Les Fédés qui ont une délégation ministérielle sont en charge de l’élaboration des règles correspondantes y compris en matière de sécurité. Les établissements sportifs et/ou associations responsables (sous convention) doivent faire remonter les infos concernant les accidents. Il y a un texte, je vous mettrai les références à l’occasion.
Escalade à l'école , pourquoi ne pas demander l'aide de fédéraux disponibles ou autres diplomés?
Peut-être. A qualité de mousse égale, je préfère un crashpad épais pour des blocs de 4 m. Alors si le mur fait 10m ou plus…
[quote]J’évalue que des centaines de chutes de grande hauteur par an en SAE échappent aujourd’hui à ce suivi.
Des centaines ? Tu te rends compte de ce que tu écris ?[/quote]
Oui, pour les retours au sol depuis au dessus de la « ligne ». Et quelques dizaines depuis le haut des murs.
Je crois que tu mélanges tout et n’importe quoi.
- Concernant les enseignants d’EPS, dans le cadre de leur mission de Service Public, ils n’ont pas de compte à rendre à une fédération quelle qu’elle soit, y comptis en matière de sécurité. En cas d’accident, si l’enseignant n’a commis aucune faute pénale (défaut de surveillance par ex), c’est l’état qui se substitue à lui et qui assume.
- Concernant les associations, si elles sont affiliées à une fédération, bien sûr qu’elles font remonter les accidents à leur fédé puisque les adhérents sont de fait assurés par ladite fédé ! Pour l’escalade, ça peut être la FFME mais aussi la FFCAM, la FSGT, l’UFOLEP, etc.
Pour le texte, j’attends !
B.A.
Je ne parle pas d’assurance mais d’analyse d’accidents. Et cela n’est évidemment pas spécifique à la pratique sportive dans le cadre scolaire. Comme je n’aime pas beaucoup polémiquer, je rechercherai les références du texte.
il me semble que c’est le rôle d’une fédération d’analyser les déclarations d’accidents faites à l’assureur
(à eux de se mettre d’accord pour trouver la procédure ad-hoc)
les rares fois ou notre club a eu à faire une déclaration d’accident à la fédé, il ne nous est pas venu à l’idée de faire une deuxième déclaration pour l’analyse du dit accident
Posté en tant qu’invité par législateur:
Info
Voici l’article L212-3 du code du sport qui spécifie bien que les fonctionnaires d’états et territoriaux peuvent encadrer toutes activités dans le cadre de leurs missions. Ils exercent sous la tutelle de leur autorité. Ils peuvent donc encadrer n’importe quelle activité, même spécifique à partir du moment ou ils ont le niveau de compétence requis permettant de le faire. Les formations et qualifications justifiant la capacité d’encadrement dans une activité peuvent êtres : Brevet d’état, brevet fédéral, formation interne, externe…
Les enseignants d’état (profs de sports), des collectivités territoriales (étaps) ou militaires ont donc des prérogatives relativement ouvertes et ne sont limités que par leurs réglements intérieurs.
La loi Française dit tout et son contraire au regard de la lecture du code L212-1 / L212-2 et celui du L212-3.
Ces agents là ont un statut particulier qui leur confère des prérogatives d’encadrement en l’absence de diplômes.
Bonne lecture !
[quote=« législateur, id: 1499159, post:26, topic:132206 »]La loi Française dit tout et son contraire au regard de la lecture du code L212-1 / L212-2 et celui du L212-3.
Ces agents là ont un statut particulier qui leur confère des prérogatives d’encadrement en l’absence de diplômes.[/quote]
ben l’article 212-3 me semble clair comme de l’eau de roche: "Les dispositions des articles L. 212-1 et L. 212-2 ne sont pas applicables aux militaires, aux fonctionnaires relevant des titres II, III et IV du statut général des fonctionnaires dans l’exercice des missions prévues par leur statut particulier ni aux enseignants des établissements d’enseignement publics et des établissements d’enseignement privés sous contrat avec l’Etat dans l’exercice de leurs missions.
le fait que l’Etat ne s’applique pas ses propres lois est monnaie courante dans tous les domaines
je ne vois pas pourquoi ça serait différent pour le sport!
Polémiquer n’est évidemment pas d’actualité, plutôt être clair et précis, ce qui n’est nullement le cas lorsqu’on passe allègrement de « centaines de chutes » à « quelques dizaines ».
