Chacun sa philosophie.
Et donc il peut y avoir des milliers de morts sur les routes, tant que ce n’est pas toi, tu t’en fiches ?
Sinon ces sols coûtent très chers, et le jour où ils deviendront obligatoires, ça me fera personnellement bien chier de payer plus.
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Je veux pas remuer un quelconque couteau 
, juste faire remarquer que dans une zone où des secteurs de « couenne » peuvent vite varier en hauteur de 12 à 45m, j’ai tendance à apprécier de grimper avec des gens qui systématisent le noeud en bout de corde.
J’espère que ce sujet va vite arriver dans le top ten C2C, pour peut être un jour détrôner le fameux thème du « Machard : dessus ou dessous ? »
Il y a aussi le sujet de nœud au bout pour le rappel.
Si je vois deux bouts de corde par terre sans nœuds est-ce que je les remonte pour faire les nœuds? Oui, si je grimpe encadrée officiellement!
ah non ça c’est impossible
[quote=« sǝgɐplasǝpǝiuég, id: 1493345, post:42, topic:131716 »]
oui 
sauf que un fou du volant dans la file d’à côté me concerne plus qu’un couillon (ou pas) qui a oublié de s’encorder[/quote]
Tu dois pas être souvent responsable d’un groupe!
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Si tu le fais tout le temps ? donc la corde est attachée ! ou alors j’ai pas compris…
Par contre si tu le fais seulement quand tu utilise la corde de quelqu’un d’autre et qu’un jour tu gripmpe avec quelqu’un qui a la meme corde que toi tu vas penser que c’est TA corde tu fais pas le noeud et t’es mort. C’est quand meme con.
Un autre truc, NE JAMAIS PARLER à QUELQU’UN QUI EST ENTRAIN DE FAIRE SON NOEUD
Nan mais ce que veut dire J.Marc (bon ça fait que 4 fois qu’il le dit :p), c’est que le faire instinctivement (comme un réflexe) n’est pas une bonne chose car on finit par oublier pourquoi on le fait.
Par exemple, quelqu’un qui prend cette habitude, va finir par oublier de vérifier la longueur de la corde car « nan mais c’est bon, au pire, c’est attaché » … et le jour où il aura oublier d’attacher la corde, carton.
Je caricature mais c’est l’idée.
Posté en tant qu’invité par Fred 38:
[quote=« Seb, id: 1493310, post:38, topic:131716 »]Je suis d’accord sur le danger de la routine, pourtant certaines systématisations me paraissent importantes (vérif croisée au départ par exemple).
Par contre ça te parait inutile peut être par rapport à ta zone d’activité. En Provence déjà qu’avec une 80m il me viendrait pas à l’idée de pas avoir de noeud, alors avec une 70 n’en parlons pas…[/quote]
Et ça ne grimpe qu’en Provence ?
Moi c’est l’inverse : je marche par habitude : j’ai un protocole a suivre, je fait mon nœud d’une certaine façon, je fait systématiquement un nœud en bout de corde tout de suite après, je vérifie mon nœud, le nœud en bout de corde et le système d’assurage de mon partenaire.
Grâce à ça les bases de ma sécurité sont assuré, après quoi je peux me demander quelle est la bonne longueur de corde, comment clipper le premier point …etc. l’inconvénient quand les les reflex ne sont pas pris, c’est qu’il suffira d’une fois ou « on y a pas pensé » (parce qu’il faut y penser a chaque fois) et c’est dans le mur, et dieu sais que les distractions au pieds des voies sont nombreuses
Je pense que si je ne procédais pas par automatismes, il m’arriverais quelque fois d’oublier de faire le nœud en bout de corde ET de vérifier la longueur de corde nécessaire ( après un hivers passé en salle, ces questions perdent petit a petit leur raison d’exister, et au retour des beaux jours … alors que si c’est une habitude, les automatismes ne se perdent pas, car réalisés et vérifié systématiquement)
On peut toujours oublier, surtout si on a dû détacher le bout (pour une des raisons expliquées ici) et qu’on ne pense pas à le ratacher après.
