Et le "a vue" dans tout ça?

nan c’est dans le que si je me bat je vais certainement avoir des méthodes en bois et lorsque je devrais y retourner je serais toujours à l’arrache car je n’aurais toujours pas trouvé les bonnes méthodes.
Après si on me flash une voie dure là par contre ba j’y vais et je tombe lorsque je tombe je m’en moque je suis sûr d’avoir des bonnes(enfin pas toujours lool ça dépend des flasheurs^^) méthodes donc je me bats.

Pas faux . Mes meilleures perfs je les ai faites sur un mal entendu :rolleyes: un niveau que, en général, je passe en trois/quatre essais a pu faire à vue en me disant juste " je monte et on verra bien" et dans la voie je me prend au jeu, je me bagarre et finalement ça passe.
Bon, pas tout les jours…Mais c’est mes meilleurs souvenirs.

Mes meilleurs perf c’est quand je connais pas la cotation de la voie.

Ben comment tu fais pour savoir que c’est une perf alors ?

Ben parce que chaque voie que j’enchaine est une perf, même un 4 sup.

Sur un secteur je ne vise pas une voie en particulier, mon ojectif est de toutes les enchainer.

Posté en tant qu’invité par ghisino1:

@JL2H

la raison pour faire comme rany dit est simple : en grimpant « pour l’à-vue » c’est rare de repérer toutes les meilleures méthodes et aussi de se rappeler exactement ce qu’on a fait mouvement par mouvement.
En plus si la voie n’est pas coute et/ou très bloc c’est facile de se dauber à mort avant la chute…dans le meilleur cas ça veut dire qu’il faudra reposer longtemps, dans le pire ça veut dire qu’on a les avant bras tétanisés pour la journée…

dans une optique de performance dans la journée, se lancer dans un essai « à vue » serieux peut signifier renoncer à faire la même voie dans la journée, en cas de vol…donc voilà que si la voie est trop dure pour que la réussite soit probable ou trop couteuse en termes de temps et daubage (=très longue, complexe et resi/conti) certains préfèrent travailler les mouvements a partir de la 1ère montée…

Pareil !

Ben parce que grimpe la voie sans savoir la cotation, et que je l’apprends après.

Posté en tant qu’invité par Pascal F:

En falaise, je n’ai jamais eu suffisamment de temps pour travailler longtemps une voie. J’avais donc tendance à faire du « à vue » dans des niveaux où normalement je pouvais effectivement sortir « à vue ». J’avais des copains plus forts qui me poussaient à tenter du un peu plus dur et j’avoue avoir eu énormément de plaisir à sortir des voies après travail. C’est assez jouissif de repartir dans une voie, de savoir que cela va être dur à un moment, ou bien encore de savoir que sans un bon enchaînement, la conti ne sera pas là et qu’on ne finira pas et puis de tout bien réussir et de sortir.

En bloc, même si le « à vue » n’existe pas, j’ai eu aussi deux périodes : une où j’enchaînais des blocs pas trop durs et une où je travaillais des blocs à mon niveau max. Franchement, c’est la 2ème période qui m’a donné le plus de plaisir.

Mais c’est effectivement très personnel

pour ma part, après des années de pratique entrecoupées de break et de remises en question, je me prends plus la tête, je fais ce que mes tripes me disent: partir à vue dans une ligne magnifique et très facile, grimper en moul’ pasque l’équipement me terrifie, me faire flasher une voie. j’ai pas de honte à me régaler dans un 6a dément, j’ai pas de honte à partir en moul’ dans un 6c trop engagé à mon goût, ça me plaît d’être flashée très souvent dans les voies, j’aime aussi enchaîner une voie dite dure au premier ou deuxième essai sachant qu’à la première montée je me disais « pffff, c’est trop dur, je bouge pas! ». ce qui m’importe, c’est de faire comme je le sens au moment de grimper, après ça le plaisir est toujours là!
:wink:

Posté en tant qu’invité par Jon d’Oeuf:

Les deux sont très intéressant, et pour ma part, j’essaye d’alterner un peu. Le après travail est l’optimisation de chaque mouv’, de chaque pose de pied et l’évolution entre la première montée et l’enchaînement te paraît souvent incroyable.
Le à vue, c’est la découverte, très intéressant dans la gestion physique et dans la lecture/perception des mouv’. Comme ça je dirais qu’il faut faire des deux, même si bien sûr quand on passe juste une journée sur un superbe site loin de chez nous on à envie de faire un maximum de voies.