Mes fonctions m’autorisent à avoir une assez bonne connaissance de ce qui se passe sur les SAE de l’Académie de Lyon et sans toutefois connaître les chiffres, je peux affirmer qu’il y a moins de 10 accident par an conduisant à une médicalisation. Sur toute la France on a certainement moins de 5 décès par an en SAE. Il y en a bien plus sur les terrains de sport-co. Avec « quelques dizaines (de chutes) depuis le haut des murs », même avec des tapis, le chiffre serait tout autre.
Posté en tant qu’invité par Neuneu:
[quote=« B.A., id: 1499141, post:23, topic:132206 »]
Je crois que tu mélanges tout et n’importe quoi.
- Concernant les enseignants d’EPS, dans le cadre de leur mission de Service Public, ils n’ont pas de compte à rendre à une fédération quelle qu’elle soit, y comptis en matière de sécurité. En cas d’accident, si l’enseignant n’a commis aucune faute pénale (défaut de surveillance par ex), c’est l’état qui se substitue à lui et qui assume.
- Concernant les associations, si elles sont affiliées à une fédération, bien sûr qu’elles font remonter les accidents à leur fédé puisque les adhérents sont de fait assurés par ladite fédé ! Pour l’escalade, ça peut être la FFME mais aussi la FFCAM, la FSGT, l’UFOLEP, etc.
Pour le texte, j’attends !
B.A.[/quote]
+10
nana75, ce serait bien de ne pas raconter tout et n’importe quoi.
Posté en tant qu’invité par Neuneu:
[quote=« fr4n_ço1s, id: 1499162, post:27, topic:132206 »]
[quote=« législateur, id: 1499159, post:26, topic:132206 »]La loi Française dit tout et son contraire au regard de la lecture du code L212-1 / L212-2 et celui du L212-3.
Ces agents là ont un statut particulier qui leur confère des prérogatives d’encadrement en l’absence de diplômes.[/quote]
ben l’article 212-3 me semble clair comme de l’eau de roche: "Les dispositions des articles L. 212-1 et L. 212-2 ne sont pas applicables aux militaires, aux fonctionnaires relevant des titres II, III et IV du statut général des fonctionnaires dans l’exercice des missions prévues par leur statut particulier ni aux enseignants des établissements d’enseignement publics et des établissements d’enseignement privés sous contrat avec l’Etat dans l’exercice de leurs missions.
le fait que l’Etat ne s’applique pas ses propres lois est monnaie courante dans tous les domaines
je ne vois pas pourquoi ça serait différent pour le sport![/quote]
Dans ce domaine, ça ne me choque pas outre mesure. Les profs et militaires enseignent l’escalade dans le cadre de leurs professions, au même titre que le football, la conduite de char d’assaut, le lancement de missiles ou le combat.
Les ministères de l’éducation national et de l’armée sont structurés pour répondre à ce type de besoin de formation.
là, elle n’a pas le temps de te répondre :rolleyes:
elle cherche
Posté en tant qu’invité par Neuneu:
Elle risque de chercher longtemps, longtemps, longtemps. Un texte de loi de ce type ne peut pas exister pour la simple raison qu’il n’y a pas besoin d’adhérer à une quelconque fédération pour pratiquer une activité sportive hors du cadre compétition. A fortiori pour la pratique dans le cadre de l’éducation nationale.
Bien évidement, les assureurs tiennent des statistiques (surtout pour calculer les primes).
Il faut juste que je trouve simultanément 5 minutes et un ordinateur avec un accès internet. Et aussi la motivation pour dépenser ces 5 minutes pour des contradicteurs aussi respectueux de leurs interlocuteurs et aussi soucieux de ne pas déformer leurs propos. Je ne pense pas que l’article ait pu être abrogé depuis que je l’ai lu… Vous avez raison, continuons à ne pas analyser les accidents qui se terminent bien. On analysera les accidents graves quand il y en aura eu assez.
Posté en tant qu’invité par Neuneu:
Surtout pour ne pas raconter tout et n’importe quoi.
650000 établissement d’enseignement secondaire à évaluer : chapeau !
