Equivalence anciennes cotations et cotations ouvertes modernes

on est parfaitement d’accord,
au seul bémol que, à l’époque s’attaquer à du 8, c’était de l’artif pur=> notifié A1,A2,A3
sur les topos. pas du V+ sans mention particulière.

Pour la concave c’est écrit dans le topo : A2.

Ici pour la Bonatti, le topo de Rébuffat donne "Vsup " de l’époque et aucune mention d’artif


Concernant l’escalade hybride, mi-libre mi-artif, qui ne peut s’effectuer que dans du vertical, légèrement déversant, ou des surplombs marqués mais courts (le terrain du 6 moderne)

Exemple illustrant bien l’escalade mi-libre mi-artif, face S de l’aiguille du midi :


2.44 : et hop une main A0
3:09 : et hop un pied A1
pour ce passage, page 142 dans le topo la fissure en S est donnée : V et A1
une certaine honnêteté

Donc pour moi la frontière est celle-ci.
Le V+ de l’époque se traduirait par du 6a, en tirant au clou, soit 6a ET A0

Ma carrière de bon Azéroteur m’a prouvé que tirer au clou, ça ne t’ouvres pas non plus des parois impossibles (comprendre 7 et au delà), taper un 7a en 6a ET A0 (uniquement en tirant aux dégaines (sans pédale), ça marque un seuil, ça commence a te tirer sur la couenne !
Pour moi, Au delà 7b, tu oublies.

Donc oui le VI, une fois enlevé de son A0, pour moi va taper entre le 6a et le 7a…m’enfin comme déjà dit…
je suis beaucoup moins catégorique que RMC2…je n’ai pas la prétention de chercher une règle mathématique d’équivalence…disons que je regarde ça au cas par cas…et que je vais essayer !!!

Ma satisfaction est de libérer les V+ d’époque…pas de polémiquer ici.

Ah mais c’est que dans le III, le IV et le V on peut avoir des belles surprises aussi bien, et dans tous les sens (une cheminée improtégeable en III où tu n’as plus un poil de sec, un mur en V bien protégeable sur cames où tu ne vois pas quelle est la difficulté).

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très bon résumé qui explique tout.

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Simple point de détail, il s’agit de Jérome Rochelle, pas Chapelle :wink:
A noter aussi que c’était en libre auto-assuré sur les vieux clous de 66 !

Tu as raison. Modifié.

Oui pour les conditions, cet article m’avait très impressionné en 1994 :

L7 de la Bonatti en video


7a+ en libre dégaines en places, certainement après travail, je suis sceptique sur la cot annoncé , car le Nico il a l’air vraiment d’en chier pour un grimpeur de 8
Piola dans son topo du Mont Blanc de 87 cotait cette longueur en 6c.

Attention 7a+ en altitude avec 7 longeurs dans les bras (et surtout dans les pieds!) cela n’a pas grand chose a voir (en terme d’enchainement) avec un 7a+ d’une longueur a la falaise du coin …
Au passage, au crux on voit tres bien que le passage en libre n’est pas strictement dans la ligne d’artif!

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Comme dit un peu proto en dessous, faut voir l’ensemble, approche, altitude etc…
Je connais 2 copains qui l’ont fait en libre et c’est apparement vraiment difficile comme 7a/+…C’est pas n’importe qui l’a jaunit celle là au passage et il était pas question de se la faire décoté par les « concurrents » :slight_smile:
Dans le même secteur, pour ma part, j’ai simplement essayer de libérer la longueur de la voie des suisses (donné pour 7b) et je me suis fait sérieusement rousté… Et ça pour moi, il y a aussi l’effet « granit » pour le grimpeur plutôt orienté calcaire que je suis…

Alors ça pas du tout le même niveau que toi (5b plutôt que 7b) mais j’ai bien ressenti ça. La fissure ou le dièdre chamoniard quand on est habitué au calcaire annécien ça fait tout drôle.

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ah merci, on se sent moins seul :slight_smile: !j’en ai d’autres malheuresement des exemples comme ça… genre, je tombe dans une dalle en 6c ou encore j’artife un fissure en 6b+. Et bé, j’ai beau faire 8a après travail en calcaire, ça me remets bien à ma place ce genre de truc mais bon, ça donne quand même des airs de reviens-y car heuresement que l’on grimpe pas juste pour la cote et surtout là bas…

Oh ben j’en reviens pas qu’un grimpeur de 8a dise ça à un grimpeur de 6a calcaire dans ses bonnes années :wink: Mais t’as raison c’est pas la cote qui compte.
Faut dire qu’à cham en plus j’ai fait plutôt du TA donc difficile à comparer mais dans le V- j’étais au taquet.
Après c’est clair qu’entre calcaire et granit il y a un monde. Mais pas sûr que ce soit plus facile pour un grimpeur de granit de se mettre au calcaire où c’est quand même plus en finesse.

oui, j’entends bien par contre pour moi, Chamonix = TA, j’y vais pas pour de l’équipé mais bon quand même…
Et pas tout à fait d’accord sur le 2eme point. Je pense qu’un grimpeur de granit sait faire à la fois de la fissure, tenir de la micro réglette, de la friction, de la compression, bref est plus complet que le pur calcairiste! (mais je vois ce que tu veux dire d’un point de vue gestuelle)
Bref, le mieux c’est de pouvoir faire de tout!

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Le grimpeur est guide à cham,le granit il connait ,ainsi que les perfs en altitude dans le 8 , allez une petite dernière pour le fun

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De ma vision de cette vidéo, il est « à vue »

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J’ai eu le même sentiment.

Ben… on comprend bien qu’ il y a 2 cordées.
1 au dessus d’ ou la personne qui filme.
Et la cordée avec le grimpeur que l’ on voit en action, assuré par un collégue en bas.

ça n’ a rien de « tordu »

La gestuelle est pour moi clairement celle d’ un grimpeur à vue, qui « erre » (proprement) à comprendre.
« après travail » serait avec 3 fois moins de mouvements / déplacements de pieds

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Oui, je confondais avec la seconde vidéo.

Ma remarque n’enlève rien au niveau du grimpeur, au contraire!
Je disais simplement que 7a+ dans ces conditions (effectivement probablement à vue comme @arm13 le suggère) c’est pas forcément donné.
Regarde les top grimpeurs comme Adam Ondra ou Cédric Lachat, ils sont dans le 9 mais ne randonnent pas forcément à vue les 8a 8b en grande voie…

Certes, ils sont dans le 9 mais ils campent 3 mois au pied de la voie pour réussir.
(Ce que ça me ferait ch…)

Sinon est-ce que @RMC2 et @pire qui semblent voisins se sont retrouvés au pied d’une VI pour grimper ? (en super calcaire/PA et baudrier whillans )

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