Petit déterrage de sujet que j’ai dépacé dans la discussion « escalade ». A la base je cherchais des informations sur P. Gabarrou puis je suis tombé sur ce message auquel je n’ai pas pu m’empêcher de réagir.
« Plein » dans du "7c 8a " ?.
Disons qu’il en reste quelqu’un(e)s (0,001% de la gente grimpante ?)
Pour le grande majorité à partir de 55 ans ( dont je fais parti), dans la catégorie « amateur(e) », ça ne dépasse pas (plus) le « 6 b » tout terrain.
Et encore il faut s’estimer heureux quand les articulations (et le reste) ne se portent pas trop mal.
« 6b » maîtrisé ( et tout ce qui va d’expérience accumulée avec ) largement suffisant pour fouler, sans se prendre le choux, tous les sommets du monde .
Bref il ne faut pas faire de quelques (très) rares exceptions une généralité. Gabarrou c’est la splendeur de l’exception qui confirme la règle.
Tant mieux pour lui ! .
S’il cherche des « seconds » qu’il me fasse signe ! ,;0))
Reste aussi qu’avec un « petit » niveau ( et de l’expérience) il en reste de belle sortie à faire même si on n’a pas forcement sous la main un « cheval de course » boute-en train avec qui partager quelques (rares) escap(l)ades.
C’est fatiguant quand même de tomber sur ce genre d’affirmations comme quoi après 55 ans la grande majorité des grimpeurs ne dépasseraient pas le 6b « maîtrisé » et que le 7+ serait réservé à de « très rares exceptions ».
Si l’on excepte la catégorie des « grimpeurs du dimanche » (rien de péjoratif là-dedans), je ne vois rien d’exceptionnel à ce qu’un grimpeur régulier et qui a su ménager sa monture, grimpe du 7 en falaise après 55 ans (dans le 8 c’est certes moins commun on est d’accord…). J’en connais personnellement un grand nombre, et mon entourage semble également être dans le même cas (je grimpe principalement dans le sud-est, peut être que le climat y est pour quelque chose? ).
Alors certes, à partir de cet âge, on grimpe moins en force et on privilégie davantage les voies ou la technique/souplesse/lecture (choses qu’on peut conserver très longtemps) sont sollicités, donc davantage les dalles/murs raides que les dévers. Mais ça laisse quand même un large choix de voies pour se faire plaisir.
A partir de 70 ans la je reconnais que c’est une autre paire de manche et qu’on commence à parler d’exceptions!
Alors à tous les seniors voire papys-grimpeurs qui liront ce message et se reconnaîtront, bonne grimpe et continuez de rouster les minots sur les dalles de la Sainte ou d’ailleurs