Posté en tant qu’invité par pierrre:
J2LH a écrit:
J’ai comme l’impression que cette intervention ne visait pas
JeP…
Gagné !
Mais bon… il y aura toujours des personnes incapables
de répondre correctement dans un forum.
C’est dingue, hein ? Mais quand on voit les conneries que tu racontes …Nan, sérieusement tu m’as bien fait marrer. Bon bref, là je vais essayer de m’appliquer ; avec un peu de retard , désolé, mais le programme de ce week-end,c’était cueillette ultime de champignons en solo intégral, on peut pas tout faire.
La maîtrise d’un risque calculé fait aussi partie des plaisirs qu’on peut tirer de la pratique de l’escalade sous toutes ses formes - à différents degrés selon les personnes, l’endroit, l’humeur du moment… De ce point de vue, le plaisir éprouvé à franchir sans encombre la brèche Arnaud est de même nature que le plaisir d’un débutant qui fait son premier rappel ou sa première voie en SAE, ou que celui d’un artificier pendu sur son crochet … Sauf pour les masos, ce pas le risque lui-même (ou l’idée qu’on s’en fait ) qui fait plaisir, mais bien le fait de le maîtriser.
Je ne prend aucun plaisir à me faire parpiner la gueule : je ne contrôle pas la trajectoire des caillasses . Par contre grimpouiller une fois de temps en temps sans la corde ça me fait plaisir. Dans les deux cas le risque est le même ( Bing ! Aïe ! ), mais dans le second, c’est moi qui le gère.
Et quoi que tu en penses, grimper en solo deux ou trois niveaux en dessous de son niveau max peut aussi procurer ce plaisir : le risque fait que tu peaufines tes équilibres, tu affines ta gestuelle, etc… là où, encordé, tu passerais en cavalant .
Accessoirement, faire un peu de solo en falaise te donne un « bagage » pour la montagne, où il arrive qu’il soit plus sécurit de passer tel ou tel passage décordé. C’est rare mais ça arrive : j’ai même vu des cafistes le faire ! Tout se perd, j’vous jure.