En observant la séance d’un prof d’eps . C’est évident, le professeur est vite dépassé par manque d 'un 2ème encadrant .
Le ministère est à la traine sur ce sujet , mais le prof aime bien faire « sa soupe pédagogique » tout seul ,non ?
Alors faut-il forcer ? ou stopper l’escalade dans le cadre scolaire ou apporter un soutien d’encadrement ?
Escalade à l'école , pourquoi ne pas demander l'aide de fédéraux disponibles ou autres diplomés?
Posté en tant qu’invité par Bizness:
[quote=« kairn, id: 1498731, post:1, topic:132206 »]En observant la séance d’un prof d’eps . C’est évident, le professeur est vite dépassé par manque d 'un 2ème encadrant .
Le ministère est à la traine sur ce sujet , mais le prof aime bien faire « sa soupe pédagogique » tout seul ,non ?
Alors faut-il forcer ? ou stopper l’escalade dans le cadre scolaire ou apporter un soutien d’encadrement ?[/quote]
Les profs d’EPS ont tous les droits pour encadrer les sports qu’ils veulent hormis ceux classés en environnement spécifique. La FFME a appuyé à fond pour que l’escalade ne soit pas « environnement spécifique », sans prendre en compte l’avis des professionnels et du SNAPEC.
trop cher
C’est vrai :
Circulaire N° 72.171 du 23 juin 1972.
Circulaire N° 73.400 du 5 octobre 1973.
Arrêt du Conseil d’Etat du 9 octobre 1973
C’est faux ! Seuls les textes ci-dessus s’appliquent pour les professeurs d’EPS dans le Second Degré et l’enseignement supérieur.
Il y a des restrictions dans le Premier Degré mais les professeurs d’EPS ne sont pas concernés.
B.A.
je ne suis pas prof d’EPS mais j’ai un immense respect pour eux. Il faut arreter de les emmerder avec ce type d’accident, en sous entendant qu’ils sont incompétents et/ou irresponsables. Comparons le nombre de bobos arrivés au foot ou en gym à ceux arrivés en escalade… sauf qu’en escalade, les accidents font toujours peur car il y a -et c’est tragique- parfois de graves conséquences.
[quote=« kairn, id: 1498731, post:1, topic:132206 »]En observant la séance d’un prof d’eps . C’est évident, le professeur est vite dépassé par manque d 'un 2ème encadrant .
Le ministère est à la traine sur ce sujet , mais le prof aime bien faire « sa soupe pédagogique » tout seul ,non ?
Alors faut-il forcer ? ou stopper l’escalade dans le cadre scolaire ou apporter un soutien d’encadrement ?[/quote]
Les retours que je peux avoir sur la pratique scolaire me font également penser que l’escalade n’est pas correctement enseignée, du moins si il s’agit d’enseigner l’escalade et non de faire grimper des élèves sur un mur ce qui est 2 choses bien différentes.
Je ne crois pas qu’il y ait un problème de sécurité. C’est plutôt que l’enseignant est rarement un grimpeur lui-même qui va présenter une vision faussée de l’activité, autant par la technique pour laquelle il manque d’expérience, que par des aspects plus généraux (on pourrait dire une sorte de culture de l’escalade)
Je vais prendre un exemple : dans les salles où je grimpe il nous est demandé de retirer les décordes des dégaines en fin de séance afin que le prof qui va arriver le lendemain trouve la salle dans une configuration précise. Il me semble pourtant que l’escalade est un sport qui demande un minimum de débrouille et c’est cette débrouille qui devrait être inculquée aux élèves. Ils partent sur un brin qui passe dans les dégaines au lieu de partir sur le brin libre ? Qu’importe, ils devront démousquetonner et réfléchiront un peu plus la prochaine fois.
