Bah oui, je n’ai pas plus de temps à accorder à ceci maintenant. Je ne t’ai mis que les voies que je connaissais personnellement et dont je me rappelais avoir un topo papier suffisamment vieux pour qu’il soit mentionné du VI (et avec pas trop d’artif …) … Ça limite pas mal. Genre, le Lucchesi que j’ai, y’a déjà 6a quand c’est du 6. J’ai deux trois idées en plus, je regarderai ce soir.
Maintenant, de bien plus grands exemples t’ont été fourni. Avec des ouvreurs, des coteurs, des auteurs de topos connus et reconnus. Quels sont tes exemples précis ?
À quoi penses-tu au fond ? À la période de l’escalade sur calcaire des années 70 à 80 ? Celle du flou où on a du mal à dépasser Welzenbach et où on a encore du mal avec la notion de libre/artif ? Cette période s’étale en gros des années 65 à 85, ça disqualifie les voies et les topos de cette période : on ne connaît pas les éventuels points d’aides et les auteurs de topos utilisent encore Welzenbach strict ou Welzenbach semi-ouvert (VIa, VIb, VIc, VId, etc …) selon les endroits.
Droyer est passé par là depuis, tout le monde s’est déjà bien disputé et on est passé au 7a quand il était déjà gravi à de multiples endroits en bon libre et parfois en mixte point d’aide/libre. En 1979, en France, il n’était toujours pas acquis qu’il ne fallait pas avoir tiré sur un clou pour coter une voie d’escalade non signalée en artif !!! Tirer simplement à un clou n’était pas disqualifiant pour dire : cette voie a été faite en escalade et ça vaut VI … quand tu es obligé de la faire en libre, ce peut être 6c, oui. Mais ce n’est pas le VI des « anciens » qui était dur ! Ce peut être1 le VI des anciens qui était carotté au sens d’aujourd’hui !
(1) je mets ce « peut être » car on ne sait pas bien ce qui relevait du libre au sens d’aujourd’hui dans ces topos …