Êtes-vous prêts à renoncer à vos activités en montagnes ? #covid-19

Merci ! Donc on est au même niveau que le Val d’Aoste. En amoureuse du Val d’Aoste, je suis flattée et ça me fait plaisir (on a les joies simples en ce moment).

Coronavirus : une randonneuse d’une vingtaine d’années brave le confinement et trouve la mort en Isère
Sans covid elle n’aurait pu y aller, avec, elle n’aurait pas du. C’est cher payé
Condoléances.

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tout à fait

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Coronavirus et confinement : ils appellent le PGHM au secours, un couple de randonneurs verbalisé en Savoie

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Certainement, un coureur dans la foret est plus dangereux que les marchés toujours ouverts sur Paris. Il faut surtout penser aux vieux, il faut pas que ils sortent. La mort par le thrombose est bien plus facile et agréable que par COVID.

Je ne suis pas Française d’origine mais j’ai des enfants et ma vie est en France.Je veux éviter que notre pays sombre dans le totalitarisme. Je suis née à L’URSS, croyez-moi, on est déjà pres, trop pres. Ce sont toujours des « bien-pensants » qui applaudissent au totalitarisme.

Je suis loin de la montagne et il faut vraiment éviter les grands déplacements, évidemment j’arrête pour l instant
MAIS
si vous eyes pres , continuez! Pensez au futur de notre pays et son climat social. Pensez juste de ne pas encombrer des urgences.

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Fin de toutes les activités sportives (y compris individuelles) à Bleau (et donc a priori dans les 3 pi et la Commanderie).

Ca fait 40 ans que je fais de la montagne, je n’ai jamais entendu parler de qq un parti le matin en se disant « ce soir je finis aux urgences ». Et pourtant la majorité des gens sont persuadés qu’ils maîtrisent les risques !

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Je trouve qu’ils auraient dû être verbalisés chacun 135 €

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Une fois les deux randonneurs retrouvés sains et saufs, les gendarmes leur ont rappelé qu’ils étaient en infraction et que la randonnée était interdite en montagne en raison des mesures prises pour lutter contre le Covid 19. Ils leur ont infligé une amende de 135 euros.

Ce sont donc les premiers randonneurs verbalisés en Savoie, preuve que le ton se durcit envers ceux qui ne veulent pas suivre les consignes de confinement, même au bout du monde.
Coronavirus et confinement : ils appellent le PGHM au secours, un couple de randonneurs verbalisé en Savoie - France 3 Auvergne-Rhône-Alpes

Au delà des souffrances physiques qu’ils infligent à quelques-uns, aux tensions qu’ils créent dans les couples et les familles, aux souffrances psychologiques qu’elle fait supporter à beaucoup d’entre nous, cette épidémie et le confinement imposé sensé la juguler ne nous condamnent pas seulement à renoncer à nos activités sportives habituelles. Ils nous obligent aussi à nous interroger sur leur sens, à modifier notre regard sur l’autre (devenu un potentiel soldat ennemi, mais aussi le meilleur allié pour nous protéger). Ils nous imposent ainsi une cure de désœuvrement. Et ils nous invitent à nous regarder longuement dans le miroir, à tester la solidité des liens qui nous relient avec nos « amis » et nos « amours », sans plus avoir la chance de pouvoir y échapper grâce à nos activités sportives. Comme le disait mieux que moi S. Tesson le 20 mars sur France Inter, nous voilà en face de nos « mauvaises passions », plus que jamais à la recherche de boucs émissaires (la faute au gouvernement, à la mondialisation) attirés par les raccourcis et les explications confortables. Ceux-là même qui se moquaient hier du gaspillage de vaccins contre le H1N1 fustigent l’imprévoyance des pouvoirs publics aujourd’hui. Ceux-là même qui justifient la fraude fiscale au nom de « les riches n’ont qu’à payer ! » ou bien de « on ne peut pas me priver du fruit de mon travail », ceux-là même qui fustigent le « poids des charges », dénoncent les déficits publics, réclament aujourd’hui sans état d’âme davantage de lits en réa et de compensation financière (par l’état) de leur manque à gagner.

