Ben… Sauf si le lama est meilleur, gustativement…
Le lama néozélandais, bien sûr ! 
Qui a déjà mangé du bon lama (ou de l’alpaga, ou de la vigogne) ?
C’est bon ou quoi ?
Enquête/retours d'expériences avec les chiens de protection
Est-ce que le lama sait se défendre face aux loups ?
Y’a-t-il des études là-dessus ?
d’aprés wikipédia, oui
" Il existe de nombreux élevages de lamas en France en partie recensés par l’Association française des lamas et alpagas7. Plus rarement, après un dressage spécial, ils peuvent être utilisés comme gardiens de troupeaux, protégeant le bétail de l’attaque des prédateurs8. Les animaux sont élevés pour leur laine, le débroussaillage9 ou leur intérêt touristique. Les animaux ne sont pas utilisés comme monture mais peuvent aider au transport des sacs lors de randonnées en montagne10. "
Aïe ! 
C"est déjà le cas il me semble : le patou ne leur coûte pas grand chose et les éleveurs bénéficient d’aides pour le berger et les apprentis bergers.
C’est peut-être le nombre de lamas qui est décisif aussi dans la protection des troupeaux. Pour celui tué, il n’avait sans doute pas bénéficié du dressage spécial évoqué dans wikipédia.
Les éleveurs bénéficient effectivement d’aides pour l’achat du chien (autour de 300€ de mémoire). Mais pas pour son entretien. Et un patou, ca bouffe autour de 600-800g de croquettes par jour…
Un patou tout seul dans un troupeau ne sert à rien, il en faut plusieurs pour avoir un « effet meute »
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Oui. Je pensais à ça et des aides permettant d’avoir en permanence des bergers sur place. Aujourd’hui certains éleveurs peuvent se permettre d’avoir d’importants troupeaux sans gardes. Si on veut permettre aux éleveurs de montagne de rivaliser avec eux, il suffit de leur enlever les coûts occasionnés par la défense contre les prédateurs… Certes ça « coûte » à la société un ou des salaires, mais il faut voir aussi en contrepartie l’entretien de la montagne, la bonne cohabitation avec les autres usagers, le maintien d’une population dans les vallées, etc.
Bonjour,
Un exemple de ce que devient la biodiversité en l’absence d’intervention humaine :
Réserve intégrale du Lauvitel
Ca ne semble pas si mal, et en ce qui me concerne, ça me plait bien plus de voir qu’il existe encore des zones comma ça plutôt que des alpages envahis de moutons.
En complément, voici un vieil article :
biodiversité et présence humaine
qui semble confirmer que la nature se porte mieux quand l’homme ne s’en mêle pas.
Bernard
Citer un « reportage » Brut pour parler de montagne…
Je remets pas en cause celui-ci mais la crédibilité de Brut est proche du zéro absolu!
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Bernard, c’est pas le Petit Prince incognito, en fait??
Parce que tu connais des éleveurs qui produisent du fromage avec des moutons gardés par des patous???
Là, on est totalement hors sujet, malheureusement comme souvent ici où chacun dit juste ce qu’il pense sans se demander si on est en phase avec la réalité. Et même si l’éleveur se trompe de race et choisit un patou pour ramener ses brebis à la traite (tout est possible), ce chien serait super-encadré et ne causerait aucun problème aux randonneurs, sauf cas avérés de provocation.
Quand on parle de patou, on parle de troupeaux énormes à moitié laissés à eux-mêmes. Une technique pastorale discutable peut-être, mais qui doit être discutée par des spécialistes, pas par des experts issus d’une formation au café du commerce. Comme je fais partie de cette catégorie, j’essaie de m’abstenir de me prononcer sur le fond, même si j’ai bien un avis personnel. Et qu’il est plus favorable au loup qu’au modèle économique du pâturage extensif subventionné qui perd de l’argent en abîmant les prairies d’altitude (oups, je l’ai dit quand même).
