Entretien et préparation physique durant l'hiver

J’en connais un qui n’a même jamais réussi un 6a en second mais je reconnais que c’est un phénomène incompréhensible et que cet exemple n’a bien sûr aucune valeur :slight_smile:

Oui mais derrière il faut voir aussi le type de pratique. Là bulubul disait « quelque soit l’entraînement » :sweat_smile:

Je persiste et signe ! :joy: Le mec il te faisait des théories pendant des plombes sur tous les exercices ,un vrai livre sur la théorie (qu’il appliquait scrupuleusement) et à la fin … un désastre . Un phénomène je te dis (probable un problème psychologique, mais en vrai je sais pas) Je me souviens même qu’un jour pour changer au lieu de l’encourager je me suis dit je vais le vexer peut-être que comme ça il se défoncera. y avait un 6a+ il hésitait je lui ai dit c’est pas la peine tu n’y arriveras pas. Ça pour être vexé il l’a été, il est parti bille en tête il a tout arraché et pouf il a jamais atteint le deuxième point …Bon c’était pas sympa de ma part, mais comme d’hab tout le monde l’encourageait sans succès j’ai essayé autre chose :sleepy:

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Optimiser/améliorer son entrainement ne consiste pas à faire des théories. On peut vouloir optimiser son entrainement pour de multiples raisons :

  • Y passer moins de temps (vie de famille, boulot …).
  • Parce qu’on a des échéances (compétitions ou sorties/stages programmés).
  • Progresser plus rapidement.
  • Se blesser moins.
  • Gérer la « comptabilité » avec d’autres disciplines (le triathlon est un exemple typique)
  • Parce qu’on aime ça.

Etc

Dans les disciplines anciennes, les fondamentaux de l’entrainement sont en grandes parties connus/documentés depuis longtemps. C’est moins vrai pour l’alpinisme probablement parce qu’il n’y a pas de compétition permettant de comparer les perfs, qu’il y a peu d’argent, que c’est complexe à l’interface de plusieurs disciplines, que l’engagement compte beaucoup, que cela n’intéresse pas grand monde …
Néanmoins, on sait bien que la simple pratique pour la pratique n’est pas la solution optimum, même si elle convient pour se faire plaisir en habitant à Grenoble. Même à Grenoble, 99% des rares personnes tournant régulièrement dans le TD+ montagne, s’entrainent.
Sur les 35 000 sorties alpi c2c au-dessus de 3000m, il y a 500 sorties alpi >= TD+ (engagement IV pour enlever les voies « Piola »), ce qui fait 1,5% de TD+ et plus ! L’alpi est donc un sport magique où ceux faisant 1,5% des sorties les plus difficiles n’auraient pas besoin de s’entrainer.

Depuis Paris, c’est du bon sens d’optimiser pour profiter pleinement des « rares fois » où on va en montagne. C’est mieux d’arriver à un stage avec un pic de forme physique afin d’en profiter pleinement et pouvoir se focaliser sur les apprentissages techniques.
A mes débuts, je me rappelle de stage UCPA où une bonne part des participants arrivaient à la ramasse physiquement, et bien évidement en bavaient pour pas grand chose, avec même des abandons.

Ce sujet/demande a bien pour objet de préciser les modalités d’un programme d’entrainement et de préparation physique, pas de savoir si Pierre, Paul ou Jacques ont besoin, ou même souhaitent s’entrainer.

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