Enrouleur automatique et risque d'accident

S’il a une absence cognitive en assurant une autre personne, il se passe quoi?

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Bonjour,

Ma description est ce qui me semble plausible avec mes souvenirs. Comme expliqué je ne peux garantir à 100% que c’est le réel et pour le gestionnaire de la salle c’est plutôt l’oubli.
Pourtant quand je chute j’ai le souvenir de voir passer le mousqueton devant mes yeux et de tenter aussitôt de me tenir à la corde qui permet de le descendre.
En tout cas avec le type de gros mousqueton à vis je pense faisable de le fermer en prenant en sandwich l’anneau central du baudrier. A tester.

Pour la question « comment on peut ne pas s’encorder » c’est une des raisons de la mise en place de la double vérification qui semble naturelle actuellement.

Cordialement

Bonjour,

Réflexions intéressantes.
Concernant le tapis une des origines peut être qu’avant ce pan servait de voie en tête et le tapis ne peut pas être trop épais pour ne pas déstabiliser les assureurs.
Cordialement

Tu as pas des images du système que tu utilisais?

généralement en salle t’as un assureur auto-blocant. Ce qui n’empêche pas de faire des erreurs avec.

Oui, je pense qu’il y a des salles qui ont beaucoup réfléchi au problème, et d’autres moins. J’imagine que les bonnes pratiques vont s’étendre avec la culture de la sécurité.

En tout cas avec le type de gros mousqueton à vis je pense faisable de le fermer en prenant en sandwich l’anneau central du baudrier. A tester.

oui c’est tout à fait faisable. D’où l’intérêt d’avoir 2 mousquetons. Avec 2 mousquetons ça me parait très improbable de mal les cliper les 2 (mais pas impossible).

Elle corrige plutôt le mauvais encordement.
Je vois mal une cordée, en salle avec le premier qui part en tête sans corde et le second qui assure dans le vide.

Et si il part comme ça l’erreur doit être détectée avant d’arriver à une hauteur critique.

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Et pourtant, la plupart des accidents en salle se produisent en grimpe « normale » (à 2), et sont souvent dus à un retour au sol (plus de la moitié).
Même si pour les retours au sol, une grosse part des accidents sont à la descente (mauvaise utilisation de l’appareil d’assurage).

Etude 2023 du DAV, portant sur 250 salles (voies, et bloc).
Les accidents d’enrouleur automatique ne représentent « que » 10 % des accidents en salle de voies.

Pour relativiser, un graphique qui semble montrer que grimper en salle est un sport très peu risqué, comparé à d’autres

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Je comprends pas. C’est une blague?

Ce graphique a l’air étrange quand meme. Beaucoup de personnes s ouvrent la peau par exemple. Se font mal en tombant, tapent un genou dans dans une prise, etc. Sur le graphique on dirait que y a 0 chance de se blesser.

Indoor climbing moins dangereux que la Marche Nordique !!! Ha ha… la magie des statistiques !

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Mais est-ce qu’il y a 10 % des voies qui sont équipées d’assureurs automatiques, ou beaucoup moins ?

Bernard

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ça dépend des salles. Globalement peu de voies sont sur enrouleurs mais elles sont beaucoup utilisées.
Beaucoup de monde grimpe sur enrouleur pour s’échauffer, ou bien à la fin pour finir la séance.

ça me parait pas déconnant, les accidents en salle sont rare.

En marche nordique, t’as déjà le risque te te faire renverser par une voiture…

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Bonjour
Oui c’est dans ce type de cas : erreur positon corde dans descendeur, baudrier non fermé, 8…

Statistiques des accidents des salles d’escalade 2023
Le nombre de salles membres gérées par DAV et KLEVER s’élève actuellement à environ 250 et couvre donc la majorité des installations d’escalade en Allemagne.

L’évaluation n’a enregistré que les accidents pour lesquels un service d’urgence a été déployé ou une hospitalisation connue, car dans ces cas, il existe une base de données solide. Puisqu’on peut supposer que toutes les halles ne déclarent pas leurs accidents de la même manière, il faut partir du principe que le nombre de cas non signalés n’est pas signalé.

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Attention, Partie traduite imparfaitement

Machines autobloquantes

4 chutes de sol dues à une non-accrochage

L’utilisation de dispositifs de sécurité automatiques nécessite une très grande attention ; dans les quatre accidents, le non-enclenchement du système a été à l’origine de la chute au sol.
D’autres quasi-accidents présentant le même schéma sont connus. On peut supposer qu’il s’agit de pannes de courant ou d’inattention dans les processus de routine. Les rapports montrent souvent que les personnes concernées sont des grimpeurs expérimentés qui ont déjà gravi plusieurs voies en toute sécurité le même jour. On peut supposer que lorsqu’on pense à l’entraînement, l’accent est mis sur l’escalade de la voie ou sur la répétition rapide de plusieurs mètres de montée et la nécessité d’auto-vérifier le dispositif de sécurité à chaque course est négligée - de sorte que les gens commencent la voie d’escalade sans l’avoir attaché. le mousqueton.

L’absence de contrôle du partenaire est particulièrement délicate lors de la montée sur un système d’auto-assurage.

Alors vérifiez-vous à chaque fois !

[Vidéo : Escalader avec des appareils d’auto-assurage]
https://www.youtube.com/watch?v=__0HJTK02j0

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Dans ma salle, les bâches sont hautes (environ 1m40) et larges, pas possible de partir dans la voie avec la bâche, pas possible de la contourner par la gauche ou la droite. Pas d’autre point que la bâche pour cliper, et 2 mousquetons à cliper donc assez compliqué de mal cliper les 2.
Il y a certainement encore des risques d’une erreur mais ils me semblent déjà bien réduits.

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Merci pour le partage!

Je comprends pas pourquoi il y a deux mousquetons. Un n’est pas suffisant? Première fois que j’en vois deux.

Un mousqueton est suffisant et dans certaines salles c’est comme ça. Mais deux mousquetons ça ajoute encore un peu de redondance, notamment par rapport au « clipage en nez » quand le pontent se coince entre le doigt et le nez du mousqueton.

également, ça évite de « lacher » la sangle quand on clipe la bâche, car il y a toujours 1 mouskif clipé.

Il y a 1 mouskif clipé sur la bâche, on clipe son pontet avec le mouskif libre, puis on déclipe la bâche et on clipe le 2è.

Après la voie, on déclipe un mouskif qu’on clipe à la bâche, puis on déclipe le 2è.

Je pense que c’est pas mal pour les enfants. En effet, la sangle tire fort, quand même. Peut-être 5 ou 6 kg ?

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