Enrouleur automatique et risque d'accident

Cela a été déjà dit -et discuté- il y a trois jours à partir du post 62 :

bah tu repars du bas…

Je crois que tu devrais aller essayer la grimpe sur enrouleur, ça serait plus facile.

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Non merci, ça ne m’intéresse pas du tout, j’ai horreur de grimper en second sauf en réversible dans les grandes voies …
Et puis en salle, j’aime bien redescendre dans les voies d’échauffement ce qui est impossible avec un enrouleur …
En fait, le sujet d’origine m’intéressait car curieux de connaître les risques d’accident ou pas de ce type d’assureur ?
Pas pour moi mais pour ma fille qui va souvent en salle et qui m’en a parlé récemment …
Mais je vais suivre tes conseils, je vais essayer … en croisant les doigts pour que ça fonctionne sans accident :sweat_smile:

C’est tout à fait possible de désescalader avec un enrouleur.

Très rare, sauf erreur humaine (quasi systématiquement)

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Tu devrais en effet essayer une fois.
Justement, pour les voies de chauffe tu peux désescalader et remonter à l’infini avec un enrouleur (par exemple enchainer en aller-retour toutes les voies du couloir si ça te chante…).

Une autre « particularité » indirect des enrouleurs en salle dans des voies « dures » comparées aux voies de salle sur corde et assurage classique de même hauteur, c’est que une partie de la difficulté de la voie ne se fait pas sur des clippages parfois « infames », malgré toute la bonne volonté des ouvreurs (je me fais souvent rouster dans des voies de salles sur corde de mon niveau max dans les zones de clippage ultra énergivores ; autant en toute fin de voie on peut se permettre un run out et sauter la dernière paire, autant en début/milieu de voie, c’est clair que je ne le tente pas… ). Une partie de la difficulté de l’enchainement se joue donc sur la bonne gestion des clippages.
Sur enrouleur, il n’y a pas ce paramètre, on peut donc se permettre d’ouvrir une ligne en calant un empilement de mouvs « spécifiques » pour lesquels les clippages sont impossible, chose que l’on ne pourrait pas faire sur une voir traditionnelle sur corde.

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ce qui n’est pas specifique à la salle, c’est egalement vrai en falaise!

Yes, jamais dit le contraire.
Mais je trouve le phénomène bien plus marqué en salle (voies plus courtes que dehors, nécessité de « tasser » et d’empiler les difficultés, ce qui a un gros impact sur la difficulté des clippages) que dehors (certe, je privilégie plutôt les longues voies conti…).

ce qui est spécifique à la salle, c’est le nombre de clipage… tu clipes toutes les 2 prises…

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:rofl: exact!

Si tu clippes 3 dégaines d’un coup, tu fatigues 3 fois moins !
Merci Flixxx pour tes bons conseils, et comme seuls les imbéciles ne changent pas d’avis, je vais essayer …

C’est normal, les points sont déjà en place avant de poser des prises !
Or si on veut faire une voie en zig-zag pour augmenter le nb de mouvements, les points devraient peut-être faire un S par exemple pour se caler par rapport aux positions de repos (parfois repos relatif, mais c’est déjà ça).
De plus, il faut composer avec les prises déjà en place, les trous pour les vis, les volumes, c’est bien contraint.
Pour certaines voies, le clippage le plus confort est de clipper 3 dégaines d’une ligne, puis 3 dégaines de la ligne d’à côté, générant du tirage mais sur 8 m on s’en sort.
Vous me direz que ça ressemble à l’équipement des couennes dans les années 80 : on pose un relai, puis une statique verticalement, puis un point tous les 4 ou 5 m alignés (parfois c’est tous les 5,00 m bien alignés quel que soit le relief traversé, on imagine le bout de scotch sur la statique tous les 5,00 m, c’est mythique). Puis les grimpeurs se débrouillent… La ligne dans la cotation du topo est parfois à 2 m de la ligne de point, et les crux sont de faire 2m en traversée AR pour clipper chacun des points :smiley:

Entièrement d’accord avec toi !

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Je veux bien le nom du site d’escalade ou c’est comme ça.

Pour être certain de ne jamais y mettre les pieds :sweat_smile:

Pour revenir aux accidents et règles,
Dans la salle proche de chez moi (en Suisse), il y a une zone corde et une zone enrouleur. Clairement séparées (par un 1/2 étage…)

Dans la zone corde un pillier est adapté à l’ouverture d’une voie « de vitesse », avec un enrouleur. Cet enrouleur est sous clé, qu’il faut demander à l’accueil contre une pièce d’identité.
La salle à été obligée de le faire (je ne sais pas par qui) car cet enrouleur n’est PAS dans la zone spécifique enrouleur.

Si y’a un seul enrouleur pour le concours de vitesse, t’es sur de gagner à chaque coup, quel est l’interêt ?

Qui a parlé de concours ?

De s’entrainer?

Il manque le contrôle d’une tierce personne dans l’assurance ( et donc l’encordement ) sur enrouleur comme cela est préconisé pour l’encordement classique.

Payant ou pas Il faut juste respecter les bonne pratique de l’activité ( le “solo” n’en est pas une) et lire le règlement intérieur de la structure sur lequel tu évolues et en avoir une bonne compréhension.
Et s’il n’y a pas de « chef » pour faire respecter la loi tu fais quoi ?

Oui, on pourrait faire la même chose dans les clubs de parachutisme, une bonne affiche du règlement et débrouillez vous !
Il y a quelques années, il y a eu un accident horrible en parapente, un parapentiste avait oublié de terminer le bouclage de son harnais !
Il s’en est rendu compte en l’air et n’a pas tenu longtemps à la force des bras suspendus sous les aisselles !
Au bout de quelques secondes, il a du lâcher et se laisser tomber 400 m plus bas …
Peut être avait il lu les consignes obligatoires affichées dans tous les clubs de parapente mais une vérification d’un moniteur ou un copain de vol aurait été plus efficace …
Il ne s’agit pas de mettre un moniteur derrière chaque grimpeur de la salle mais d’avoir une surveillance approfondîe sur les enrouleurs automatiques qui semblent plus accidentogènes que la grimpe assurée par un autre grimpeur …
Je suis sur que cela se fait déjà dans de nombreuses structures, les gestionnaires sont tous des passionnés d’escalade conscients des risques d’étourderie !
Il n’est pas rare, lorsque il y a peu de monde que certains se chauffent en grimpant quelques mètres en solo, il est normal de se faire engueuler et menacer d’exclusion de la salle dans ce cas là …
Si cette rigueur peut sauver les étourdis qui oublient de s’encorder, ce sera une bonne chose, je vois pas ou est le problème?

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Jamais vu ça de mon côté depuis 40 ans .
Hors sujet .

Pas encore de parachutisme en salle .
Mais les règles et procédures de sécurités spécifiques pour chaque activité existent (comme en escalade) et passe par des formations que ce soit pour les parapentistes ou deltistes pour éviter les erreurs fatales liés à une mauvaise préparation dans la phase de pré-vol.
Donc le premier niveau de sécurité de sa pratique repose avant tout sur son apprentissage et ne dépend pas d’une loi d’un règlement intérieur ni d’une chefferie aux aguets.
Donc pour revenir à l’escalade le solo pour se chauffer ne fait pas parti des bonnes pratiques y compris pour les grosses pointures.

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Oui, donc à moins que quelqu’un soit présent en permanence, il est impossible de supprimer totalement ce risque d’étourderie.

(Un système va sortir prochainement pour qu’une alarme se déclenche en cas d’absence d’harnachement - mais il faudra que les salles s’équipent et que le système soit fiable)

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