’ arête sommitale.
Contrairement à ce que tu as vu, une cordée d’un couple m’invite à profiter de leur corde pour passer cette rimaye pseudo crevasse peu large mais semblant profonde. Pause au sommet 20min pour manger puis retour . De même à la descente l’homme à d’abord assuré sa femme à l’épaule avant de m’assurer de la même manière pour le passage de cette psdeudo crevasse.
Très apréciable.
Ensuite une fois le passage délicat passé, je suis descendu seul en prenant mon temps, mes crampons étant équipés d’antibottes caoutchouc donc sans problèmes,.
Le couple m’a doublé dans le premier tiers de la descente, en glissade, battons freins entre les jambes et crampons otés. Ils avaient visiblement de l’expérience,
je n’ai, pas tanté de les immiter, prudent de nature et n’utisant des techniques que j’ai au préalable expérimenté sur des terrains faciles. Etant seul , malgré la présence proche ou lointaine de compagnons de route, seul il faut redoubler de prudence.
Voila.
Dis moi , à quel niveau de parcours ton indien est-t’il tombé dans une crevasse ?, je pense que c’est la crevasse au 2tiers supérieur du parcours de la partie raide.