Tu ne peux pas attendre une formation complete d’un grimpeur avec 20h d’escalade/an en EPS. Tu donnes les clefs ( et ça commence par la sécurité et l’éducation au risque) de l’autonomie progressive en ouvrant et en éveillant les élèves à la découverte d’un univers culturel que peut être certains auront à coeur d’approfondir, par une pratique personnelle plus intensive, comme n’importe quel element de la connaissance humaine. les accidents graves en escalade pendant le temps scolaire, en valeur absolue, ne sont pas plus nombreux que les accidents se produisants sur le temps de loisir ou d’entrainement des pratiquants en salle d’escalade. Par contre, Chaque accident ( minimes sérieux ou grave) fait l’objet d’une déclaration et/ou d’une enquete, donc l’accidentologie scolaire est vite exposés en place publique. Ce qui n’est pas le cas dans les salles privées ou dans la grimpe associative, là, il faut qu’il y ait un recours pour qu’une enquete soit ouverte. je m’avance peut être mais en données relative ( c’est à dire rapportée au volume de pratiquants concernés) le nombre d’accident sur le temps scolaire est ( heureusement) tres faible.
C’est toujours de trop et ça doit motiver la recherche de dispositifs de sécurité passive plus efficace pour les murs d’escalade : sols absorbants, tapis…
[quote=« Zian, id: 1499288, post:35, topic:132206 »][/quote]
+1
Merci Zian
Et bien justement, j’ai bien l’impression que ces clefs ne sont pas données, pour l’excellente raison que les profs ne les possèdent pas.
Je n’ai jamais dit qu’ils l’étaient, et je pense d’ailleurs la même chose que toi.
En règle générale je crois infiniment moins à la sécurité par les moyens techniques que par le bon comportement des pratiquants. Le moyen technique, prévu pour une amélioration de la sécurité, pouvant même aboutir à un plus grand nombre d’accidents (ex: Grigri).
Si on prend le cas de cet accident par exemple on va dire « si il y avait eu des tapis plus épais… » comme si il fallait des tapis plus épais parce qu’il y a des types qui sautent des points. Non, le problème c’est de sauter des points, rien d’autre.
Une étude américaine réalisée sur 15 années, qui date un peu, mais qui a le mérite d’apporter des chiffres à peu près fiables :
2,6 accidents par million d’heures d’utilisation sur les murs d’escalade.
9,6 accidents par million d’heures d’utilisation pour les activités d’éducation physique régulières.
N.B. aux USA le suivi des accidents dans les activités sportives est bien concret et fait l’objet de publications annuelles. C’est le cas pour les accidents en montagne.
B.A.
Mais que sais tu de nos compétences et de ce que nous possédons?
Non, le problème fondamental, c’est la zone d’ombre de chaque humain, enfant, ado, adulte, débutant, expert… qui fait que , même au terme d’un apprentissage stabilisé, ou derrière une tres grande expérience, tu verras quelque fois apparaitre un comportement complètement improbable, imprévisible mais que grace à ta vigilance active et entrainée, tu corriges à temps car tu as décodé les prémices subtils de l’apparition du phénomène avant ses conséquences. Mais un jour, tu ne perçois pas cette situation à risque ou trop tard…
Pour le reste, je te laisse à tes certitudes techniques cependant, s’agissant de l’évaluation des compétences des profs d’EPS en escalade, tu quittes visiblement ton propre champ de compétences.
J’ai des doutes sur la raison, mais la démonstration est excellente… En suivant ton raisonnement simpliste, on pourrais donc dire également que des étudiants , grimpeurs expérimentés, initiateurs dans leur club ou BE d’escalade, perdront par un coup de baguette maléfique, " les fameuses clefs" ( en supposant que tous les grimpeurs les possèdent de façon innées) dès lors qu’ils deviennent profs d’EPS.
Pour en revenir à l’accident qui nous préoccupe et nous désole, on peut comprendre les raisons qui poussent un grimpeur a vouloir sauter des points ( absence de maitrise, incapacité à le faire, volonté d’enchainer à tout prix, transfert de mauvaises habitudes prises dans des dévers en sites naturels, exces de confiance, défi… et mille autres encore. La question est de mon avis : pourquoi l’assureur n’a pas réagi quand il a vu son grimpeur dépasser le premier point sans le mousquetonner. C’est comme pour le défaut d’encordement au départ d’une voie qui est source d’une majorité des accidents en SAE: dans ce cas aussi, il y a deux fautes successives, celle du grimpeur et celle de l’assureur. Et le cadre n’y est pas forcément pour grand chose.
Sauf, si c’est lui qui assure…