Et arrivé en haut, le jeune gazier qui avait jamais touché un mousqueton de sa vie va bêtement déclipper le relais…et ensuite demander à son pote de tendre la corde…
(car je suppose que le relais comporte deux mousquetons sur lequel les gens clippent leur corde d’attache ?)
Je suis d’accord avec toi sur le fait qu’il faut responsabiliser les jeunes et leur apprendre à se servir du truc mou qu’il y a à l’intérieur de leur crâne autrement que comme des calculettes, des dictionnaires bilingues et une sorte de machine à recracher ce qu’on leur a dicté, mais,dans le cadre de l’enseignement de la grimpe, certaines dispositions ont peut être été réfléchies ?
J’y pensais aussi… je n’ai pas de réponse à te donner.
Justement, la grimpe ce n’est pas uniquement atteindre le relais en grimpant sur des prises.
Posté en tant qu’invité par D&G:
Je ne suis pas prof non plus (et heureusement pour les gamins!!!) j’ai également un grand respect pour eux, surtout pour un qui se reconnaîtra…
Ceci dit, je ne suis pas sûr qu’un prof complètement débutant en escalade s’amuse à l’enseigner…mais à priori il en a le droit.
Je suis guide, j’enseigne régulièrement en club avec des jeunes de 7 à 17 ans. Quand en salle j’ai 10 gamins, souvent c’est déjà 2 de trop. Avec les ados (expérimentés) je dois avouer que je relâche légèrement l’attention. Et pourtant dans toutes les tranches d’âge j’ai pu constater qu’à un moment donné il y a forcément un grimpeur qui va s’amuser à sauter un point, souvent involontairement…ce malheureux accident aurait pu arriver à tout le monde, prof, BE, bénévole…
En suisse, les profs de gym n’ont pas le droit d’enseigner l’escalade, sauf après une formation spécifique (dispensée par Michel Piola, excusez du peu!!!). Peut-être une piste à suivre en France?
Je suis certain du contraire !
On le voit pourtant régulièrement (pression de l’Institution) et les séances sont presque toujours préparées ! Mais la formation reçue va inciter le collègue à rechercher des informations presque exclusivement didactiques et n’aura pas le réflexe d’aller s’inscrire dans un club voire de prendre des cours. Il n’est même pas certain qu’il aura un baudrier sur lui pendant la séance !
C’est surtout que dans toutes les tranches d’âges, ainsi que dans tous les milieux (socio-professionnels et culturels), on peut être confronté à un individu que le stress fait « péter les plombs » à un moment donné et induit un comportement (voire un seul geste) inapproprié, avec à la clef une énorme connerie à laquelle personne n’aurait jamais pensé et qui, fort heureusement, sera sans conséquence la plupart du temps. Comme je le dis toujours aux enseignants que je forme : « ils sont capables de tout nous faire ». Et bien sûr, quand on en a 35, on multiplie les risques.
Les « grand penseurs » de la profession nous ont certes beaucoup apporté, mais nous ont aussi fait beaucoup de tors (tout le monde connait l’histoire hélas véridique du « référentiel bondissant » ; il y en a des pires que ça !). S’agissant d’une activité dite « à risque », on ne peut pas se passer d’une formation pratique et concrète et la didactique a ses limites. Il m’est arrivé plusieurs fois d’assister à des séances d’escalade où je n’aurai pas laissé un seul instant mon propre enfant dans le cours et où il aurait été plus judicieux de donner un ballon aux élèves qui se seraient bien plus amusés. Car même si les élèves sont le plus souvent en sécurité, il y a encore bien trop de situations où ils se font chi… grave !
B.A.
Yep. Lors du passage de l’initiateur SAE, l’encadrant nous avait raconté une anedocte :
Un gosse de 7-12 ans qui assure son copain. Son téléphone dans son sac à 20 mètres sonne. Il enlève son système d’assurage et va répondre, naturellement.
