La force maximale est la force qu’on arrive à développer en une seule répétition.
C’est contre intuitif mais le développement de la force maximale améliore la performance dans les sports d’endurance avec des milliers de répétitions.
Entretien et préparation physique durant l'hiver
Si bien entendu j’ai progressé sur les exercices spécifiques. Il y’a aussi eu quelques progrès en escalade. Ce que je veux dire que je ne suis pas passé miraculeusement du 6C au 7C ni du 4 au 6 en glace
Je sais bien que le physique ne fait pas tout. N’empêche qu’en arrivant dans ces niveaux soit tu tiens la prise, soit tu la tiens pas. Là-dessus il y’a eu des progrès. Simplement ils étaient moins flagrants que ce à quoi je m’attendais vu les sacrifices que j’ai fais sur cette période de 6 mois.
Non non je confirme que je me lestais. 15kg max pour les tractions avec un gilet et des bouteilles d’eau et je dirais 35-45kg pour les exercices de jambe. Ce qui n’était pas énorme mais je n’avais que des cailloux sous la main…
On conviendra que ce ne sont pas non plus des perfs stratosphériques mais ce qui compte à mon sens c’est que c’était complètement impensable avant pour moi.
Justement pour te donner plus d’information, je ne faisais aucun renforcement musculaire avant : juste de la grimpe et de la montagne sans m’entraîner.
En commençant je faisais des séries de 8 tractions max sans leste. A la fin j’ai terminé par des séries de 10 avec 10kg et je pouvais me lester à 25-30kg sur une répétition.
Comme je l’ai dis ce travail pendant l’Hiver ne m’a pas fait bondir mais il m’a permis de conserver la forme physique d’un étudiant passant à peu près 20h par semaine en montagne en m’entrainant « seulement » une grosse dizaine d’heure, mais en structurant les entraînements.
Je pense néanmoins qu’ici on s’éloigne un peu du sujet de @Yann87 ^^ (pas trop envie de diverger comme d’autres sur ce sujet)
Ducoup si je devais te conseiller (de mon modeste niveau) je te dirais de faire un max de randonnées avec un gros sac, 3 séances de renforcement/escalade en alternant des séances où tu travailles ta difficulté max et des séances où tu cherche juste à faire le maximum de voies.
Avec ça déjà tu vas progresser comme une dingue en escalade. Si tu dis que tu es dans le 5. A la fin de l’Hiver tu seras dans le 6 sans problème.
Sinon tu peux aussi te prendre un coach spécialisé : lui aura à coup sûr la bonne approche
Et surtout saute sur toutes les opportunités pour aller dehors (bivouac, escalade en extérieur, bloc, WE de ski/raquette). C’est bien beau de grimper du 9 mais si tu ne sais pas comment se comporte ton corps là-haut tu risques d’avoir quelques difficultés
Ce n’est effectivement pas beaucoup pour le squat. Mais c’est difficile de faire plus sans fonte et sans l’environnement permettant de sécuriser l’exercice. L’accident n’est jamais à exclure, ça peut faire très mal avec des charges lourdes. La salle permet également de sécuriser soit avec des spotters soit directement avec le matériel (cage à squat et autres sécurités).
Moi je comprends surtout que tu n’as pas bien lu ce que j’ai écrit.
Ceux qui se bousillent le dos ne sont pas des guignols, et le fait de fréquenter les salles en le faisant n’a rien de répréhensible (et pour les raisons que tu détailles toi-même). Mais ils ont certainement trop écouté des gars comme toi qui parlent de force maximale, et ils le font mal parce qu’ils n’ont justement pas écouté des kinés (avec un « i », au fait) qui eux savent ce qu’il faut faire et surtout comment, parce qu’ils ont fait des études pour ça et que c’est leur boulot.
Mais si mais si, j’en ai un comme tout le monde…
Même que je n’en ai pas trop pris soin, ce qui m’aurait évité bien des soucis. Au-delà du renforcement musculaire (qui semble décidément être ta marotte), une meilleure attention sur la posture et le maintien d’un dos droit dans la vie de tous les jours aurait certainement aidé à éliminer certains de ces petits soucis.
