Equivalence anciennes cotations et cotations ouvertes modernes

Je me suis repris car j’ai fait appel à ma mémoire. C’était « VI ou A1 ». Va consulter le Lucchesi de l’époque !

C’est le topo dont tu parlais, le Lucchesi de 1977. Pourquoi manipulation ?

Soit.
On ne parle pas de la bonne édition. J’avais le Lucchesi précédent à celui de 1977 qui spécifiait « VI ou A1 ». Je l’ai lu et je l’ai parcourue, cette voie ! Si Lucchesi écrit tout et son contraire dans ses topos d’une édition à l’autre, c’est son problème. Et ça continue, puisque sur C2C la première longueur est cotée « 5c+ » !! Je l’ai faite en réversible cette voie, mon compagnon pas trop en forme s’est fait la première longueur, cotée « V inf » à l’époque, il aurait été ce jour-là incapable de passer 5c+ en tête !! Et c’est la raison pour laquelle je me suis tapé la longueur suivante, le diedre déversant, objet de la discorde !

Moi aussi bien entendu je l’ai faite, et entièrement en tête. Il y a aussi la possibilité que tu te souviennes mal du topo , c’est vraiment impossible que tu te trompes ?

St-Michel était mon site favori dans les calanques. A l’époque j’aurais pu réciter chaque cotation par cœur, toutes faces comprises. Et quand on jaunit un « VI ou A1 » en- tête à l’âge de 17 ans, on s’en souvient toute sa vie !

Il y a quand même un truc bizarre. Rébuffat dans les 400 plus belles s’est lui aussi trompé ? Pour la bouffigue il écrit VI, A1. Avec une virgule, comme dans d’autres voies, il écrit IV, V, V+. A mon avis la virgule ne veut pas dire ou, mais plutôt marque la succession des difficultés. Mais bon, à chacun ses conceptions.

Je ne suis pas du tout spécialiste mais pour moi « VI,A1 », je le comprends effectivement comme du VI avec passage artif. Donc VI et A1.

Ben nous voilà au moins deux :slight_smile:

On n’est déjà plus proche de la réalité avec Rébuffat. IV, V, V+, ça correspond de mémoire à l’attaque jusqu’au relais avant le crux. Ensuite VI, A1 selon Rébuffat…je n’ai jamais sorti les pédales dans cette voie !!! Où A1 ?? Tout au plus un tire-clou facultatif.

Toi, tu l’as faite cette voie ! Tu n’as jamais sorti les pédales ? Tu t’en souviendrais quand même !

Je m’évertue à vous dire que c’est « VI ou A1 ». Mais pire confirmera s’il a sorti ou non les étriers ou tiré sur les clous dans du « VI/A1 » puisqu’il a également fait la voie ! :slight_smile:

Non pas de pédale, mais j’ai tiré au clou, je ne risquais pas de faire du 6c à l’époque.
(bon ça n’a pas d’importance mais pour le IV, V, V+ j’ai dit « dans d’autres voies », c’était juste un exemple pour la virgule)

Ben nous on pense le contraire. C’est tout. Je peux me tromper, tu peux te tromper.

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Sauf que tu n’as jamais eu le topo en main, ni fait cette voie :slight_smile:

T’as tiré au clou, donc la possibilité dun VI ou A1 est extrêmement forte, puisque je l’ai passé en libre. Cela n’aurait pas été le cas avec un VI/A1.

Il n’y a pas de conception de cotation qui tienne, tout était cohérent, sauf qu’à reprendre les cotations dans divers ouvrages (topos, littérature alpine), il y a de la déformation en ligne. La ligne de la Bouffigue et ses difficultés n’ont jamais changé, elles, depuis 50 ans.

A l’epoque des faits, j’étais capable de passer du VI en tête à 17 ans, pas du 6c+ (cf. c2c par exemple), sauf si on décide de réécrire les cotations, comme un phénomène de mode, au gré des topos papier successifs (pour justifier leur réédition ?)

Effectivement. Mais ça m’empêche pas d’avoir un avis sur la syntaxe.

Oh P’tain ! T’ es ‹ ach’ment fort comme gars! Tu grimpes du 6c
à par ça, du coté de cavaillon c › est fini les melons; pas du coté de Marseille on dirait ?

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Pour apporter une nouvelle vision concernant l’équivalence anciennes/modernes cotation, je dirais: ''qu’est ce qu’on en a à faire???"(pour rester poli bien sûr)

J’aurais bien alimenter le troll mais:
1/ je suis jeune
2/ j’suis trop nul pour grimper dans le 6

A+ :wink:

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Si c’est intéressant je trouve. Même si je ne dépasse plus le 4a+.

Tu veux dire du II+/A3 ?

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Dans les anciennes cotations, on trouve souvent des qualificatifs qui les accompagnent, disons même plutôt des euphémismes:
« délicat », « physique », « pénible », « exposé » …
Sur le moment, quand on lit le topo, on survole ces qualificatifs. Mais une fois sur place, ils prennent vraiment leur sens, à nos dépends quand on n’a « que » le niveau requis.

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