Les gosses pourront toujours nous surprendre
En ce début d’année, mon collègue avait en escalade une classe de Première S « Europe » (la crème des élèves dans un lycée plutôt « haut de gamme »). Une cordée évoluait en moulinette sur la SAE du gymnase et le grimpeur a fait un retour au sol (7 m) sans aucun dommage (moi qui suis contre les tapis sous les murs, je dois bien reconnaitre que dans ce cas, tapis denses sur plancher ont très certainement évité des traumatismes graves).
Les règles de sécurité avaient été respectées, la vérification mutuelle avait été faite : encordement (huit avec moeud d’arrêt) et appareil d’assurage (ATC Black Diamond) OK. Il y a en outre sur cette SAE une alternance de couleur des cordes pour chaque ligne.
Le pourquoi du comment ?
Le grimpeur grimpait sur une corde et l’assureur assurait sur une autre corde !!! et le seul poids de la corde qui coulissait librement dans le relais donnait l’impression au grimpeur qu’il était assuré…
B.A.
As-tu fait remonter l’incident à la FFME, pour le suivi des statistisques des chutes de hauteur et de leurs conséquences ? D’une manière générale, les clubs n’ont pas ce réflexe ou insuffisamment. Pourtant c’est une obligation légale. Surtout, l’étude de l’accidentologie est à la base de l’élaboration des doctrines, notamment en ce qui concerne les équipements de sécurité collectifs, tels que les tapis en SAE. Pour mémoire, la doctrine à l’heure actuelle semble la « diminution » des tapis. J’évalue que des centaines de chutes de grande hauteur par an en SAE échappent aujourd’hui à ce suivi.
Posté en tant qu’invité par Neuneu:
Il ne faut pas raconter n’importe quoi ! Il ne peut y avoir aucune obligation de faire remonter quelque chose à la FFME pour la simple et bonne raison qu’il n’y a aucune obligation d’adhésion à la FFME, pour un individu ou un club, pour pratiquer l’escalade. A fortiori dans le milieu scolaire !!!
Aucune relation entre l’Education Nationale et la FFME et on s’en porte très bien !
Peux-tu préciser ? Je n’ai pas connaissance d’une telle législation. Dans une société où l’ouverture de parapluie (en kevlar) devient la règle, je doute qu’un établissement public d’enseignement possédant une SAE n’ai pas eu vent de cette loi.
Ne pas confondre diminution de l’épaisseur et amélioration de la capacité à amortir un choc avec une densité différente de celle des tapis dédiés à la gym qui étaient utilisés auparavant.
Des centaines ? Tu te rends compte de ce que tu écris ?
B.A.
Posté en tant qu’invité par epscalade:
Je ne pense pas que l’éducation nationale ait vocation à enseigner l’escalade aux élèves, ni en primaire, ni au secondaire : il s’agit plutôt de faire découvrir une activité parmi de multiples sports et le choix de l’escalade est particulièrement intéressant par les compétences qu’elle met en oeuvre (gestion et objectivité du risque, évolution dans une dimension inhabituelle…)
Ceci n’enlève rien aux impératifs de sécurité !
Le terme « enseigner » était effectivement mal choisit, je change donc ma phrase :
« Les retours que je peux avoir sur la pratique scolaire me font également penser que l’escalade n’est pas correctement présentée, du moins si il s’agit de faire découvrir l’escalade et non de faire grimper des élèves sur un mur ce qui est 2 choses bien différentes. »
Deux aspects qui me semblent quasi-inexistants dans l’escalade scolaire.
pourquoi t’obstines tu à parler de choses que tu ne connais pas ? ca fait évidemment parties des principaux points qui poussent les enseignants d’EPS à choisir de faire de l’escalade…
Je n’affirme rien, j’écris « il me semble »
De ce que j’en vois la gestion de la sécurité est réduite à son minimum avec l’escalade en moulinette quant à la « dimension inhabituelle » il s’agit d’un gymnase.
tssss, il s’agit de la 3ème dimension de l’espace, appelée verticale!