Mais tu as raison: on aura jamais trop de muscles, que ce soit dans le dos… ou plus haut !
Merci beaucoup pour la clarification
@Yann87 je vais me faire allumer par le même mais c’est plutôt marrant; j’ai rien contre les entraînements dont on te parle mais bon, avec des capacités moyennes si pour l’instant tu n’as pas l’intention d’aller au delà de 7a en escalade et TD/TD+ en montagne tu peux très bien y arriver sans faire autre chose que sortir régulièrement sans te prendre la tête et faire des exercices spécifiques et de la muscu; ça a été dit tout dépend de tes envies et objectifs.
?
Les personnes à écouter sont avant tout les personnes compétentes dans la pratique sportive. Un kiné peut, ou pas, s’y connaitre dans la pratique sportive et plus spécifiquement de la préparation physique. Pour enseigner correctement le bench, le squat et le soulevé de terre, il faut également avoir une pratique, et pas juste 1 fois tous les 10 ans avec une charge ridicule. C’est facile de bien soulever 10 kg, 50 kg ou même 100 kg pour le SdT. C’est tout autre chose d’avoir une bonne exécution avec des charges lourdes.
Le kiné peut introduire des exercices spécifiques pour cibler et rééduquer un membre lésé.
Comme son nom l’indique, le préparateur physique exerce dans le cadre de la préparation physique pour optimiser la performance tout en prévenant les blessures.
Le kiné spécialisé dans les papi et mami, ne pratiquant pas pour lui même, n’est très probablement pas la personne à écouter, hormis pour entendre les banalités habituelles.
Durant ma longue carrière d’accident, j’ai rencontré 2 bons kiné capable et souhaitant me remettre sur le chemin d’une activité physique importante. Un était kiné d’une équipe pro de rugby et le second était spécialisé dans la main à la clinique du parc ! Des pointures. Par contre, j’ai rencontré une foultitude de kiné à papis et mamies, pour certains déjà bien gras (les kinés) et bien représentatif des malades.
Ou pas.
Bien évidement que si on a un dos malade, faible … il faut faire attention et donc éviter certains mouvements, certaines positions.
Néanmoins, la suppression continuelle des contraintes sur le dos, comme sur tous membres, en réduit la fonctionnalité.
En conséquence, le principal soucis n’est pas la position mais d’utiliser son dos afin le renforcer, bien évidement en y allant avec progressivité et régularité.
CQFD.
Quand tu « utilises » ton dos, tu le fais avec une certaine position pour éviter de mal le solliciter (ou alors toutes les formations type « gestes et postures » suivies en milieu professionnel ne servent à rien ?)
Pour ce qui est de s’y connaître en préparation physique, je te laisse à tes affirmations, qui semblent bien ancrées.
Je ferai juste remarquer que si on ne demande pas à un kiné de pratiquer le sport à bon niveau pour exercer ni même être compétent, à l’inverse un préparateur physique nécessite d’avoir de bonnes connaissances en anatomie ou biologie. Que les kinés ont par leurs études.
Sinon on appelle ça coach sportif, et là on est souvent tombé dans le n’importe quoi (moins maintenant, ç’a été réglementé).
Tu sors des banalités.
Ces formations servent surtout à ne pas avoir d’accident en milieu pro car ça coute très cher à l’entreprise. De la même façon, et à juste titre, les entreprises vont réduire au stricte minimum la manutention pour des raisons évidentes de coût .
Par contre la quasi totalité de ces formations font l’impasse sur le renforcement du dos, et donc fragilise in fine la personne ! Mais ça l’entreprise s’en fout car ça ne lui coute rien.
La sédentarité est un des premiers soucis de santé des français.
Oui.
C’est ce que plus haut tu appelles toi-même « la réalité ».
Post supprimé par la modération.
Quand on insulte l’interlocuteur faute d’argument, on peut aussi aller en montagne pour décompresser.
Ça dépend des personnes.
Il y a des gens pour qui grimper du 7a est très facile même en grimpant presque jamais, et d’autres qui n’y arriveront jamais peu importe l’entraînement. Nous ne sommes pas tous égaux dans la performance.