Mais comme tous les sportifs, les passionnés, les surinvestis au travail, nous sommes dopés à la performance, esclaves volontaires des cardio-fréquence, des cotations à atteindre (« mon 1er 5.4, mon premier 5c ou mon premier 9b »), des D+ à accumuler, des comparaisons flatteuses. Pour un grand nombre d’entre nous, le confinement est donc d’une violence symbolique inouïe. Puisqu’il nous prive brutalement de nos doses quotidiennes (pour les plus chanceux ou les plus aliénés) ou hebdomadaires de dopamine. En ce sens, il est peut-être plus difficile à vivre pour nous que pour d’autres : les plus lents, ceux qui ont un autre rapport au temps, à la solitude, pour ceux dont les capacités de lecture, d’imagination, d’émerveillement devant l’inattendu n’ont pas été altérées par la passion dévorante de la recherche de la performance et l’obsession de bouger. Comme en témoigne de manière pathétique un certain nombre de contributeurs sur C2C qui, au nom de leur liberté, tentent de justifier que rien ni personne ne peut leur refuser le droit de continuer à assouvir leurs passions.
Comme je le suggérais dans un post précédent, peut être ce moment douloureux est-il finalement une chance à saisir. L’occasion de prendre conscience (si cela n’est pas déjà fait) - voire de distendre au moins provisoirement - ces chaines invisibles qui nous relient à un autre confinement que l’on accepte, lui, sans rechigner : celui qui nous enferme dans nos pratiques.
« Lorsque j’aurai quitté ce monde, quelle trace restera t-il de mes (bien) modestes performances sportives » ? « Qu’est-ce que je perds vraiment à les voir provisoirement se réduire ? »
La réponse ne doit pas faire peur.

« La seule manière de ne pas succomber dans l’effondrement général, et le seul sur lequel on peut intervenir, c’est l’effondrement de soi-même. Ce que j’ai découvert c’est que la seule chose qu’on puisse faire c’est de ne pas engager une lutte contre le temps ; la guerre arithmétique contre les secondes qui passent. Si on fait cela, on est écrasé. »
Sylvain Tesson

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Katya,
Que tu méprises les dirigeants du monde entier, soit.
Que tu méprises aussi tout les personnels de santé qui nous demande en particulier de ne plus aller en montagne & en général de faire l’ « EFFORT » de rester tranquille pour les aider, BEURK
J’habite près de la montagne et non je ne continue pas.

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J’ai la chance de voir de chez moi la Dent d’Oche… oui la tentation est bien là. Mais je reste chez moi…

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Je me demande si les mushers ayant un attelage de 12 chiens ont une dérogation pour les promener tous ensemble ou 1 par 1 ?
Surtout qu’ils (les chiens) ont besoin de courir pas mal de km par jour…
Pt’ète que la solution c’est celle là, avec le pt’it papier d’autorisation pour aller au supermarché acheter les 100kg de croquettes… :sweat_smile:

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Merci @annagarelli pour cette info qui conforte l’intérêt d’un réel confinement.

je ne parle pas Italien, j’ai utilisé gogle translate

à Bergame de nombreuses industries même non essentielles continuent à tourner, obligeant les personnels à se déplacer

Et si on est tout seul pour courir sur un chemin plat, quelqu’un de ces pays totalitaires peut-il m’expliquer quelle est la raison de ces interdictions??
Même chose si on fait de la peau de phoque tout seul sur une piste bleue.
Vous croyez sérieusement qu’il y a plus de risque d’engorger les lits équipés d’assistance respiratoire à courir sur un chemin plat qu’en restant à la maison??
Je ne vous raconterai pas comment je me suis cassé une côte un jour, ça ferait trop plaisir à @Lulu002.

Bergame a 3 fois plus d’habitants que Lodi ça biaise un peu les données…

Si toi, tu peux y aller, pourquoi ton voisin ne pourrait pas y aller ? Et le voisin de ton voisin ? Et le voisin du voisin de ton voisin ? Et le voi… Enfin tu vois quoi, tu finiras par ne plus être vraiment seul !

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