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Oui, bien sûr ! Cela fait plusieurs années que mon fils garde des brebis laitières… 2 ou 3 patous sont en permanence avec le troupeau.
pour ton information, les patous n’ont pas vocation à diriger le troupeau… Ce ne sont donc pas eux qui le ramènent. Cet été, troupeau de 400 bêtes, ramenées et parquées pour la nuit par le berger (aide de son chien « de travail » pour les diriger tout au long de la journée)
Mais là les brebis ne sont pas laissées à paturer sous la seule garde des patous. J’imagine qu’il n’y a pas de soucis pour les randonneurs avec ces chiens là.
Mouarf ! Si tu savais ! J’aurais bien une anecdote « rigolote » pour montrer le grand écart entre ce qui est raconté ici comme étant des attaques de patous et la réalité ! Mais la, pas le temps
Bonjour,
Ah, le Petit Prince, on ne m’avait pas encore attribué ce qualificatif. Pour certains de mes clients, je suis « Saint Guérin », pour d’autres le « Dieu de l’informatique », appellations certainement bien trop excessives et qui cesseront sûrement d’ici peu avec mon départ à la retraite. Mais par ailleurs, la chatte sauvage qui est venue se faire soigner chez moi pouvait bien se comparer au « renard » (fennec) du Petit Prince, la prudence de son abord était impressionnante, et ma patience et ma régularité ont été bien nécessaires pour qu’elle arrive à comprendre que je pouvais l’aider.
Bernard
Précisément, donc je ne comprends pas bien leur usage dans une exploitation laitière. Mais pourquoi pas. Seulement dans ce cas, le patou ne pose (je me cite de mémoire) aucun problème aux randonneurs, sauf cas avérés de provocation. Puisqu’il s’agit d’un troupeau encadré.
Ce dont il est question ici, c’est le pâturage d’énormes troupeaux sous la seule garde de patous (ou presque, vu l’ampleur du troupeau). C’est ce modèle qui pose des problèmes. Les troupeaux qui sont traits quotidiennement n’ont rien à voir avec la problématique.
Dommage, ce serait édifiant… parce qu’évidemment, il y a un gros écart entre la une des journaux et la réalité où les citadins ne savent plus se conduire face à un animal. Je n’ai jamais eu le moindre problème avec aucun chien en montagne et je suis convaincu que je n’en aurai jamais (peut-être un chien errant enragé quand je serai vieux… mais j’en doute). Mais c’est un autre sujet.
Mais on ne peut contester que certains chiens (gros avec des dents) peuvent faire peur à certaines personnes (petites, sans dents et avec un leggings fluo).
Quoi qu’il en soit, on ne discute pas des brebis laitières mais des patous qui gardent des immenses troupeaux en semi-autonomie… ou alors je n’ai rien compris.
Tu n’avais encore jamais demandé ce que ça veut dire, « apprivoiser ». Ah non, là il s’agit de « domestiquer », c’est pire.
Et encore un détail :
Je suis frustré de ne pas l’avoir trouvé tout seul!
Bonjour,
J’ai rencontré tous les cas de figure, patous bruyants à côté des bergers peut-être pour leur montrer qu’ils font bien leur travail quand des étrangers arrivent, patous bruyants sans éleveur à proximité et aboyant pendant tout le temps de notre pique-nique (oui, je sais, c’est un peu de la provocation de s’arrêter pour pique-niquer juste en vue des patous, mais je trouve que c’est une occasion de leur faire comprendre ce qu’on est, ce qu’on fait, pour qu’ils s’habituent à notre présence et ne nous considèrent plus comme un danger. Une fois, il y en a même un qui est venu partager le pique-nique avec mes petites-filles, se faisant caresser, demandant des morceaux de fromage, faisant la sieste avec elles, et ce jusqu’à ce que la bergère en colère vienne le rechercher pour le réexpédier au travail), patous silencieux nous regardant de loin avec ou sans éleveur à côté…
Je pense vraiment que les patous peuvent être agréables, et que s’ils ne le sont pas c’est qu’il y a un problème avec eux qui les ont mis en place à cet endroit là. Mais je ne sais pas si l’efficacité des patous agréables est la même que celle des patous agressifs, j’attends une étude me démontrant qu’il y aurait un avantage, sinon je considère que cette agressivité est vraiment une nuisance.
Bernard