Sinon J’veuxUnChaton m’a très bien compris.
La seule chose de con, c’est d’oublier de réfléchir quand on grimpe.
Si tu avais lu aussi les propos de J Marc tu aurais compris que j’essayais de replacer ma pratique du noeud toujours en bout de corde dans mon usage, par rapport à son usage alsacien où il a moins de falaises susceptibles de dépasser sa longueur de corde.
Posté en tant qu’invité par Fred 38:
Et donc, il s’agit bien de bons sens et de la capacité à s’adapter en fonction du terrain. Il ne s’agit pas de croire en des règles universelles car elles ne sont que des discours simplistes.
C’est un peu le but du topic.
Par exemple, le cas n°2, ça s’est passé dans une voie avec un bombé assez prononcé à la fin du premier tiers.
Au dessus du bombé, ça veut dire que pour voir le grimpeur, l’assureur doit enfreindre la règle n°1, à savoir se décaler de la falaise. Han, il faut pas le faire ! Bin ouais, mais si tu le fais pas, tu sais pas que ton leader est au taquet pile là où il faut pas, et qu’il risque fort de se ramasser sur la dalle qui précède la niche en cas de vol. Avec la corde derrière la jambe, ça le fait pas, et il faut le dire.
Dans le même genre de voie, si le grimpeur se sent de sauter le premier point (par exemple, si c’est un grimpeur qui a l’habitude de ne bourriner sur aucune prise en particulier, et que c’est facile jusqu’au troisième point…), bin c’est pas plus mal, comme ça l’assureur peut se décaler sans risquer de se fracasser, et surveiller le leader même au dessus d’un bombé. Sauter le premier point, han, faut pas le faire !
Alors voilà : assurer, c’est passionnant, il faut avoir le sens de l’observation, cogiter, avoir de bons réflexes - de l’expérience serait un plus… Bref : il y en a, des choses à dire ! Donner des règles simplistes du type « il faut dynamiser ! », ou « il suffit de lire la notice du bidule », « il faut faire le nœud de bout de corde », « ne pas parler à celui qui fait son nœud » - je suis pas sûr que ce soit très responsabilisant… Et quand je vois ce que donne le top du top de la dé-responsabilisation, à savoir le grigri, je me dis bof. A mon époque, je me souviens pas qu’on avait des problèmes d’utilisation, avec le 8…
Bref : le seul truc vraiment valable dans 100% des cas, c’est : du moment que le grimpeur est parti, jusqu’au moment où il est revenu, l’assureur est responsable de sa sécurité. Et c’est pas gagné, vu que cet abruti est parti dans son niveau max, dans une voie qu’il ne connait même pas (et dont les prises et ancrages ne sont soumis à aucun contrôle périodique fiable).
Dans le genre règle nulle, dans ma jeunesse, Patrick il disait que la philosophie de l’escalade à main nue, c’était, « si je n’y arrive pas, je vole et je recommence ». Et pour illustrer, tu le voyais prendre un plomb de 20m le long d’un mur vertical sur-lisse, avec pas un buisson où une vieille branche pourrie qui dépasse.
Ouais. En théorie.
Sauf que moi, j’étais dans le 4, avec des vires et des dalles très fracturées - que si tu n’y arrives pas et que tu voles… bon, déjà, tu ne voles pas vraiment, en fait, tu rebondis, plutôt.
Et, non, tu ne recommences pas.
Et si mes infos sont exactes, malgré tout, il s’est fait une entorse à la cheville sur ce vol…
Posté en tant qu’invité par wfgwbn:
et puis si on est limite, on peut toujours prendre la dégaine pour clipper, plutôt que de s’écraser la gueule sur la paroi après un vol approximativement contrôlé … :rolleyes:
d’accord, l’enchainement de la voie est raté, mais on peut toujours recommencer un autre jour 