C’est sur, mais quand on voit que la discussion sur le principe de la « plage dynamique » a été repris sur des communications du ministère des sports je suis relativement optimiste qu’ils soient en train de traiter au cas par cas les incohérences du premier texte qui devait forcément traiter tous les cas dans un temps limité, quitte à être trop restrictif.
Escalade grande voies toujours interdit ?
Le titre annonce un truc, le contenu dit autre chose…l’art de dire tout et son contraire pour mieux faire passer le poisson.
« En passe d’être levées » ça peut être le 2 juin
[quote=« J2LH, post:58, topic:260029 »]
Les sports où il a un contact, même par l’intermédiaire d’un objet, ne sont pas autorisés
[/quote]On touche les meme prises non ? (surtout quand ça devient dure…)
Oui, le rocher aussi bien entendu.
C’est dommage dans les communiqués du SIM de voir autant de critiques de ses acolytes, lui qui se plaint de querelles syndicales sans arrêt… il est le premier à le mener.
Bon cela dit, j’ai peur d’être d’accord avec lui sur un bon nombre de sujet 
Il y a 2 choses:
- La loi, c’est à dire le fameux décret qui n’est pas si restrictif quand on le lit
- Les recommandations des différents interlocuteurs dont le ministère.
Si on en enfreint la loi, aucun doute on risque une sanction.
Par contre si on ne suit pas une des recommandations est-on sanctionnable?
Personnellement j’en doute, car on n’a pas forcément enfreint la loi. Mais peut être qu’un juriste de métier pourrait clarifier s’il y en a un dans le coin?
Si on est dans la zone blanche on risque rien, si on est dans la zone grise, qu’un flic nous met un PV qu’on conteste l’issue est pas gagnée si on a pas suivi les recommandations. Et je ne parle pas des assurances en cas de problème.
Quoi qu’il arrive c’est une bonne chose qu’il y ait une évolution positive pour nous des recommandations. Et accessoirement ça montre que même si rien n’est parfait du début vu la largeur de spectre à traiter et les délais il y a au moins une volonté de faire évoluer les choses et des acteurs qui arrivent à avancer ensembles.
L’arrêté préfectoral pour l’Isère (et son annexe) autorise l’escalade de voies de plusieurs longueurs.
Mais entre les propositions, les contre-propositions, les projets, les textes du ministères, ceux des fédés, ceux des préfets, j’avoue que ce bordel absolu me laisse pantois (le mot est faible)…
arrete prefectoral 12 mai abro gation de celui du 20 mars.pdf (509,8 Ko)
4-Annexe3 - Recommandations activités montagne.pdf.pdf (495,6 Ko)
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« Ce qui n’est pas interdit étant autorisé, la pratique de l’alpinisme et de l’escalade en grande voie est à ce jour possible en Isère. »
Patrick Poirot, commandant du PGHM de l’Isère
Lu dans l’article de Montagne Mag.
Le lien ne semble pas fonctionner
Je le remets ici
La mise à jour ne fait que renvoyer au lien du SIM mis précédemment donc pas d’info de plus de ce coté là… Par contre l’ensemble de l’article est intéressant à lire.
En particulier qu’il faut aussi tenir compte des réglementations préfectorales (plus strictes en Savoie/Haute-Savoie qu’en Isère par exemple)
La FFCAM annonce qu’il est de nouveau possible de grimper plusieurs longueurs, info vue sur les réseaux sociaux.
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Le guide vient d’être mit à jour
C’est ici pages 52 à 54 :
http://www.sports.gouv.fr/IMG/pdf/sportsguidesportparsport_fiches-v9-2.pdf
[…]
- Les activités sportives pratiquées en extérieur et de manière individuelle et autonome ou en groupe ne dépassant pas 10 personnes (encadrement compris) dans le respect des mesures de distanciation physique : escalade, canyoning, randonnée en montagne, ski de randonnée et alpinisme
- Sur les sites de pratique d’accès libre, il est de la responsabilité individuelle de chaque pratiquant de respecter l’ensemble des règles de pratique décrites dans cette fiche, et notamment les mesures sanitaires (gestes barrières, distanciation sociale).[…]
Le strict respect de ces recommandations rend possible l’escalade sur des voies d’une longueur.
L’escalade sur des voies de plusieurs longueurs ne sera possible que si une vigilance particulière est apportée à la montée et à la descente pour s’assurer d’un espace suffisant aux relais (terrasse, relais décalés, double relais…) et éviter tout regroupement de grimpeurs (distance entre les cordées, privilégier les cordées de 2…) . […]
Tant mieux si le guide est mis à jour mais il reste qu’il n’a absolument aucune valeur légale.
L’excellent article de Montagnes Magazine donne toutes les explications à ce sujet.
Donc toutes les interdictions qui restent dans ce guide n’existent pas en droit français.
Et heureusement parce qu’il en reste un paquet de loufoques :
pour la randonnée : pauses interdites aux sommets et aux cols (le virus a bon goût, il aime bien s’installer aux endroits où la vue est belle)
pour le canyon : niveau V3 maxi (le virus aime bien aussi se cacher au 31° mètre des rappels)
On se consolera en se disant qu’on n’est pas les seuls :
pour la moto : pratique interdite avec passager (j’ai dû rater le fait qu’on avait inventé les casques biplaces)
C’est exactement la même histoire que pour la fausse interdiction du vélo sport/loisir pendant le confinement.
Ca ne donne vraiment pas confiance dans nos dirigeants : ils viennent juste de passer pour des ânes devant le Conseil d’Etat et ils remettent ça.
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C’est surtout qua dans les canyons V4 et V5 (*) il est difficille de respecter une distanciation physique au relais.
(*) au dessus aussi je suppute, mais jamais fait. Si kkun a deux cordes de 120 metres, je suis partant pour craponoz…
Je l’avais pris autrement.
On arrive au sommet avec mes potes et on s’installe pour casser la croûte.
Pour le respect des distances, les suivants restent en dessous ?
Je le vois plutôt : partageons l’espace, et pensons à ne pas rester ds certains lieux de passages « forcés »
Une cordée monte dans une grande voie, une autre la suit 2 longueurs plus bas. La descente se fait en rappel, il y a bien un moment où les cordées vont se croiser, à moins que la cordée du dessous soit contrainte de ne pas faire la dernière longueur.