L’activité physique au cœur du traitement du lumbago
À chacun son activité physique pour lutter contre un lumbago
L’objectif est de bouger progressivement et d’améliorer régulièrement son niveau d’activité physique. Maintenir une activité, c’est éviter que le mal de dos ne s’installe durablement ou ne revienne.
…
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Le véritable ennemi du dos, c’est le reposLe lumbago peut être très douloureux. Pourtant, il n’existe pas de lien entre l’intensité des douleurs et leur gravité. Il ne faut donc pas que la crainte de la douleur entraîne la peur de bouger. Il est d’ailleurs essentiel de reprendre une activité normale dès que possible, afin d’empêcher le cercle vicieux du mal de dos chronique de s’installer. De fait, la crainte de la douleur et la peur de bouger peuvent retarder la guérison et pourtant : « Arrêter de bouger, c’est se rouiller ! ».
…
cqfd
On ne demande bien évidement pas à un kiné de pratiquer un sport car son métier n’est pas d’enseigner la pratique sportive.
Par contre, la totalité des métiers d’enseignement de la pratique sportive vont nécessiter un certain niveau de pratique, ce qui est juste normal. On ne peut pas enseigner l’alpinisme, l’escalade ou même le soulevé de terre sans en avoir fait. C’est du bons sens. Tout comme c’est du bons que l’enseignement d’une pratique sportive, y compris la préparation physique, inclus les bonnes pratiques pour ne pas se blesser.
Demander à un kiné non pratiquant, comment réaliser un soulevé de terre, c’est nimps. Il va bien évidement parler de dos droit, alors que c’est bien plus complexe. Les techniques ne sont d’ailleurs pas les même pour un Eddy Hall soulevant 500 kg et un power lifteur de 66 kg comme Panagiotis Tarinidis. Pourtant les 2 sont des champions.
Je pense que c’est faux, et pour aller dans le sens de @pire par rapport au sujet initial, pour ce qui est de la partie purement escalade de l’alpinisme, juste le fait de grimper régulièrement en cherchant à progresser est souvent la meilleure prescription jusqu’à un certain niveau.
Qui n’est pas le même d’un individu à l’autre.
Mais pas 7a à mon avis. On peut poursuivre la discussion sur le sujet dédié à l’entraînement si ça t’intéresse vu qu’on s’éloigne du sujet initial.
Depuis Paris, ça va tout de même être un peu compliqué pour sortir régulièrement en alpinisme sans se prendre la tête. Ce n’est pas impossible mais si on vise le TD+ montagne (très largement au-dessus des courses demandées pour rentrer à l’ENSA) avec des capacités moyennes, ca va nécessiter de s’employer sérieusement, et probablement de passer 15h tous les we dans les transports pour aller en montagne.
On peut également avoir un métier permettant de passer l’été, et toutes les vacances scolaires, à Chamonix.
J’ai tourné avec des collègues Parisiens d’un bon niveau (TD montagne). Ils s’entrainaient bien évidement.
je vois beaucoup d’exemple maintenant que je grimpe souvent en salle.
T’as des groupes de jeunes qui n’ont jamais grimpé qui débarquent. Ils accrochent bien à l’escalade, ils viennent souvent.
Y’en a qui en quelques séances deviennent très bons, et d’autres qui n’arrivent à rien. Généralement ceux qui n’arrivent à rien se découragent et arrêtent de grimper. Les autres continuent.
On va prendre des extrêmes. Entre un grimpeur comme la jeune chinoise de 9 ans, qui grimpe depuis 3 ans et a réussi un 8c récemment, et un grimpeur lambda qui grimpe depuis 10 ans et a beaucoup de mal à faire un 6a, l’aptitude physique n’est pas du tout similaire.
Il est évident que certaines personnes ont une capacité physique exceptionnelle, tout comme il est évident que pour d’autres ce n’est pas le cas.
Je n’étais pas d’accord sur le fait que certains n’atteindront jamais 7a quelque soit l’entraînement (bon on conviendra qu’on pourra toujours trouver un exemple, je suppose qu’on parle ici d’une grande majorité des pratiquants), pas sur le fait que certains y parviennent plus facilement que d’autres, ce qui est une évidence comme tu l’as justement souligné.